Et on appelle ça de l’esthétique ?

par rosemar
mercredi 1er mars 2023

De plus en plus de jeunes femmes ont recours à la médecine et à la chirurgie esthétiques : la mode des lèvres pulpeuses fait des ravages... 

Et on appelle ça de l'esthétique ? On en perçoit tout de suite le côté artificiel et même franchement laid.

Ces jeunes femmes qui ont recours à cette chirurgie ressemblent à des poupées gonflables.

Aucun naturel, de l'artifice avant tout... la tyrannie du look qui s'impose...

La beauté n'est-elle pas liée à la personnalité et à l'individualité de chacune ?

 

"Des lèvres charnues, des poitrines généreuses, une peau sans aspérité. Sur les réseaux sociaux, la beauté est souvent stéréotypée. La chirurgie esthétique n’est plus taboue, même chez les plus jeunes. 

 À 21 ans, une jeune fille est déjà habituée aux injections. Dans la seringue, de l’acide hyaluronique, une molécule aux propriétés hydratantes, qui gonfle la lèvre artificiellement. "J’avais des lèvres vraiment très, très fines. Pour ma part, c’était un complexe", se justifie-t-elle. Son amie, 21 ans elle aussi, a reçu une injection il y a une semaine, et reconnaît à demi-mot l’influence des réseaux sociaux sur sa décision.

"Je suis beaucoup sur les réseaux sociaux et je pense que inconsciemment, ça nous influence beaucoup, même si aujourd'hui, je dis ; Non, c'est personnel, je pense que ça joue aussi beaucoup."

 

En 2019, les 18-34 ans ont gagné une place au classement du nombre d’interventions esthétiques. Ils devancent désormais les 50-60 ans. Un médecin dit même parfois refuser des mineures, et confirme le rajeunissement de sa patientèle. Parmi ses patients, il y a aussi de jeunes actifs, comme une femme de 25 ans, complexée par ses cernes, qui dit-elle, "la desservent au travail".

"Je suis très contente, un changement radical. Merci beaucoup !" témoigne la jeune femme.

"Il y a beaucoup de réunions à faire, tout le temps, tout le temps, tout le temps. C'est très important d'avoir un visage qui est lisse, très important d'avoir un visage qui est bien."

 

 Et pour ceux dont l’image est le principal outil de travail, la chirurgie et la médecine esthétique sont souvent comme une seconde nature.

Ainsi, une influenceuse réalise chaque jour des vidéos où elle se met en scène avec son compagnon. Sur les réseaux, elle se filme aussi lors de ses rendez-vous à la clinique.

En échange de cette mise en avant, son médecin lui offre des séances gratuites.

"ça coûte un certain prix, 400 euros l'injection, oui, ça coûte assez cher..." dit-elle.

De nouveaux seins à 19 ans, des injections dans les lèvres, le front, les cernes, la jeune fille a bien changé depuis les photos prises avant les interventions !

Mais elle est ravie du résultat, elle se rend chez son chirurgien tous les 6 mois...

"Dans ma vie, c'est devenu un acte banal", dit-elle...

 

Une banalisation contre laquelle mettent en garde certains professionnels.

Seul un médecin peut réaliser des injections.

Dernièrement, de nombreux patients ont été victimes de faux praticiens peu scrupuleux quant à l’hygiène et à la qualité des produits injectés."

 

Comment peut-on se laisser influencer par ces modes absurdes, coûteuses, dangereuses ?

 

Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/2023/02/et-on-appelle-ca-de-l-esthetique.html

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/sante/patient/chirurgie-esthetique-les-jeunes-accros-aux-injections-et-au-bistouri_5664818.html

 


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