Effets indésirables : les vaccinés se sont exprimés

par Perplex
mardi 7 septembre 2021

Suivre le volume et la gravité des effets secondaires induits par les injections est peine perdue. Pour l’instant, il est difficile d’établir des liens entre les problèmes médicaux rencontrés par les vaccinés depuis leur injection et le produit qui a coulé dans leurs veines. Bien sûr, quand on a une vingtaine d’années et qu’on décède quelques heures après son injection, le doute est permis. Mais dans le même temps, force est de constater que la mortalité toutes causes confondues ne s’est pas envolée depuis qu’on pique en masse. L’hécatombe n’a pas eu lieu.

D’abord, rappelons que l’on ne dispose que de quelques mois de recul. Aussi, avec suffisamment de pessimisme, on est toujours en droit de penser que la suite va mal se passer. Mais deviner l’avenir n’est pas mon sujet ici. Aujourd’hui, je m’intéresse à l’opinion des participants à l’expérience sur la base d’une donnée indiscutable car fournie par nos autorités. Une donnée qui permet d’objectiver les effets indésirables :

le nombre de primo-piqués qui n’ont pas fait leur seconde injection.

En effet, aussi curieux que cela puisse paraître, certains se sont perdus en route. Durant les 4 à 6 semaines entre les deux doses, il s’est passé quelque chose. Malgré la peur du virus, la pression sociale et depuis le début de l’été, la pression politique ; en dépit de leur engagement pour sauver des vies et de l’impossible retour en arrière d’une première dose ; il y en a qui ont laissé passer le délai prévu entre les deux doses. Pour les premiers, les plus âgés, ce délai a même complètement explosé.

Belges de plus de 85 ans vaccinés partiellement et entièrement au 05 septembre 2021

Pour faire état du volume de ces absents au second rendez-vous, il faut comparer l’évolution du nombre de 1ères doses à celle du nombre de 2nde doses jusqu’à ce que ça n’évolue plus. Et là, l’écart entre les deux nous indique le nombre de ces déserteurs.

En France, la fin de la vaccination n’est pas encore bien caractérisée, car suite au discours du 12 juillet, on pique encore un peu trop à tous les âges. Par contre, en Belgique, c’est plutôt net au dessus de 35 ans, comme on peut le visualiser sur covid-vaccinatie.be. On constate que la courbe de ceux qui ont reçu deux doses ne rejoint pas celle de ceux qui n’ont que leur première dose. Vu la désormais platitude de ces courbes, on peut même penser qu’elle ne la rejoindra jamais. Au 05 septembre, 88,36 % des belges de plus de 35 ans ont reçu leur première dose et 87,12 % la seconde. Il manque donc à l’appel (88,36-87,12)/88,36=1,4 % des primo-piqués. Et si on modifie les tranches d’âge, on constate que c’est une valeur plutôt stable. En tout cas, l’ordre d’idée est bien établi. 1 vacciné sur 71 a jeté l’éponge (100/1,4=71).

1,4 % des participants à l’expérience ont donc changé d’avis après leur première dose.

Belges de plus de 35 ans vaccinés partiellement et entièrement au 05 septembre 2021

Concernant leurs raisons, je vous laisse imaginer :

- découverte de lectures subversives ?

- réalisation qu’après eux, ce serait au tour de leurs enfants, puis petits-enfants ?

Personnellement, je crois plutôt qu’ils ont suffisamment mal vécu leur première injection, pour en rester là.

- Ont-ils revu à la baisse leur balance bénéfice/risque ?

- Ont-ils troqué un risque éventuel (COVID) contre un risque nettement plus probable (effets vaccinaux indésirables) ?

Probablement un peu des deux.

Notez que vous pouvez aussi voir la situation dans l’autre sens : 98,6 % ont fait la seconde dose. 70 sur 71 en ont donc redemandé.

Par ailleurs, on peut s’attendre à ce que le taux d’égarés entre les deux doses augmente un peu en prenant en compte les vaccinés sous les 35 ans, une fois la campagne terminée. En effet, les effets indésirables seraient plus présents chez les jeunes (1).

Enfin, depuis juin dernier, il est rapporté dans tous les médias que, quel que soit la vaccin à deux doses administré, la seconde dose serait moins bien supportée que la première. Moderna tient aussi le même discours (2). Si vous êtes indécis et que les 1,4 % ne vous parlent pas plus, je vous propose si vous le pouvez, d’attendre le plafonnement des chiffres de la 3ème dose.

 

(1) (2) De très rares cas de myocardite et de péricardite ont été observés après la vaccination par Spikevax. Ces cas sont principalement survenus dans les 14 jours suivant la vaccination, plus souvent après la deuxième dose vaccinale, et le plus souvent chez des hommes jeunes. »


Lire l'article complet, et les commentaires