Famille Woerth : des conflits d’intérêt à la pelle
par Imhotep
jeudi 15 juillet 2010
Cette affaire Bettencourt Woerth qui arrive par l’épouse ne semble pas être la seule qui génère un conflit d’intérêt. Il y a un autre aspect de la famille Woerth qui génère un tout autre conflit d’intérêt tout aussi réel celui-là : le poste de ministre du budget et ses relations directes et par son épouse avec le monde hippique
On a récemment appris que le ministre du budget de l’époque, l’immaculé Eric avait accéléré la vente d’une parcelle de 57 ha des domaines contenant à Compiègne un golf et un hippodrome. Cette vente fut faite dans des conditions qui posent des questions comme : quelle était la nécessité de vendre dans l’urgence ? La société hippique qui l’a achetée est-elle propriétaire, comme le dit Woerth, des bâtiments alors qu’elle n’est que locataire et que la loi stipule que dans le cas de construction sur un terrain loué à la fin du bail les bâtiments appartiennent au loueur et non au bailleur ce qui modifie considérablement les déclarations ?
L’on sait que dans cette histoire ce que dit le président de la SCC (Société des Courses de Compiègne) (Le Monde) : Antoine Gilibert, qui s’est dit choqué par cette "accumulation de contre-vérités", a ajouté que son association courait sur l’hippodrome depuis plus d’un siècle. S’il n’y a pas eu d’appel d’offres, c’est tout simplement parce que "nous étions les seuls à pouvoir acheter" ce site dont le terrain est "inconstructible" et qui est réservé "aux associations sportives", assure-t-il sur RTL, ajoutant que le prix de 2,5 millions, loin d’être faible, lui a au contraire paru "cher". Il a également précisé que s’il s’avère être l’un des dirigeants de France Galop, association dont Florence Woerth, épouse de l’actuel ministre du travail, fait partie, il "n’a jamais vu" le couple Woerth.
Vous ne rêvez pas le co-dirigeant de France Galop dont Florence Woerth a fait partie, alors que Woerth est maire de Chantilly où il y a un hippodrome, n’a jamais vu le couple Woerth ! Celui-là doit être le frère jumeau de Nicolas Sarkozy : mensonge et arrogance. Voici ce qu’écrit le Courrier Picard :
Mais de ça, comme du rachat, le président Antoine Gilibert, propriétaire de trois maisons de retraite dans la ville, dont la prestigieuse résidence du Rond-Royal dans le quartier le plus huppé, voudrait parler le moins possible.
Préférant évoquer les investissements qu’il a réalisés pour améliorer l’hippodrome.
Las, le Canard enchaîné s’est mis sur le coup. Dans son édition d’aujourd’hui, il affirme, documents à l’appui, que l’Office national des forêts (ONF) n’aurait jamais dû vendre un terrain qui lui appartenait depuis des lustres. En vertu d’une ancienne loi du code forestier, visant à éviter le morcellement des domaines.
Tandis que le Courrier picard obtenait des confidences. « Même les plus proches du maire n’ont rien su de cette vente. Mais lors de l’assemblée générale de la société, le président a chaleureusement remercié Éric Woerth », raconte cet élu sous couvert de l’anonymat.
Grand connaisseur du milieu hippique puisqu’il est aussi maire (UMP) de Chantilly, Éric Woerth a personnellement supervisé cette affaire qui relevait de son ministère. Le 29 octobre 2009, il a pris la plume pour confirmer au président Gilibert que l’État était bien d’accord pour vendre.
Vous avez bien lu : ce président qui n’a jamais vu le couple Woerth a remercié chaleureusement l’époux et a reçu de lui un courrier confirmant que l’Etat est bien d’accord pour vendre. La simple déontologie, l’éthique, l’intégrité aurait voulu, ayant une épouse dans le milieu hippique que le ministre du budget se tînt hors et très loin de cette affaire. C’est un évident conflit d’intérêt. Mais le Courrier Picard ne s’arrête pas là :
Un prix qui frise l’indécence, à deux pas du très riche quartier du « triangle d’or », pimpantes villas et grosses maisons bourgeoises à l’orée de la forêt de Compiègne, où la moindre parcelle s’arrache... à prix d’or.
