Faut-il s’alarmer de l’inflexion actuelle de la natalité ?

par CNAFAL
vendredi 6 novembre 2015

Baisse des naissances de 2,75%, mais l’année n’est pas finie ! Et la France reste toujours championne d’Europe ! Le CNAFAL, en matière démographique, s’est toujours gardé de surréagir par des discours catastrophiques, en phase d’ailleurs avec la plupart des démographes, qui, sur le sujet estiment qu’il faut plusieurs années de recul ! C’est pourquoi, dans les facteurs qui agissent sur la prudence des couples en matière de procréation, le CNAFAL met en avant :

Tout cela dénote des conditions de vie qui se sont dégradées, qui ne favorisent pas la stabilité des couples et la projection sur l’avenir… ! Bref la confiance en l’avenir !

Le CNAFAL l’a déjà dit, on ne fait pas des enfants pour de l’argent, même si l’on peut regretter que la politique familiale ne compense qu’entre un quart et un tiers du coût de l’enfant ! Ce qui situe toujours la France au meilleur niveau européen et il était normal d’introduire plus de justice sociale, au cœur même de la politique familiale. Le CNAFAL ne renie pas ce qu’il a déjà dit !

A la vérité et pour éviter les manipulations, disons clairement que le nombre de naissances dépend d’abord du nombre de femmes en âge de procréer. Or, l’inflexion est due à une baisse du nombre de femmes en âge de procréer depuis quelques années ! Ce qui veut dire que le résultat actuel est un bon résultat et la chute de la natalité ne veut pas dire chute de la fécondité !

Enfin, le CNAFAL souligne que les jeunes générations sont de plus en plus attachées à la conciliation vie familiale/vie professionnelle et par récurrence, le partage des tâches ménagères, domestiques et de maternage est une exigence ! C’est la raison pour laquelle le CNAFAL approuve aussi le partage du congé parental.


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