Donner à l’entreprise ! Un système parallèle ?
par ACS
vendredi 23 août 2013
L’ « Association Caisse Solidaire » vise à aider les « grands exclus » et les « exploités » à bénéficier d’une structure sociale solide en développant un système de solidarité d’un nouveau genre : la « finance islamique inversée » qui lie justice et efficacité économique.
Projet : Association Caisse Solidaire (ACS)
Objet : Apporter une structure sociale pour :
- Les exploités (employés au « noir »)
- Les « grands exclus » (SDFs)
- Développer une solidarité entre eux
Moyens : Constitution d’une caisse et d’un budget
- La caisse communautaire des travailleurs permet de s’assurer entre eux par un système d’intermédiaire qui recompose leurs salaires proportionnellement entre eux.
- Le budget sert à aider les laissés pour compte à trouver un travail quel qu’il soit
Contraintes : Il ne doit pas s’agir d’une banque (les règlementations sont trop strictes) mais d’une association, plus précisément :
- D’un lien entre les employeurs et les employés
- D’une structure d’intégration
- D’une caisse d’épargne communautaire sans activité financière
PLAN : cibler le secteur du bâtiment
MISE EN APPLIATION CONCRETE :
Je vais dans le quartier où les travailleurs au noir du bâtiment se réunissent pour se faire embaucher et je fais adhérer sans condition les entreprises clientes. L’employeur fait travailler le travailleur et verse le salaire à l’association. Si j’ai 1 travailleurs qui gagne 50 euros la journée et 1 travailleur qui gagne 100 euros la journée, le premier représente 1/3 du salaire global et le deuxième 2/3 donc je distribue du salaire du premier au deuxième l’équivalent du tiers du deuxième soit 33 euros (il reste au premier 17 euros), et inversement du deuxième je verse au premier l’équivalent des deux tiers du premier soit 33 euros (il reste au deuxième 67 euros), et chacun reçoit le reste de son propre salaire les deux obtenant au final l’intégralité de leur salaire respectif de départ (50 pour le premier et 100 pour le deuxième). Si le premier ne travaille pas le lendemain et le deuxième travaille alors le premier garde 2/3 de son salaire qu’il tient du deuxième soit 33€ environ et le deuxième n’est plus payé que 67 euros. Il faut donc maintenir un taux de chômage faible. Pour ce faire il suffit de forcer l’employeur à rester en contact avec les mêmes employés tout en les aidant à en employer des nouveaux. La solution est dans l’épargne des employés. La monnaie épargnée est accessible à l’employeur qui maintien l’emploi mais ne peut qu’être utilisée dans un autre salaire et c’est le deuxième employé qui rend au premier. Le taux de « prêt triangulaire à taux zéro » utilisé par employé dépendra du chômage subit et du salaire minimum imposé par l’organisation (c’est en quelque sorte un système de finance islamique à l’envers). La fondation doit servir à lever des fonds pour aider les grands exclus à s’intégrer, pour assurer la sécurité du système et son management, et amortir les éventuelles difficultés de gestion. A terme cette organisation pourra obtenir un pouvoir politique intéressant et pousser le projet de société décrit sur lanouvellepartie.com. Une banque qui peut être géré par le peuple ou son émanation et non un consortium et une organisation qu’il sera impossible de démonter car basé sur la loi d’association 1901.