Pour à peine le prix d’une belle propriété dans le secteur, l’association, elle, a acquis d’un coup les 57 hectares du champ de courses et ses 5 000 m² de bâtiments !
Dont le magnifique pavillon de style anglo-normand (587 m²) qui abrite la salle des balances et les locaux administratifs de l’hippodrome...
« Même pas le prix de notre seul club house », s’étonne ce membre du golf qui partage une partie des terrains avec les courses. Une cohabitation qui a tourné au vinaigre.
[…]
Curieusement, sa lettre est datée trois mois avant que la communauté d’agglomération présidée par Philippe Marini, sénateur-maire UMP de Compiègne, ne lève de son côté tout obstacle, en renonçant à son droit de préemption... Comme si tout était réglé d’avance ?
Surtout, s’étonne le Canard, Éric Woerth évoque une clause d’intéressement entre la société des courses et l’État, dans l’hypothèse où des plus values seraient réalisées sur la revente de parcelles. Il garantit la continuité de l’activité hippique, mais le golf a disparu.
Et dans l’acte de vente établi en préfecture le 17 mars 2010, l’hippodrome est aussi assuré de son maintien pendant 50 ans. Tandis que la continuité du golf s’entend « accessoirement ».
Question : combien rapporterait la revente des 6 hectares du golf à 300 mètres du château ? Cet agent immobilier s’étouffe. « À ce niveau-là, dans un tel quartier, il n’y a tout simplement pas de limite de prix... »
Or entre la Société des courses et le golf, la tension est à son comble depuis qu’Antoine Gilibert veut faire plier les golfeurs avec des baux d’un an renouvelable selon son bon vouloir.
Écœurés, neuf des onze membres du bureau du golf ont démissionné. L’affaire se terminera devant le tribunal le 16 septembre. D’ici là, l’assemblée générale aura déjà désigné un nouveau président. Un ami d’Antoine Gilibert bien sûr...
On voit tout l’intérêt de la transaction avec ce golf en sursis. On note la clause de plus value partagée en cas de revente. Comment pourrait-il y avoir des plus-values, selon le président de la SCC, puisqu’il estime que c’est vendu trop cher ? Et c’est un bon moyen de se protéger : vous voyez on partagera les plus-values s’il y en a. Mais cela peut aussi vouloir dire qu’il y aura des plus values et que la SCC est d’accord pour partager une partie du gâteau avec l’Etat qui lui aura permis d’avoir le gâteau.
Vous remarquez donc que tout l’entourage de la famille Woerh est fait de fantômes qui ne se croisent jamais. Gilibert, Maistre, Woerth ne se croisent jamais, ne se connaissent pas et mentent de la même manière. Cette accumulation invraisemblable de mensonges en devient écœurant.
Ne nous arrêtons pas en si bon chemin car ce petit monde hippique se sert étrangement les coudes. On découvre que Woerth c’est comme une voiture aux teintes grises, délicates et de bon goût, de bonne cylindrée, sans être tape-à-l’œil, elle est astiquée et brille avec distinction tout en se garant à l’ombre, mais dès que vous ouvrez le capot vous êtes assailli par l’odeur de cadavres en décomposition.
Un article stupéfiant de l’Express du 7 juillet, qui passe au travers à cause de tout ce tohu bohu autour de Woerth nous apprend les liaisons dangereuses de la famille Woerth et du monde hippique. Il s’agit de divers points majeurs de la législation :
- la loi Tepa
- les paris en ligne
Pour ces deux lois, l’immaculé Eric est en première ligne comme ministre du budget.
Nous savons maintenant que l’épouse Woerth a créé une société de course hippique exclusivement réservée aux fortunées épouses :
Nous sommes le 28 octobre 2008, à Neuilly-sur-Seine, dans les bureaux de Clymène, la société en charge de gérer la fortune de Liliane Bettencourt, héritière de L’Oréal. Florence Woerth, alors directrice des investissements de Clymène, tient une assemblée générale extraordinaire. Non pour le compte de sa richissime patronne, mais pour ses affaires personnelles, où flotte un parfum de courses hippiques et de défiscalisation.
