Elisabeth Lévy balance la chasse aux hommes
par gruni
mercredi 10 janvier 2018
Une chasse aux porcs qui prend des allures de chasse aux sorcières pour beaucoup d'observateurs. Ou encore d'une guerre des sexes ou la flagellation du phallus en érection serait le summum de l'extase. Comme chacun sait, toutes les guerres font des victimes innocentes, le plus souvent c'est les plus faibles qui sont les premières victimes du massacre. Mais pas cette fois, les cochons les plus gras ont été égorgés en premier. Seulement, comme dans chaque homme il y a un cochon qui sommeille, la boucherie ne fait que commencer.
Voilà qu'un collectif de 100 femmes décide dans une tribune sur Le Monde, de riposter et d'autoriser aux hommes la liberté de les "importuner". Et bien entendu, Elisabeth Lévy fait partie de la bande, histoire de causer un peu. La directrice de la rédaction du magazine Causeur possède une spécificité reconnue, elle n'est jamais d'accord pour hurler avec les loups et donc toujours opposée à la pensée dominante. C'est sa niche médiatique et son gagne-pain quotidien. Pour autant, elle n'a pas toujours tort et a au moins le mérite de défendre la liberté d'expression des minorités.
Et Vlan ! L'encre du collectif même pas encore sèche que Caroline De Haas prend à son tour sa plume vengeresse pour défendre sa cause. C'est maintenant la guerre des billets qu'on s'envoie à la figure. Juste une phrase de la féministe, sélectionnée avec une parfaite partialité, pour vous donner l'envie de lire la suite sur franceinfo. " Faire passer les féministes pour des coincées, voire des mal-baisées : l’originalité des signataires de la tribune est déconcertante."
À ce moment du texte, il est temps pour ceux qui ne l'ont pas encore fait, de choisir leur camp. Car vous ne pouvez pas être neutre dans une telle affaire, c'est interdit. Ou vous êtes dans le camp du bien avec Caroline de Hass, ou dans le camp du mal avec le collectif pour le droit d'importuner. Ou au contraire, dans le camp du mal avec les féministes et dans le camp du bien avec Elisabeth Levy (par exemple). C'est clair, vous devez choisir entre noir ou blanc, mais surtout pas gris. Arrêtez de 'm'embrouiller avec ça" dirait Emmanuel Macron, qui ne se mouille pas trop dans ces chinoiseries.
Maintenant il faudrait quand même s'entendre sur la signification du mot "importuner". Selon le dictionnaire...
Causer du tort à une personne en se montrant désagréable, ennuyeux ou dérangeant. Chercher à tourmenter une personne en l'agaçant.
Bon, d'accord, après lecture de cette définition vous pourrez considérer qu'autoriser un importun à vous importuner est pour le moins une drôle d'idée voire masochiste. Donc, il faut bien comprendre le sens de "liberté d'opportuner". Qui n'est rien d'autre que la liberté de draguer, bien entendu lorsque la femme dit non, c'est non ! Ce n'est malheureusement pas toujours aussi simple et que la parole des femmes se libère c'est bien mieux que le silence qui autorisait toutes les dérives, mais il faut aussi raison garder et ne pas tomber dans la chasse à l'homme.
Sur son site, Elisabeth Levy parle de "ce monde de la séparation des sexes (...) de "l’autarcie et la toute-puissance féminine dans toute leur horreur". Vous la trouverez peut-être extrémiste et trop caricaturale, mais en face les féministes ne le sont pas moins. En tout cas, elle n'est pas du genre à se laisser importuner.