« Faites comme Christophe Barbier : arrêtez de penser, lisez l’Express. »

Christophe Barbier, est un journaliste Français né en 1967, directeur de la rédaction de l’Express, reconnu par l’éternelle écharpe rouge qu’il porte autour du cou, comme la cape d’un preux chevalier. Il a fait l’Ecole normale supérieure et est diplômé du MS MEDIA depuis 1992. Journaliste politique au Point puis à Europe 1, il entre à L’Express en 1996, et en devient le directeur de rédaction en 2006. Il participe également à de nombreuses émissions politiques sur France 5 avec Yves Calvi, ou encore avec Eric Zemmour, sur I-Télé, avant de passer un accord avec LCI ou il anime une interview quotidienne depuis 2006.

Grand défenseur public de l’idée d’un journalisme engagé mais non partisan , il a soutenu, sans se cacher, le « oui » à la Constitution européenne et le Pacte écologique de Nicolas Hulot. En coulisse, ce grand amateur de théâtre est encore sous les feux des projecteurs, comme sur cette scène de théâtre, où il est monté, il y a toute juste un an, pour jouer le mari cocu d’un veaudeville de Georges Feydeau. Une première qui lui valut les éloges de la critique artistico-politique, et qui le poussa à diriger une troupe de théâtre, L’Archicube, composée d’anciens de Normale sup’’ qui auraient bien voulu être des artistes...

 

En 2007, fameuse année de l’avènement du Président Sarkozy, il est le plus vaillant défenseur, auprès des magistrats et dans les médias, de la réforme du cadre judiciaire menée par Rachida Dati, avant de descendre la sulfureuse ministre à propos de ses diplômes et son CV, toujours via le même support, lorsqu’elle n’était plus banckable.

Les premiers concernés par le massacre des institutions judiciares n’eurent, de toute façon, pas beaucoup d’occasions d’être aussi prolixes que Barbier sur le sujet, tant le défenseur médiatique de la réforme du moment s’acharna sur la tâche, occuppant l’espace médiatique pour délivrer la "vraie information indépendante" partout où il le pouvait. Barbier se fendra même d’un éditorial dans son journal, intitulé " l’Autre Réforme ", que de nombreux juristes ont lu comme l’ode à "l’autre justice mais sans vous ". Maître Eolas dans son blog, le journal d’un avocat, a d’ailleurs édité un billet qu’il ne faut pas manquer de lire et qui fait le point sur cette prise de position d’un journaliste envoyé spécial de l’Elysée...

 

Un journaliste-godillot ! ?

 

En tous les cas, depuis son rapprochement, un temps officieux, avec le couple le plus glam’ de France, les communications du journaliste, deviennent les points de vue de l’Elysée, rapportés sans ambiguités. Ainsi, lorsque Christophe Barbier soutient la réforme des universités, il le fait savoir et comme il a pignon sur rue et ses entrées par les grandes portes, c’est dans une chronique filmée du 3 février 2009 sur LCI, à la maison en somme, qu’il est le plus virulent, accusant les enseignants-chercheurs de ne pas accepter d’avoir un patron ou d’être contrôlé, en bref, ces chercheurs érudits et indépendants ne supporteraient pas « qu’on mette le nez dans leur tambouille (...)ils ont peur de se regarder eux-mêmes (...)égaux dans la médiocrité ».

 

Nicolas, je te vois ! 

 

En réalité, c’est en 2008, année de toutes les gloires, que cet écrivain-comédien-journaliste lança véritablement sa carrière publique de " chef-rédac pipolitique ", en obtenant la première interview de la Première Dame de France. En exclu, et rien que pour lui, les premiers balbutiements de la toute fraîche Carla Bruni-Sarkozy lui permettent de réaliser les meilleures ventes de son journal au grand dam de son rival FOG, à la tête du Point , contre qui il mène un duel à coup de billets d’humeur assassins et de chiffres d’affaire, via leur blog respectif. Des réponses de berger à la bergère qui font mouche et pshhttt dans le paysage virtuel, mais ça entretient la verve de nos éminences journalistiques en attendant qu’ils nous informent sur l’état réel du monde.

 

Loin de ces petites considérations mesquines, et fort des chiffres de vente de son journal, cette année là, au comble du bonheur, Christophe Barbier épouse la directrice de communication d’Hermès en grande pompe et en présence de Madame Sarkozy, devenue son amie pendant que Le Président, absent pour cause de crise financière, est en mission aux States. C’est aussi en 2008 qu’il co-réalise un documentaire pour France 2 sur le passé pétainiste de François Mitterrand, intitulé " Mitterrand à Vichy".