Autour de la table sont en effet réunis les actionnaires d’Ecurie Dam’s, une société créée par l’épouse d’Eric Woerth en mai 2008. Son objet ? Acheter, élever et faire concourir des chevaux de courses. Ses propriétaires ? Exclusivement des femmes, et non des moindres.
Mariée au maire de Chantilly, Florence Woerth a fondé sa petite entreprise en compagnie de quatre égéries du luxe et du hippisme : Nathalie Bélinguier, épouse de Bertrand Bélinguier, P-dg du PMU jusqu’en avril 2009 ; Réjane Lacoste, à la ville Mme Michel Lacoste, le président du célèbre groupe au crocodile ; Dominique Ades-Hazan, qui dirige, avec son mari, un groupe de prêt-à-porter haut-de-gamme ; enfin Nicole Seroul, femme de Jean-Claude Seroul, président d’honneur du syndicat des propriétaires de chevaux de courses au galop.
Vous remarquez tout de suite l’épouse du PDG du PMU (PDG jusqu’en avril 2009), celle du président honoraire du syndicat des propriétaires de chevaux et que cela se passe dans les locaux de la veuve dorée (avec son accord ?) - le monde est bien petit. Mais cela va s’agrandir : Hermès (Caroline Guerrand-Hermès, héritière du groupe Hermès), les Haras nationaux (Emmanuelle Bour-Poitrinal, première directrice générale des Haras nationaux).
Il faudrait être aveugle pour ne pas voir de conflit d’intérêt quand l’épouse du ministre qui va traiter des jeux en ligne crée une société avec comme actionnaire première l’épouse du président du PMU !
Cette société n’est pas seulement l’amour des chevaux c’est aussi un moyen d’échapper à l’impôt pour les grandes fortunes. Grâce à la loi TEPA (œuvre de bienfaisance sarkozyaque) on peut abaisser ses impôts de 75 % jusqu’à concurrence de 50 000 € en l’investissant dans des PME. Or une écurie de course est-elle vraiment une PME. Combien d’emploi sont-ils vraiment créés ? La suite devient plus intéressante débat de l’AN : M. Gilles Carrez, rapporteur général. À l’époque, en juillet 2007, j’avais déjà mis en garde sur les risques d’abus, ce qui n’a pas manqué de se produire.
Nous avons longuement réfléchi à la question, monsieur le ministre et, si nous jugeons l’amendement de Nicolas Forissier excellent, c’est d’abord parce qu’il permet de limiter ces abus et ensuite parce que le segment qui manque le plus de fonds propres est celui des entreprises en amorçage, vers lequel il réoriente le dispositif de juillet 2007.
Il faut noter deux points :
- ce dispositif a pour objet d’aider à l’amorçage de PME
- et qu’il y avait de possibles abus vus dès 2007.
