€uro : le vol du bon sens

par ObjectifObjectif
mercredi 11 juin 2014

Remplacer les z€uros par des Francs ? Et pourquoi pas par des livres ou par des sols ? Continuer l'escroquerie sous un autre nom, cela reste une escroquerie.

Pourquoi les illusionnistes mettent-ils toujours un costume comme les banquiers ? Parce qu'on ne change pas un truc qui gagne ! Les bons docteurs n'ont pas besoin de blouse blanche, seuls les publicitaires en ont besoin, du fait de votre crédulité, hélas avérée. L'important est de toujours profiter des faiblesses du public, vous diront-ils.

A quoi servent les banquiers ? Cherchez bien, aidez-moi ! Je ne trouve pas. Pour moi, ils ne servent à rien. Ou plutôt si : ils servent à cacher le résultat des vols et des escroqueries, permis par la circulation de chiffres anonymes sur des bouts de métal ou de papier.

La seule monnaie sans tromperie, ce serait de noter sur un petit carnet ce que je fournis à mes voisins, et ce que je reçois de leur part. Et eux notent ce qu'ils fournissent, et ce qu'ils reçoivent. C'était une coutume bien établie et bien rodée, qui permettait à de nombreux fermiers d'antan de conserver la preuve de leurs ventes de lait à leur coopérative, dans un « carnet de lait ».

D'autres appellent cela un JEU (Jardin d’Échange Universel ), d'autres un SEL (Système d’Échange Local), et de nombreux autres noms existent. Le principe de base est simple : chacun gère sa comptabilité personnelle, dupliquée et validée par les écritures des partenaires. Je perd mon carnet ? Aucune importance, je peux le reconstituer avec les carnets de mes anciens partenaires, tout est dupliqué. Et personne ne peut tricher sans que ce soit détecté.

Chacun assume sa responsabilité.

Vous imaginez la tête du voleur, qui me pique mon carnet, pour me « voler » le solde de mon compte ? Il va vraiment passer pour un demeuré ! Il croit que le chiffre écrit en bas de mon carnet peut servir en dehors de ce carnet ! Et il n'a pas compris qu'il pouvait écrire son propre carnet. Un vrai crétin ? Ou bien ses parents ne lui ont rien appris ?

Ceux qui ont mis des chiffres sur des bouts de métal puis sur des bouts de papier ont inventé une nouvelle forme de vol : le vol de monnaie. Et les banquiers ont créé leur métier en nous disant qu'ils empêchent de voler les pièces et les billets qui portent ces chiffres

À qui profite le crime ?

Et qui sont les receleurs ? Car finalement, les receleurs sont tous ceux qui croient à ces bouts de matière avec des chiffres dessus, et les demandent en contrepartie de leur travail : vous et moi. Nous entretenons le système en demandant ces chiffres sans valeur contre notre travail.

Le plus triste, c'est que bien des gens sacrifient leur vie à obéir pour faire un travail dont ils savent bien qu'il est au mieux inutile, et le plus souvent dangereux. Tout cela parce qu'ils veulent ces chiffres sur des bouts de papiers : ils acceptent de croire que l'on ne peut pas vivre sans chiffres...

Les mêmes passent leur temps à se plaindre de tout, à dire que rien ne va et que rien ne change : le syndrome de la victime éternelle. Si l'enfer n'était pas sous terre, selon ce que l'on m'a dit, je croirais bien qu'ils sont déjà en enfer.

Et ils aiment ça, puisqu'ils continuent ! Prenez-vous conscience du ridicule de la situation ?

« Tu dois accepter et comprendre que tu es complètement responsable de ta vie. Si tu n'aimes pas les conséquences de tes décisions, tu n'as qu'à changer tes choix et tes décisions. » Lise Bourbeau http://www.babelio.com/livres/Bourbeau-Ecoute-ton-corps-tome-1/44046

Mais quelle décision avons-nous pris ? Quel choix avons-nous fait qui entraîne ces conséquences de soumission et d'esclavage de fait ?

Chaque jour, chaque mois, nous acceptons des chiffres sur des bouts de papier, et nous ne comprenons pas ces chiffres.

Combien cherchent à comprendre ces chiffres ? Qui a lu, ne serait-ce qu'une seule fois, la loi qui définit ces chiffres ?

Ces chiffres sont un contrat, et il est dangereux d'accepter un contrat que nous n'avons ni lu ni compris.

Si vous voulez changer, agissez. Il suffit de prendre un petit carnet et de commencer à noter, soi-même et avec quelques voisins pour commencer. Imaginez les conséquences si tout le monde commence à faire cela au quotidien, à faire grossir un nouveau système monétaire citoyen.

Si, en notant ce que vous fournissez, vous donnez le résultat de votre travail à votre voisin au lieu de le donner au banquier, le pouvoir du banquier s’arrête, et nous travaillons et nous mangeons encore tous : entre nous.

Car sur un carnet de compte personnel, la seule manière d'obtenir un compte positif est de vendre, son travail ou des ressources : c'est bien ce que tout le monde fait aujourd'hui. Tout le monde ? Non, aujourd'hui, les banquiers ont le droit de mettre n'importe quel chiffre sur leur compte ! Sans travailler, exactement comme un faux-monnayeur. C'est la création des z€uros, des £, des $ ou des Fr. par le crédit bancaire, et c'est ce qui enlève toute valeur à ces chiffres artificiels.

Si chaque citoyen utilise chacun son carnet, les banquiers aussi doivent utiliser un carnet, et ils ne peuvent plus inventer des chiffres : c'est tout simple.

Quand c'est simple, c'est aussi plus sûr.

Avez-vous remarqué comme les illusionnistes aiment compliquer les choses, avec plein de paillettes et un beau costume... de banquier ?


 

Retrouvez le bon sens, c'est lui qui vous a été volé !

Vous êtes libre de changer aujourd'hui.

http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/changement-de-comportement-ce-45090


 

Aujourd'hui, on peut utiliser des système informatiques pour gérer les carnets individuels plus facilement. C'est une des fonctions dont la fiabilité est très bien démontrée par le logiciel libre et ouvert de bitcoin : c'est un résultat utile en lui-même, même si bitcoin a d'autres défauts, car bitcoin reste une monnaie centralisée.

Il s'agit de vous faire réfléchir, pas de vous donner une solution toute faite !

 

Voici des articles sur les mécanismes de création des chiffres des z€uros :


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