 

Avec un tel parcours, on attendait l’apothéose et elle se réalise le 19 février 2009, il y a quelques mois à peine, lorsque, en pleine crise antillaise, dans son éditorial intitulé "Créolitude",  Christophe Barbier écrit ce qui suit sans susciter la moindre réaction parmi ses confrères les plus engagés :

 

 

Ces gros cons de négros d’antillais ex-esclaves, ingrats de surcroît, apprécieront à sa juste valeur ce compliment, en forme d’encouragement, venu droit du coeur "d’un journaliste non partisan, mais engagé". C’est lui qui le dit. Moi je dis qu’il est engagé dans la voie servile des mondains et des riches, des faux-culs méprisants, néocolonialistes affichés, qui se permettent de nous donner des leçons d’agriculture à nous, les bamboulas, qui avons inventé la complainte dans les champs de coton, alors que nos propres terres labourées par nos ancêtres depuis des siècles et des siècles, furent laissées en friche par leurs fainéants propriétaires qu’on chassa à coup de fouet et pour l’éternité.

 

Aïe Men !!

 

Alors, puisque personne ne vous l’a encore dit, monsieur Barbier, ces Français des Tropiques ne sont plus vos esclaves depuis longtemps, et vos propos les dénigrant sont indignes d’un journaliste non partisan et engagé...

 

Mais engagé par qui ?

 

La réponse fuse d’elle-même comme une évidence, lorsqu’on se rend compte qu’aujourd’hui, l’envoyé express, reporter notoire de terrain laissé en friche par les pleutres, n’oubliant jamais de négocier la meilleure place au commerce des indignations à la moindre agitation de banderole, se fait filmer, cette fois, devant un panneau électoral, "taggé" pour l’occasion de signes d’arrière-garde, par les résistants de la 25ème heure dont Barbier se veut le front visible et valeureux, là devant l’affiche vandalisée d’une liste aux européennes. Tout ça dans le but de dénoncer les bulletins de vote de cette liste pour des raisons de droit obscur et dont l’objectif essentiel est d’appeler à empêcher leur dépôt dans les bureaux de vote "avant dimanche."

 

Le journaliste spécialiste es réforme du droit n’est pas sans ignorer qu’il n’existe aucun moyen LEGAL ou démocratique, d’arrêter l’envoi et l’utilisation des bulletins de vote d’une des 160 listes qui a présenté ses candidats, conformément au code électoral et qui a reçu la confirmation officielle de son dépôt de liste, qui a donc été acceptée démocratiquement et en toute légalité, par la Garde des sceaux. A moins que, dans son prochain édito, monsieur Barbier nous apprenne que l’islamophile génétique, Rachida Dati, a laissé passer sciemment une liste antisémite pour soutenir cette idéologie en secret par tribalisme ou parce-qu’elle serait menacée d’une fatwa ?

 

De toute façon, un tel APPEL de la part d’un journaliste soi-disant non partisan, décrédibilise définitivement celui qui, à coups d’éditos cire-pompes, à déjà notablement égratiné l’éthique de sa profession mais surtout fait craindre le scrutin déloyal, conforme à l’usage des urnes qui en serait fait dans un "Haïti Bis" par exemple.

Il est donc mal placé pour donner des leçons de déontologie ou de morale et encore moins bien positionné sur l’échelle des valeurs du " vivre ensemble" pour pratiquer des jugements sur le racisme de l’autre quand le sien n’est simplement pas condamné, voire veut passer inaperçu...Mais ce n’est pas possible pour le lecteur un tant soit peu critique qui, par exemple, au moment de l’opération plomb durci, alors que les faits se révèlent d’eux-mêmes aux yeux du monde, peut lire du Christian Barbier toujours non partisan et pacifiste nous demandant de comprendre la "riposte disproportionnée" d’Israel sur les civils de Gaza et nous implorant de voir ces masacres d’enfants comme " une guerre juste, juste une guerre(...)qu’ Israel à raison de mener (...) pour nous "

 

Merci beaucoup, mais on ne vous a rien demandé, nous, les nous d’ici. Quoiqu’il en soit, on verra ce qu’en diront les tribunaux internationaux saisis par les différentes associations de juristes ou par de simples citoyens écoeurés mais regroupés par leur nausée. Peut-être que madame Taubira aura lu une copie quelconque multidiffusée, de l’éditorial créol de Monsieur Barbier, et peut-ête trouvera-t-elle l’occasion de mettre en application, la loi la plus inusitée de France.

Il y aura bien un négro du barreau qui se sentira investi par la cause, à moins que ces mafieux macoutes n’utilisent leur robe d’avocat que pour confectionner des lianes textiles afin de les revendre à des compatriotes moins diplômés, naïfs et doux-rêveurs, ce qui conformément aux éléments pertinents que nous délivrent LE JOURNALISTE Barbier sur ces Français des Tropiques est tout à fait plausible...Créole attitude oblige !

 

 

SOURCES : Journal d’une avocat - http://maitre-eolas.fr/?q=barbier - vidéo éloquente : les protestataions des enseignants chercheurs est totalement injustifiées http://tf1.lci.fr/infos/podcast/analyse_barbier/0,,4245310,00-le-commentaire-p%3E%20olitique-de-christophe-barbier-du-3-fevrier-.html - mariage de Christophe Barbier avec Yamini Kumar-Cohen -http://www.voici.fr/potins-people/les-potins-du-jour/carla-bruni-sarkozy-au-mariage-de-christophe-barbier-249455# - wikipédia -
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