Amorçage veut donc dire qu’il y a une extension possiblement importante de l’activité de la PME. On voit tout de suite que l’écurie de course, avec des montants d’investissement limités (360 00 euros pour des chevaux de courses qui peuvent valoir plusieurs millions) qu’au grand jamais cette défiscalisation de 75 % ne pourra servir d’amorçage à un fort dévelopement. Il s’agit bien d’un évident détournement de la loi initiée juste après le vote par l’épouse du minsitre du budget agissant en parfaite connaissance de cause dans les locaux de l’actuelle 3ème fortune de France et première contribuable, fraudeuse avérée. Si là il n’y a pas un mélange des genres je veux bien que le grand Cric me croque. Il évident que l’épouse de son époux, l’immaculé Eric, n’aurait jamais dû constituer cette écurie de course. Jamais tant que son époux était ministre du budget. Il s’agit là d’un détournement de la lettre de la loi. Et comme je le disais en parfaite connaissance de cause parce que : Mais le ministre, dont le cabinet n’a pas répondu à nos questions, ne se prononce pas sur le bien-fondé de cette innovation des gérants de patrimoine : assimiler une écurie de groupe -réunissant plusieurs actionnaires- à une PME, afin de pouvoir profiter du rabais d’ISF. Parmi les plus en pointe sur ce créneau : une filiale du groupe Banque Populaire Caisse d’Epargne (BPCE), la Banque Privée 1818, spécialisée dans la gestion de fortune. Là où travaillait Florence Woerth jusqu’à son entrée chez Clymène, à l’été 2007. "Des écuries de groupe, gérées comme des petites entreprises, permettent de rentrer dans le monde des courses hippiques tout en réalisant une bonne opération financière", indique la banque 1818 dans sa communication. Et un peu plus loin : "Avec des champs aussi prestigieux dans le monde entier que Chantilly, première ville du cheval en France, ou Longchamp, il n’y a pas plus ludique pour voir courir son capital !"
Ce mélange des genres s’accentue quand France Galop intervient. France Galop, Florence Woerth en fut membre. France Galop possède en commun avec Cheval Français 70 % du PMU (France Galop, la société qui organise toutes les grandes courses de plat et d’obstacle en France, et détient avec Cheval Français (son homologue pour le trot) près de 70 % du PMU.). France Galop où l’on retrouve étrangement, Antoine Gilbert, qui n’a jamais rencontré le couple Woerth. Et lorsque l’on regarde de plus près la législation des jeux en ligne on devient stupéfait :
Prenons la loi sur les jeux d’argent et les paris sportifs en ligne, dont Eric Woerth, en tant que ministre du Budget, a été le principal architecte et promoteur. France Galop et sa filiale, le PMU, se déclarent enchantés de son travail. "Le projet de loi est extrêmement positif et très favorable à l’institution des courses", rappelait Edouard de Rothschild, le président de de France Galop, dès le 30 mars 2009.
Mais on n’est pas au bout de nos surprises. Un peu comme Pérol et les banques voici ce qui se passait au sein du ministère de l’immaculé Eric qui semblerait avoir outrageusement avantagé ceux qu’ils ne connaît pas et qui ne le connaissent pas :
Il est vrai que Bercy n’a pas lésiné sur les compensations accordées à la filière hippique. Le PMU a obtenu la permission de diversifier ses activités en proposant des paris sportifs en ligne ; la taxe sur les paris en dur (la version papier) a été abaissée de 11,5% à 7,5%, soit un cadeau annuel, pour le PMU, estimé à une grosse centaine de millions d’euros - et autant de moins dans les caisses publiques ; les opérateurs de paris hippiques en ligne devront verser aux organisateurs des courses, France Galop et Cheval Français (pour le trot), une redevance comprise entre 7,5% et 9% du montant des paris récoltés ; le taux de retour aux parieurs est plafonné à 85% de leur mise, ce qui limite la concurrence et assure une marge encore plus confortable au PMU.
Enfin le gouvernement s’est apparemment engagé à maintenir le monopole du PMU sur le réseau en dur, les bons vieux bars PMU. "Il faut savoir que, dans la phase en amont de ce projet de loi, la fin du monopole du PMU a été négociée par la filière hippique, notamment par le président de France Galop, avec la contrepartie que le PMU puisse prendre des paris sportifs (...) Et aujourd’hui, comme on me l’a confirmé récemment à Bercy, les Etats sont plus déterminés que jamais à ne pas ouvrir le réseau en dur", confie Hubert Monzat, le directeur général de France Galop, dans une interview à Paris Turf, le 14 février 2010.
Celui-ci est particulièrement bien placé pour obtenir des assurances de Bercy et d’Eric Woerth, avec qui il a longuement travaillé. Sous-préfet de Senlis, entre 1999 et 2002, Hubert Monzat avait mobilisé les financements du prince Karim Aga Khan IV, propriétaire d’une prestigieuse écurie de chevaux, pour la rénovation de l’hippodrome et du château de Chantilly, ville dont Eric Woerth est le maire depuis 1995. Ensuite, en juin 2007, Hubert Monzat a été recruté par Eric Woerth au ministère du Budget, avec le titre de conseiller spécial, et la mission de préparer la loi sur les jeux d’argent et les paris sportifs en ligne...
