Etats-Unis : le Glass-Steagall au programme des deux grands partis
par Roosevelt_vs_Keynes
vendredi 22 juillet 2016
Depuis que Lyndon LaRouche aux États-Unis, et Solidarité & Progrès et Jacques Cheminade en ont fait leur cheval de bataille, la nécessité de couper le banques en deux, c’est-à-dire le retour à une séparations stricte entre d’une part les banques d’affaires et d’autre part les banques commerciales, une réforme modelée sur la loi Glass-Steagall adoptée sous Franklin Roosevelt en 1933 et dans l’après-guerre en France, fait régulièrement surface avant les élections.
Après le candidat Martin O’Malley, Bernie Sanders avait fini par soutenir la proposition de loi pour un « Glass-Steagall du XXIe siècle » déposée par la sénatrice démocrate Elizabeth Warren. Du coup, quelque 170 économistes, et pas des moindres, avaient signé un appel pour le soutenir sur cette question.
Aujourd’hui, aussi bien Hillary Clinton que Donald Trump se démènent pour capter les voix d’une population de plus en plus furieuse que Wall Street ait transformé le rêve américain en cauchemar insupportable.
Des militants du Comité d’action politique de Lyndon LaRouche (LPAC) sur le terrain à Washington DC.
Et pour les séduire, aussi bien le Parti démocrate que le Parti républicain viennent d’inscrire cette proposition visant à museler Wall Street, dans leurs plateformes présidentielles respectives, bien qu’Hillary Clinton a souvent exprimé son opposition à tout retour au vrai Glass-Steagall et que Donald Trump n’a pas la moindre idée de quoi il s’agit.
Mais bon, les promesses n’engagent que ceux qui y croient. En France, François Hollande, aussi bien lors de l’Université d’été du PS de 2011, que lors de son discours au Bourget de janvier 2012, s’était exprimé dans ce sens, tout en abandonnant rapidement, après son élection, cette « idée très bonne, mais totalement irréaliste ».
En tout cas, rien que l’apparition du mot « Glass-Steagall » fait frémir aujourd’hui toute la presse financière de Washington et de Wall Street : la preuve