Election présidentielle 2017 : le spectre d’un François Mitterrand vampire

par Serge ULESKI
lundi 13 février 2017

  Avec un FN aujourd'hui donné en tête au premier tour, et par voie de conséquence... présent demain au second tour de l'élection présidentielle, et ce pour la seconde fois… c'est bel et bien une élection à un seul tour qui se dessine.

 Toute la classe politique en avait rêvé de cette élection présidentielle à un tour, Mitterrand l’a fait !

 Merci à ce François Mitterrand tout occupé à boire le sang de notre vie démocratique jusqu'à son assèchement ! Merci à François Mitterrand vampire pour ce rapt, pour cette captation d'un processus démocratique propre à une 5è République maintenant moribonde ; un Mitterrand qui n'aura pas d'autre souci que d'aider le Front National de Jean-Marie le Pen à mettre un pied à l’étrier médiatique avec pour conséquence : un FN passant de 2% à 26% en 30 ans ; un succès politique qui ne s'est pas démenti. S'ensuivra alors l’instrumentalisation éhontée par un homme et par un parti (le PS) de ce Front National avec pour seul objectif : diviser la droite et assurer la ré-élection d'un président qui aura placé, très tôt, dès les années 30, sa carrière politique seule - longévité et ascension - au centre de son existence.

Il est vrai que l'on ne peut cacher très longtemps d'où l'on vient.

 

        Car force est de constater ceci : dorénavant, sera Président celle ou celui, qui, dès le premier tour, occupera la deuxième ou la première place derrière ou devant le candidat FN : hier, le Pen père, aujourd'hui le Pen fille.

23% des voix suffiront pour rafler la mise : l’Elysée, cinq années durant, 10 peut-être... tout en continuant non pas à donner mais bien plutôt à obéir aux ordres... tout en affichant des allures de patron, fanfaronnant du haut du perron... pour n'avoir finalement, privé de courage, le plus souvent qu'un seul talent : celui des manigances politiciennes destinées à se maintenir cinq années de plus !

 

 Et c'est alors que le voyage à Jarnac prend aujourd'hui encore tout son sens : aller s'indigner haut et fort sur la tombe d'un président ruminant des années durant sa victoire ; un président qui n'avait finalement, et malgré ses digressions littéraires à caractère rural - étable et bouse de vache -, aucune idée de la France et de son peuple : et aucune ambition pour eux deux non plus.

 

Pour prolonger, cliquez : Jarnac, 5 minutes d'arrêt

 


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