Et si certains immigrés (ou leurs descendants) faisaient quelques efforts pour mieux s’intégrer !

par Gilbert Spagnolo dit P@py
mardi 12 octobre 2010

La question taboue mérite d’être posée : Pourquoi certains immigrés (ou certains français issus de l’immigration) ne feraient-ils pas quelques efforts pour mieux s’intégrer dans la société française ?

Pour certains cette question est complètement taboue, pour d’autres cette dernière mérite être posée sans arrières pensées.

On évoque souvent les difficultés qu’ont les immigrés (ou certains citoyens français issus de l’immigration) pour s’intégrer dans la société française.

Si vous le permettez, pour commencer je vais aborder ce délicat sujet en évoquant mon cas personnel.

Je suis né en France de parents italiens (mon père et ma mère étaient arrivés en France avec leurs parents respectifs vers l’âge de 14 ans) ils se sont mariés vers l’âge de 21 ans en 1936, et je suis né en avril 1938.

D’autres enfants ont suivis puisque je suis l’aîné d’une fratrie de 8. Depuis leur arrivés en France mes deux parents avaient un désir fou de devenir français , cela se concrétisera en février 1941 date a laquelle ils furent naturalisés. Avec cette acte de naturalisation, ma sœur et mon frère cadets et moi-même devinrent également citoyens français... (par la suite le reste de la fratrie naîtra français).

Le désir d’intégration de mes parents était très très fort, ils ne parlaient jamais en italien,... et ils ont refusés de nous l’apprendre,... ce qui fait qu’aucun des enfants n’a jamais su l’italien, c’est ainsi que des mon enfance que je me suis senti complètement français (même si parfois à l’école nous étions traités de « macaronis » !

Je peux témoigner qu’a cette époque certains français étaient xénophobes, car pour eux les étrangers qu’ils soient : italiens, polonais, espagnols venaient tout simplement « manger le pain des français » !

Concernant la xénophobie qui régnait chez certains français de souche, étant écolier à ce moment là, j’en ai fais l’ amère expérience ; Cette xénophobie je l’ai rencontrée chez certains de mes instituteurs (Pour ne pas rallonger cet article sur ce sujet, je placerais quelques lignes perso quand j’aurais l’occasion de répondre à l’un ou à l’une d’entre vous !)

Le temps et les années ont passés 28 mois d’armée (18 en Algérie) et 30 ans dans la police.,.. et depuis 22 ans retraite, mais pour moi, il n’y a jamais eu d’ambiguïté de double nationalité, ..je n’ai jamais eu le sentiment d’être assis entre deux chaise, de ce fait je ne me suis jamais intéressé par la politique italienne,...et pour les compétitions sportives je suis toujours un supporter de la France et jamais de l’Italie ,.. et bien que résidant dans le Var depuis 1982, je n’ai toujours pas éprouvé le besoin d’aller en Italie .

Selon l’INED, près de 14 millions de Français avaient en 1999 un parent ou un grand-parent immigré, soit 23 % de la population : source.

Religions et immigrés !

Les précédentes vagues d’immigrés en provenances d’Europe ( Italie, Pologne, Espagne, Portugal ) étaient en majorités de religion catholiques, ainsi les nouveaux émigrants n’ont pas eu à demander la construction de lieux de culte supplémentaires comme c’est le cas actuellement pour les immigrés d’origine musulmane qui demandent la construction de nouvelles mosquées ( demande souvent perçue comme une provocation )

Pour info, je signale que je suis favorable à la construction de nouvelles mosquées voir mon article : Mosquées oui... niqabs non !

La situation de certains immigrés en provenance du Maghreb ou d’Afrique subsaharienne !

Il faut le reconnaître certains immigrés (ou français descendants de parents d’origine immigrés) se sont parfaitement intégrés, on peut cite par exemple en politique : Rachida Daty , Fadela Amara, Azouz Begag, Yazid Sabeg, Malek Boutih, Aïssa Dermouche, (dans la même page, voir la rubrique : Préfets « issus de la diversité » [d’autres dans le domaine scientifique, ou dans les affaires voir et ici , ...mais il faut aussi le courage de reconnaître que parmi les immigrés (surtout ceux de confession musulmane)...l’intégration des garçons posent plus de problèmes que celles des filles.

Il faut noter également que certains courants de la religion musulmane ont une tendance phallocrate ,ou sexisme, ainsi concernant l’éducation scolaire certains garçons acceptent mal l’autorité et méprisent même les professeurs de sexe féminin.

Il y a aussi ces refus des cours de science, et pour les filles le refus des exercices sportifs !

Tout ces refus (bien souvent admis par les parents) sont pernicieux , car au final ils sont en général les causes de l’échec scolaire,... ou du décrochement scolaire. et force est de constater que l’échec scolaire pour diverses raisons est plus important chez les enfants issus de l’immigration du Maghreb ou d’Afrique subsaharienne. : source.

