Et si nous ouvrions les yeux

par panturle
mercredi 3 février 2010

Loin de moi l’idée de vouloir favoriser tel ou tel parti politique, d’ailleurs à quoi bon...

Là où certains préconisent pour la pérennité de notre système social de répartition (retraite, chômage, allocations diverses), l’augmentation des cotisations ou encore l’augmentation des délais ou des conditions attributives, une idée toute bête n’a jamais été creusée :

Pourquoi ne pas attribuer à chaque machine remplaçant des ouvriers, un nombre de cotisations identiques à celles qui auraient été versées pour ces salariés qu’elles soient salariales ou patronales.

En effet, si nous souffrons aujourd’hui d’un manque de cotisations, n’est-ce pas en partie à cause du remplacement de la main d’œuvre par la technologie ?


En agissant comme ceci, nous pourrions, à mon humble avis, récupérer nombre de cotisations à ce jour non versées, et donc renflouer des caisses de plus en plus sollicitées.
L’entreprise aurait donc le choix soit de l’humain soit de la technologie sans impact sur les cotisations à verser...

Ne serait-il pas juste, de privilégier l’humain dans sa dignité, son savoir-faire et son savoir être, à la machine au moins pour atténuer les effets de l’assistanat...

D’autre part, sous prétexte fallacieux de bénéfices et de « croissance », nous déshabillons aujourd’hui Pierre pour habiller Paul, nous cassons toutes les avancées humaines obtenues par nos anciens, au profit d’un confort hypothétique et superficiel.

Privatiser une entreprise, c’est vendre à quelques-uns uns la propriété de tous, c’est une recherche constante de profit pour payer les actionnaires, en limitant voir annulant dans certains cas la masse salariale (licenciement, fermeture d’usine etc.)
Mais le coût humain de tels agissements qu’en faisons-nous ?
C’est à tous de payer pour le profit de quelques-uns uns.

Pourquoi limiter l’éducation nationale, dans son devoir sinon pour obtenir à moyen terme une main d’œuvre sous culturée et donc de fait plus malléable...

Pourquoi limiter l’accès à la médecine, sinon pour vendre de nouveaux types de soins ou d’assistances médicalisées (assurances santé privée par exemple).

Notre 21ème siècle devient celui de l’obscurantisme économique, nous revenons au 19ème siècle à grande enjambée, tout pour le capital économique, mais que faisons-nous du capital humain ?

Le progrès ne vaut que s’il est partagé par tous, que s’il allie respect de l’Humain et croissance économique.
 

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