Faux arguments mais vraie répression

par barbarossa
mercredi 6 septembre 2017

Depuis plusieurs décennies les données statistiques nous montrent une baisse significative des morts suite à des accidents de la circulation.

On ne peut que s’en réjouir.

Cette baisse est un motif de fierté pour tous les gouvernements qui la présentent comme le résultat de la répression (eux ils parlent de prévention) routière.

Rien n’est moins vrai.

Car si c’était le cas, cette baisse serait pondérée et calculée selon plusieurs facteurs tels que le nombre des véhicules en circulation, le kilométrage moyen parcouru, le kilométrage total du réseau routier et son état, la vétusté du parc automobile, les conditions climatiques, la vitesse du vent et l’âge du capitaine ; le tout exprimé en pourcentage.

Or, malgré l’augmentation constante des véhicules en circulation la mortalité a chuté en chiffres réels.

Même quand l’introduction des 35 heures a mis d’un coup plus de monde sur la route.

Les facteurs qui ont déterminé cette amélioration sont connus depuis longtemps.

Pour rappel :

Rentrent dans la statistique des tués sur la route les personnes qui décèdent entre le moment de l’accident et 6 jours après (ce laps de temps était en discussion, je n’ai pas l’info qu’il ait été changé).

Mais actuellement on a pratiquement amélioré tout ce qui pouvait l’être.

Il ne reste que peu de marge.

Par conséquent les accidents mortels vont peut-être baisser en pourcentage mais logiquement augmenter en chiffre réels au rythme de l’augmentation du trafic.

Et l’Etat va encore sévir. Et nous faire passer à la caisse. C’est dans les tuyaux.

 


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