Femmes au secours des cultes !

par houakel
samedi 5 juin 2021

Pour un esprit éclairé, les religions qu’elles soient monothéistes ou polythéistes, sont ce que l’homme peut produire de pire en termes de pensée. On les prend dans tous les sens on n’y trouve aucun bénéfice pour l’humanité. Des bénéfices certes, mais toujours pour une caste ou pour un groupe bien déterminé au détriment du reste. Elles divergent parfois sur certains points. Mais il y a un point sur lequel elles convergent toutes, c’est la place qu’elles réservent à la femme. Elles conviennent toutes qu’il faut l’opprimer et la soumettre à l’homme. D’ailleurs, les dieux ne s’adressent jamais aux femmes. Même quand il leur arrive de traiter de celles-ci, ils s’adressent aux hommes pour leur dire comment faut-il les gérer et les manier – J’utilise le verbe manier parce que les religions considèrent que la femme est un objet -. En d’autres termes, la femme n’est pas un être humain ou tout au mieux, elle n’est pas et ne sera jamais un adulte. La doctrine religieuse quelle qu’elle soit, met d’office la femme sous l’autorité de l’homme. Et ainsi, elle l’exclut du champ de l’égalité et de la fraternité humaine puisque l’humanité est réservée aux seuls hommes.

 

Pour un esprit éclairé, et en dehors de toute forme de lâcheté, l’obligation de combattre les religions est une nécessité à laquelle nul ne peut se soustraire. Cependant, certains continuent à penser que l’on peut réformer tout système de l’intérieur. Sauf que l’histoire regorge d’exemples qui démontrent le contraire. Beaucoup prétendaient que l’implication des femmes dans la vie politique changerait les systèmes. Mme Thatcher n’a pas rendu le capitalisme libéral plus juste, bien au contraire, le thatchérisme est une version radicale du capitalisme. Mme Golda Meir n’a pas rendu le sionisme plus humain, elle n’a pas arrêté la colonisation de la Palestine et n’a pas arrêté la guerre. Mme Benazir Bhutto n’a pas amélioré le statut de la femme musulmane et encore moins celui de la femme Pakistanaise. Cléopâtre n’a rien fait pour le statut de la femme Égyptienne et n’a pas empêché César de conquérir l’Égypte. Toutes ces femmes se sont fondues dans leur fonction dans le système et ont toutes montré qu’elles peuvent être aussi compétentes sinon mieux que les hommes en participant à la consolidation et la pérennité des systèmes auxquels elles ont participé.

Des femmes : pasteurs, prêtresses, rabbins et imams est-ce une vraie bonne nouvelle ?

Depuis le début du XXIè siècle, les nominations de femmes parmi les instances des organisations cultuelles se multiplient sous le signe de l’ouverture d’esprit des cultes. Si les cultes étaient connus pour une quelconque présence d’esprit, on l’aurait su depuis leur naissance. C’est bien évidemment le contraire. Certains cultes organisent une résistance de façade contre ces nominations. Ainsi, les croyants et même certains incroyants manifestent de manière instinctive et naïve leur soutien aux femmes qui réclament ce droit. Cependant, si l’on observe de plus près et on analyse les bénéfices récoltés par la présence des femmes dans les instances religieuses et au profit de qui sont ces bénéfices, on constate que cela va toujours dans le sens de consolider et pérenniser les religions. Imaginez qu’à l’époque de l’esclavage, certains esclaves, pour lutter contre l’exploitation de l’homme par l’homme, décident de miner le système de l’intérieur en devenant eux-mêmes des maîtres et ainsi, peut-être que l’esclavage serait moins insupportable et plus doux ? C’est exactement ce qui s’est passé avec les femmes pasteures. Rien du dogme du protestantisme n’a évolué dans le monde vers plus d’humanité et qu’il soit justifié par la présence des femmes dans les instances protestantes. Alors, au lieu de tirer les leçons des expériences négatives faites par les protestants, d’autres femmes adeptes d’autres cultes revendiquent à leur tour l’intégration dans l’organisation de leurs cultes respectifs. Croire que l’on peut humaniser les religions en leur insufflant un zeste féminin est non seulement un leurre, mais aussi une erreur fondamentale grave. Comme si on pouvait adoucir le nazisme en y intégrant des femmes !

En général, les religieux hommes n’ont pas accès direct aux femmes autre que celles qui leur sont proches. Donc, ils ne peuvent avoir de l’influence que sur les hommes, soit la moitié de la population au maximum. Pour convaincre les femmes, les religieux comptent uniquement sur l’homme de la famille qui est le vecteur unique de leurs prêches. En s’appuyant désormais sur des femmes, les cultes s’assurent d’une meilleure transmission et couverture de population, il n’y a pas plus convaincant qu’une femme face à une autre femme parce que tous les moyens seront permis.

Des Delphine Horvilleur et des Kahina Bahloul sont des collabos et représentent des armes redoutables aux mains des cultes pour frapper encore plus fort contre la liberté, le savoir et la science. Pour lutter contre les obscurantismes, contre les discriminations, on ne donne pas main-forte à l’oppresseur, bien au contraire, il faut le combattre, le dénoncer et le priver d’air.

Jamais un esclave n’a libéré d’autres esclaves en devenant lui-même maître.


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