Le PMU, grand gagnant
Ayant contribué à une loi très favorable à France Galop - de l’avis de son propre président, Edouard de Rotshchild, Hubert Monzat a ensuite été nommé, en juin 2008, directeur général de cette même société. "Rien à voir avec son rôle au ministère du Budget, même si son expérience de l’ouverture du marché des paris en ligne a pu constituer un plus. Mais la raison première, c’est que M. Monzat est un très fin connaisseur du monde hippique. Du reste, nous lui avions proposé le poste deux fois déjà, en 2002 et 2007", précise-t-on chez France Galop. Quoi qu’il en soit, la promotion d’Hubert Monzat a été rendue possible par la démission, quelques jours plus tôt, de son prédécesseur, Emmanuelle Bour-Poitrinal. Laquelle est ensuite devenue actionnaire de l’écurie Dam’s de Florence Woerth.
Autre grand gagnant de la loi sur les paris en ligne : le PMU, filiale de France Galop. Avec, ici encore, des connexions entre la tête de l’entreprise et l’écurie de Florence Woerth. L’une des co-fondatrices et co-actionnaires de Dam’s est en effet Nathalie Bélinguier, épouse de Bertrand Bélinguier, p-dg du PMU jusqu’en avril 2009. Celui-ci vient de prendre la présidence de la toute nouvelle Fédération française des entreprises de jeux en ligne (FFEJEL), chargée de veiller aux intérêts de ses membres, notamment en incitant les pouvoirs publics à lutter contre la concurrence indésirable.
Vous avez noté ce nom : Hubert Monzat qui est un bon cavalier. L’immaculé Eric recrute au ministère celui qui l’a aidé a avoir le soutien financier de l’Aga Khan, figure mythique et romanesque, milliardaire amoureux des chevaux. Pour le remercier d’avoir très bien travaillé pour le PMU et France Galop il en est remercié en devenant directeur général de ce dernier. Avec du mauvais esprit on pourrait voir là quelques beaux conflits d’intérêts : engager un lobbyiste hippique et des paris pour préparer une loi sur les paris en ligne, homme d’influence dont est redevable le ministre pour son intervention pour la rénovation du château et de l’hippodrome de Chantilly à coup de millions, loi qui favorise par un cadeau fiscal le PMU, filiale de France Galop qui lui offre ensuite le poste de directeur général. La boucle est bouclée.
Monzat et Woerth vont-ils nous dire qu’ils ne se connaissent pas ? Que va-t-on nous répondre si nous posons la question des divers conflits d’intérêts ? :
- épouse d’un ministre du budget qui détourne l’esprit de la loi en fondant une société de course bénéficiant de niches fiscales avec des partenaires dont les époux sont engagés ou elles-mêmes directement engagées dans le milieu hippique dont va dépendre de nouvelles lois sur les paris en ligne,
- recrutement de l’homme en conseiller spécial auprès du ministère, homme qui a aidé le minsitre à obtenir des fonds de l’Aga Khan pour rénover sa ville, recruté pour préparer une loi sur les paris en ligne, homme qui ensuite sera recruté par un des bénéficaires de cette loi
Voici un très lourd conflit d’intérêt qui risque de passer à la trappe, comme les deux autres affaires où le nom d’Eric Woerth et de l’UMP sont cités : l’affaire Peugeot et ses lingots, l’affaire Wildenstein et sa fraude fiscale.
N’oublions jamais :
- l’affaire Karachi
- l’affaire GDF
- l’affaire Tapie
- l’affaire Cleartream
- l’affaire Bettencourt
- l’affaire Wildenstein
- l’affaire Peugeot
- l’affaire de la Jatte
- l’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007
Sarkozya delenda est !
Vignette course hippique Wikipédia