Écoterrorisme ou vandalisme : Telle est la question ?

par Jean-Luc ROBERT
samedi 12 novembre 2022

Ce derniers jours, les actions des militants écologistes se multiplient partout sur le territoire :

Ces écologistes qui sont plus rouges que verts, semblent appartenir à une mouvance écologiste de gauche très radicale qui pense que la démocratie étant incapable de résoudre la crise climatique, il faut dès lors employer tous les moyens pour sauver la planète qu'ils estiment en danger.

En France, les actes de terrorisme sont définis dans le code pénal. Ce sont des infractions commises intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle ou collective ayant pour but de troubler gravement l'ordre public par l'intimidation ou la terreur. Ils peuvent entre autres prendre la forme d'atteinte volontaire à la vie, à l'intégrité des personnes ou de destructions, dégradations et de détériorations.

Le dimanche 30 Octobre, au lendemain de la manifestation contre la construction d'une méga-bassine dans les Deux-Sèvres, le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin, a qualifié ces manifestations écologistes "d'écoterrorisme". Le terme fait débat, mais pourquoi ?

Selon le ministre, plusieurs gendarmes ont été blessés par de nombreux militants écologistes fichés S et d'ultra gauche lors de cette manifestation. 

Ce terme a suscité de nombreuses réactions, notamment de la part de la député Clémentine Autain, qui a qualifié ce terme "d'insultant" envers les militants, mais aussi envers les victimes de terrorisme. Selon elle, le propos tenu par le ministre a pour but de ne pas parler des revendications des militants, à savoir se demander s’il est juste ou non de réserver pour douze agriculteurs seulement, d’immenses bassines qui pourraient dérégler le cycle de l'eau et qui sont en plus financées à 70% avec de l'argent public.

La formule du ministre a également soulevé une vague d'indignation auprès de l'association ATTAC qui dénonce sans réserve l'emploi du terme "écoterrorisme". Elle dénonce un signe inquiétant révélateur d'une dérive dangereuse de criminalisation des mouvements sociaux et écologistes.

Mais Laurent Nuñez, préfet de la police de Paris, soutient quant à lui le ministre de l’intérieur, en affirmant que les actes terroristes englobent "tous les actes illégaux poursuivis par le Code pénal et qui visent à créer des troubles graves en vue de semer de l’intimidation ou de la terreur" comme nous l'avons défini en début d'article.

Ce derniers jours, les actions des militants écologistes se multiplient partout sur le territoire :

Les revendications sont diverses et se rajoutent à une liste déjà bien longue :

Bref, ces éco-anxieux veulent sauver la planète entière. L’un a avoué à l’antenne avoir déjà fait 2 crises d’éco-anxiété cette année. Nul doute que ce terme pourra même être reconnu prochainement par l’OMS comme un nouveau trouble clinique dont il faut se préoccuper.

Questions  : Les éco-anxieux n’ont-ils pas avant tout le profil psychologique de personnes fragiles qui ont trouvé en l’écologie un moyen de justifier leur mal être et d’entraîner les autres dans leur désespoir ?

Cela pourrait être bien pratique et leur faire faire l’économie d’une introspection pour connaître les véritables raisons de ce mal être non ?

Certains sont si désespérés, si collapsonautes, qu’il ne veulent pas d’enfants : « Hors de question de mettre au monde en enfant qui ne pourra qu’être malheureux en ce bas monde si pollué. »

Mais peut-on leur rappeler que la France rejette 5 tonnes de Co2 contre 15 tonnes au USA, ou 30 tonnes en chine ?

En conclusion :

Dans écoterrorisme, l’on entend "éco", ce qui signifie qu'il faut le distinguer du terrorisme islamique, mais qu’effectivement ce terme est une forme de terrorisme qui s'exerce pour des motifs écologistes selon les militants. Pourquoi donc faudrait-il réserver cette notion de terrorisme aux seuls islamistes ?

En effet, il existe plusieurs expressions françaises comprenant ce terme pour décrire des infractions commises intentionnellement ayant pour but de troubler gravement l'ordre public par l'intimidation ou la terreur. On parle parfois de : 

terrorisme d'État, de terrorisme économique, de cyberterrorisme, et même de terrorisme intellectuel…

On se demande d’ailleurs si les personnes s’insurgeant contre l’expression "écoterrorisme" employée par Gérald Darmanin, n'ont pas tendance à recourir à un processus qui relèverait du terrorisme intellectuel (déf : procédé visant à intimider des contradicteus pour limiter la formulation de leurs idées gênantes). 

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PAR JEAN-LUC ROBERT https://www.jeanlucrobert.fr/ 

auteur de :

Ma vérité sur l'autisme

LezAPe : La face cachée de la psychologie de l'enfant

L'ENFANT : L'instrument du Conflit Parental

Les Amours Nues

La pensée du jour : Livre de sagesse


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