En marche vers la probité ?

par Libertad14
jeudi 1er juin 2017

Sans prendre parti pour l’un ou pour l’autre des protagonistes qui font l’actualité, il tout de même spectaculaire de constater combien les politiciens sont gangrénés par l’argent.

A peine un nouveau Gouvernement formé que déjà la probité de certains membres fait débat. Pourtant selon la presse, Macron aurait retardé la communication de la liste des nouveaux ministres choisis afin de s’assurer qu’aucun d’entre entre eux ne trainerait de casseroles.

 Mauvais départ il faut l’avouer pour « EN MARCHE »

Espérons que la justice se saisira de ces affaires sans attendre 25 ans comme pour Balladur, que la justice saura être efficace quant au règlement de ces affaires dans sa durée en ce qui concerne R. Ferrand ou M. de Sarnez.

 Que ce soit pour des conflits d’intérêts, pour l’utilisation d’emplois fictifs ou autres raisons, si ces personnes se sont rendues coupables, elles doivent être condamnées y compris les personnes qui pourraient avoir fait en sorte de retarder l’action de la justice.

 Il est scandaleux que la Haute Autorité pour la Transparence et la Vie Publique ne se soit pas rendue compte ou n’ait pas eu les moyens d’enquêter au préalable sur la probité de ces futures élus ou candidats lors des élections ou de désignation à de hautes fonctions de l’Etat.

 Quoi qu’il en soit on peut toujours changer la droite ou la gauche, changer les hommes politiques, si le système continue, alors continueront ces magouilles. C’est l’essence même de ce système qu’il faut éradiquer. Le Capitalisme c’est le business, c’est l’art de s’enrichir pour une minorité au détriment des autres. Que ce soit par la corruption, les réseaux d’influences ou autres méthodes fallacieuses, cette politique mafieuse persistera tout pendant que vivra ce capitalisme.

 Le trucage, le bourrage de mou, en période d’élection est devenu une tradition. On a le sentiment que ces joutes électorales ressemblent étrangement aux jeux du cirque chez les romains. Pour faire oublier à la plèbe sa misère sa situation d’esclaves, on leur offrait des combats de gladiateurs pour canaliser d’éventuelles envies de rébellion. Pendant ce temps la noblesse romaine vivait au dessus de ses moyens en asservissant le petit peuple et les esclaves.

 Aujourd’hui ces oligarques bourgeois et capitalistes se sont approprié l’état en imposant leur système. Ils se sont rendus maîtres du système éducatif, des grands moyens d’informations, du fonctionnement de nos institutions et tentent d’asservir ceux qui encore refusent leur dictat. Près de 34% d’inscrits, soit plus d’un tiers des électeurs ont refusé de voter pour ces falsificateurs, ces truqueurs et ces menteurs.

 Ils peuvent se pavaner, crier à cors et à cris qu’ils auront une grande majorité présidentielle aux élections législatives, encore faudra convaincre ces abstentionnistes. Car en fin du compte quelle que soit la forme il y a un tiers de conscients et profiteurs, un tiers qui rêve de pouvoir et un tiers qui sont désabusés et écœurés de ces magouilles politiciennes.

 Si ces 14 000 000 d’opposants descendaient dans la rue rassemblés dans un Front Social, de toute évidence cette mascarade politique, ce système capitaliste aurait du plomb dans l’aile.

 Le silence des agneaux fait le jeu de ces loups affamés.


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