Sans bagages scolaires suffisants,.... il est difficile de trouver un emploi intéressant et bien rémunéré !

Nous l’avons vu quelques lignes plus hautes les enfants issus de l’immigration sont les plus nombreux a être en situations d’échecs scolaires,... et sans un bagage scolaire solide (surtout si on est d’origine étrangère), il est très difficile de s’intégrer dans la société ,..d’où les refus de plus en plus fréquents chez certains patrons d’embaucher des personnes issues de l’immigration.

Les bonnes « pratiques » qui favorisent l’intégration !

a) Utiliser et parler la langue du pays ou l’on vit !

Pour une personne qui désire s’intégrer et qui désir obtenir la nationalité (ou qui l’a obtenue) du pays ou elle vie, la chose essentielle est de parler correctement la langue de son pays d’accueil.

Qui n’est pas frappé par exemple dans les grandes surfaces, de voir et surtout d’entendre ces familles d’immigrés faire leurs courses et parler uniquement dans leur langue d’origine.

Comment ces dernières peuvent elles s’intégrer si dans la vie de tous les jours par commodité et facilité elles refusent d’utiliser la langue du pays ou elles vivent.

Un enfant dés sa naissance s’identifie à la langue que parlent ses parents, si ces derniers au foyer utilisent toujours leur langue d’origine, quand arrivera pour l’enfant la période scolaire, le fait de ne pas savoir parler français sera quand même un très grand handicap ... ce qui risque d’être un sérieux obstacle plus tard pour s’insérer dans la vie active.

Il est bon de rappeler que pour s’intégrer il faut quand même avoir une certaine volonté, et accepter de faire l’effort nécessaire.

b) les vêtements !

Certains adultes immigrés (surtout les femmes) du Maghreb ou d’Afrique subsaharienne sont en France depuis plusieurs années, voir plusieurs décennies,... et continuent de s’habiller avec des vêtements de leurs pays d’origine,ainsi par cette attitude, il est logique de penser...que ces personnes vivent avec leurs propres cultures,...et se refusent de s’assimiler à la culture française,du moins sont perçues comme telles par les autochtones, en outre dans une France plutôt conservatrice s’habiller ainsi engendre un handicap certain pour ceux ou celles en demandes d’emplois ! ( voir ci-dessous mon article ) :

La burqa...ce « vêtement » qui conduit au processus de désocialisation

Quelques articles ou des immigrés sont des exemples !

« Cette victoire n’est pas la mienne, mais celle de la France », ose Mahiedine Mekhissi-Benabbad avant de monter sur le podium : lien de l’article du Figaro. ( le 1er août 2010 au dernier championnat à Barcelone ) Maheidine Mekhissi-Benabbad a été sacré champion d’Europe du 3000m steeple .

La parabole un sérieux obstacle à l’intégration !

Je pense que la parabole télé soit un très grand frein pour l’intégration des familles immigrées,comment ces dernières peuvent elles s’intégrer et se sentir françaises si elles regardent constamment la ou les télévisions de leurs pays d’origines.

Avec ces paraboles, je pense que trop d’immigrés ont les pieds sur la terre de France mais la tête dans leur pays d’origine, et cela engendre le communautarisme.

Autrefois les expatriés correspondaient avec leurs familles uniquement par de rares courriers expédiés par voie postale, ou bien encore avec quelques rares appels téléphoniques ...maintenant avec les tph portables et l’internet et son système skype les communication ( paroles et images ) entre pays et continents sont choses courantes, ce qui fait que « l’effet d’éloignement  » ne joue plus son rôle,... et le sentiment « d’être toujours sur place  » demeure très fort,...sûrement pas la meilleure façon pour s’intégrer dans le pays qui vous héberge !

A Grigny ( 91 )...Une initiative pour le moins surprenante.. et à contre courant pour l’intégration !

C’est une innovation de cette rentrée 2010 à l’école primaire Gérard Philippe de Grigny, dans l’Essonne (91). Les petits écoliers (à partir de 6 ans) pourront recevoir des cours de langue arabe et de culture algérienne. Des cours prodigués par des enseignants algériens. Une manière de ne pas les couper de leur culture d’origine.

Le document de présentation envoyé aux parents est écrit à la fois en français et en arabe, car de nombreuses familles ne parlent pas le français :source.

A mon avis,pour renforcer l’intégration de ces écoliers d’origine étrangère, il serait plus judicieux d’utiliser ces heures, par des cours de français et d’orthographes par exemple.

La problématique Buqa !

Je suis fermement contre le port de la burqa, sur Agoravox, pour expliquer mon raisonnement, j’ai fais plusieurs articles, le premier il y a bientôt 4 ans :

Conclusion !

Si les immigrés à juste titre ont des droits, ils ne doivent pas oublier qu’ils ont aussi des devoirs.

Liens en annexes :

Gilbert Spagnolo dit P@py


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