Et soudain, Corona disparut à 20 heures à Bordeaux

par Clark Kent
lundi 29 juin 2020

 

Le 28 Juin 2020, à 20 heures, un événement extraordinaire s’est produit et il est passé totalement inaperçu alors qu’il crève les yeux.

Ce jour-là, les moutons étaient conviés aux urnes pour désigner, du loup, du lion ou du renard, par lequel ils préféraient être tondus. Ils ne s’étaient pas précipités, car on leur avait expliqué depuis des lunes qu’un grave danger les menaçait et ils avaient compris qu’ils devaient rester confinés et accepté de transférer aux tablettes l’éducation de leurs enfants. Quand l’état de siège a été levé pour que les chtis nouvriers puissent retourner au turbin, les journaux n’arrêtaient pas de marteler que la deuxième vague arrivait et les jeux télévisés avaient renforcé les équipements écrans et les gestes barrières pour faire barrage à la contamination. Pour la consultation, les procédures-protocoles avaient amené les communes à aménager les lieux en se déguisant avec un masque, des gants et des visières, et le jour du vote, tout le monde était en scaphandre intégral.

Ainsi dons, plus de 60% des moutons ne se sont pas déplacés, ce qui montre bien leur esprit civique opiniâtre destiné à faire démonstration d’obéissance aux directives martelées par big-brother.

Reporters, électeurs, candidats, tous apparaissaient à l’écran équipés de leur muselière estampillées NF, les verts comme les bleus, les roses, les rouges et ceux qui ne sont ni l’un ni l’autre mais qui ne sont pas rien.

 

Et tout à coup, à 20 heures à Bordeaux, explosion de joie : le virus a disparu, tous ceux qui une minute plus tôt ressemblaient à des scaphandriers d’eau de vaisselle avaient jeté par-dessus la haie leurs oripeaux pour célébrer la neutralisation … de qui, au fait ?

Vous n’avez peut-être pas saisi, vous non plus, mais, alors que la presse et les zélus s’ingénient encore ce matin à décortiquer les vestiges de la « démocratie représentative » pour évaluer leur ressource, le bon peuple fêtait le retour à la liberté en montrant leurs visages épanouis de liesse et enfin débarrassés de ces masques et bergamasques.


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