Dupond-Moretti prend les français pour des mythomanes !

par Coeur de la Beauce
lundi 7 septembre 2020

La rentrée politique de Marine le Pen à Fréjus fut l'occasion d'attirer l'attention des médias sur le thème de la sécurité, en pleine période d'ensauvagement, dixit certains ministres. Si le problème de la délinquance n'est pas nouveau, celui de l'impunité et de la violence gratuite des voyous devient endémique. 

Rassurez-vous ! Votre gouvernement annonce des "mesures fortes" pour assurer votre protection, donc ni complotisme ni mythomanie ne seront tolérés. Après, reste à savoir qui sont les délinquants à neutraliser en priorité pour le garde des Sceaux Dupond-Moretti, descendu à boulets rouges par la présidente du RN lors de son discours. Ce ministre acclamé par les détenus à la prison de Fresnes, qui répond que la France n'est pas un coupe-gorge au moment où un passager de la gare du Nord se fait trucider en plein jour sur un quai, sera-t-il à la hauteur pour faire appliquer la tolérance zéro ?

Contrairement aux Etats-unis, où la loi est du côté des honnêtes citoyens qui ont le droit pour eux en matière d'auto-défense, notre très névrotique système de pensée hérité de mai 68 et des années Mitterrand avec ces contre-valeurs a formaté des Dupond-Moretti et autres sophistes, attachés à défendre leur bonne conscience de bobos bien-pensants plutôt que de servir l'intérêt général, et assurer le droit à la sécurité pour les français.

Ainsi, les premières mesures de notre Dupont-Lajoie version PS n'ont pas été d'enfermer davantage les trafiquants, les assassins et les violeurs, mais au contraire de libérer les détenus pour désengorger les prisons minées par le covid. Concernant la traque des dangereux criminels, un seul a attiré l'attention de votre ministre, celle de l'essayiste Alain Soral, poursuivi pour des photos de mauvais goûts et des articles non conformes à l'air ambiant. Une troupe de policiers a été chargée de l'arrêter en pleine rue, ce qui aurait pu donner le premier cas d'emprisonnement pour délit de presse en France. On imagine que la tolérance zéro, c'est la lutte contre les "complotistes", les "racistes" et les maris violents pour notre homme de loi. Les autres délinquants, les brutes et les racailles, ne sont que des "victimes de la pauvreté", marqués par des "accidents de parcours", tout le baratin qui a fait passer l'ultra-droite que combat Dupond de 0 à 30% en quarante ans, car les français sont fatigués de ces âneries.

Nous serions des mythomanes, et la France ne serait pas un coupe-gorge ? Certes, les racailles ne se baladent pas avec des haches à double-tranchants et des mitraillettes dans nos rues. D'abord, parce que cela leur est inutile. On peut attaquer les braves gens à main nue pour leur dérober leur carte bancaire et leur téléphone portable ; qui n'a pas de cas à relater de proches qui ont subi ce genre d'agression ? Ensuite, parce qu'on ne risque pas grand-chose à commettre des actes délictueux, sinon des peines avec sursis.

Notre tartuffe ose parler de chiffres de la délinquance à relativiser ? Il suffit d'en parler avec notre entourage. Un ami retraité qui s'est fait voler ses papiers dans un hôpital du Morbihan est allé porter plainte à la gendarmerie. Le pandore qui lui a fait signer le PV a tenté de remplacer "voler" par "perdu"(!) pour éviter une enquête. Un couple qui se rendait en vacances dans sa maison de campagne a retrouvé celle-ci cambriolée : même le bloc WC a été entièrement arraché ! Bien entendu, la baraque aurait été squattée, la loi était en faveur des intrus : merci Dupond-Moretti et ses pairs !

Le gars qui retrouve sa bagnole brûlée, celui qui retrouve son appartement cambriolé, la nana violée dans la rue, tous seraient des mythomanes victimes d'hallucinations ? Il y a effectivement de quoi halluciner quand on voit le triste état de la France abrutie par des décennies de laxisme et d'hypocrisie : trafics, quartiers entiers conquis par les barbares, violences gratuites, attentats à répétition, émeutes etc. Comme toujours, il y aura des Dupond-Moretti pour excuser socialement des faux pauvres qui vivent confortablement sans travailler, protégés par des avocats véreux et des lois qui s'inquiètent d'abord d'empêcher les citoyens de se défendre.

Virer des squatteurs ? Tabasser le rom qui tente de voler votre carte bancaire ? Faire dégager à la lacrymo une bande de dealers qui met le boxon au pied de votre immeuble ? Mettre en fuite un cambrioleur avec un fusil de chasse ? C'est alors la tolérance zéro qui sera appliquée à votre égard, car vous ne bénéfierez pas de l'excuse sociale. 

Un problème politique mal compris ? On a tendance à assimiler la lutte contre la délinquance à une rhétorique de droite (Marine Le Pen, etc.). Or cela est faux. Karl Marx parlait des racailles à éradiquer dans son Capital, cette "lie du prolétariat" qui entrave le progrès. Georges Marchais, secrétaire du PCF, parlait comme Marine Le Pen en 1980 sur ces questions sensibles. Mais il s'agissait de la vraie gauche ouvrière des quartiers pauvres, et non de bobos cherchant à se donner bonne conscience. 

Puisque Dupond-Moretti aime les mauvais garçons, qu'il aille vivre avec eux dans les quartiers de banlieue pendant quelques années, et qu'il laisse son hôtel particulier à une oeuvre de bienfaisance. Les français en ont assez de ces donneurs de leçons de tolérance qui se paient leur tête, et ils sauront s'en souvenir aux prochaines élections !


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