Fermons la gueule au « vieil homme »

par ddacoudre
lundi 3 janvier 2022

J'écris souvent, l'histoire est moins utile pour définir des racines culturelles d'accommodements politiques, que de se situer dans l'histoire humaine. Le temps historique.

Cela afin d'y suivre les développements des humains sur des territoires qu'ils n'ont pas choisi.
Ils s'y sont arrêtés en fonction des possibilités nourricières disponibles.

Une fois né là par le hasard de la vie, l'hommes s'attachent par mimétisme et éducation à la spécificité d'une fraction de territoire du monde, que nous prenons pour le monde où la terre de nos racines qui nous identifie.
Puis vinrent lentement les Savoirs pour nous élever, être au dessus.
Pour voir et comprendre que nous sommes tous marqués par le terroir où nous grandissons, partout dans le monde.
Comme un cépage, un vignoble qui prend le goût de sa terre.
Sauf que l'homme n'a pas des racines ancrées dans le sol.
Avec de bonnes et mauvaises raisons il se déplace avec son bagage culturel qui l'identifie et rencontrera ceux des autres où il ira.

C'est cela qui fait que nous sommes tous semblables tous identiques dans nos comportements.
Un comportement pour lequel nous ne formulons jamais un avis puisqu'il dépend des hasards de la vie qui nous l'impose.
Et nous nous battons souvent pour quelque chose que nous n'avons pas choisi,
Être posé sur une terre qui ne nous appartient pas, et toujours pour la même raison aux quatre coins du monde.
La peur primitive de l'animal que nous sommes, la peur de l'autre.

Rappelons ce que disaient les Hébreux, accueillons bien les étranger car nous avons été esclaves en pays d'Égypte.

Un pas énorme à faire pour abandonner la peur
La peur de manquer de nourriture, de perdre son désir de puissance.
Il y a pourtant mieux à faire grâce à notre capacité d'adaptation et d'apprentissage. S'élever pour regarder au loin dans nos relations interpersonnelles pour faire taire le "vieil homme' égoïste et peureux.

Nous disposons de moyens scientifiques qui nous permettrons de mettre des arbres à fruits dans les déserts et de dégager de l'énergie de la physique quantique.
En ce sens Stephen Hawking était un précurseur.
Non parce qu'il avait fait la découverte des trous noirs, mais en traçant la voie à suivre en s'interrogeant, en regardant au loin.

Comment un flux d'énergie qui circule sans but dans le Cosmos peut-il donner VIE.

Jusqu'à lors les hommes ont tous répondu Dieu.
Ce en quoi ils avaient raison.
Et ils ont toujours raison, sauf que la science l'a repoussé au delà du Big Bang.
Stephen Hawking ne demande pas de savoir comment il a fait, mais de trouver en son oeuvre dans laquelle nous vivons les moyens d'un bien être.

Cette quête existe depuis Gilgamesh, un roi sumérien en quête d'immortalité.
Toutes les civilisations ont répondu sous diverses formes à cette peur de la mort bien au delà de son utilité pour survivre.


Les pharaons avaient une barque pour faire le voyage vers les morts.
Nous, par manque de place nous y allons en cendres, d'autres en ballon stratosphérique pour ne pas polluer la terre ou être plus près de dieu.
Si nous faisions tous cela dans des mille milliards de milliards de milliards etc nous aurions déplacé la terre autour d'elle et déplacé sa masse et sa gravité.

N'est-ce pas qu'avec une petite chose l'on peut en faire de grandes.

Alors pourquoi doutons-nous de nos capacités psychiques et intellectuelles pour rester prisonnier de ce "vieil homme" primitif, le dominant Alpha, qui nous habite.
Il est fasciste, nazifiant, cruel, guerrier, ostraciste, raciste, analphabète, stupide, égoïste, goinfre, violeur, matérialiste.
Ce sont les caractéristiques des dominants animaliers humains, les bêta. Les alpha leurs soucis c'est la descendance.
Dans les pays où il y en a ces bêta, la premieres des choses, c'est de s'isoler dans des demeures protégées. Caractéristiques aux USA et anciennement pratiques de tous tyrans,
N'est-ce pas là les demeures de notre patrimoine mondial que nous visitons dans divers pays, pas le marteau et burin.
Construit par les pauvres, habité par les riches auxquels l'on s'identifie enfants et dont l'on rêve grands.

L'industrialisation a démocratisé le dominant bêta (j'explique pas trop long) qui s'est lancé dans une course au profit évaluant même la terre en dollars. C'est dire leur sens de l'humanité.
Ces riches tyrans des USA se sont pris pour des génies devant gouverner le monde, pour avoir copié et remplacé l'Europe dans son hégémonie.
C'est riches tyrans quitteront les USA à leur tour pour générer les mêmes dégâts en Asie et dans une moindre mesure en Russie. Ils sont apatrides dans l'âme.
Mais quel dégâts ils ont fait dans les esprits et à la nature. Comptons.

Il y a juste 20 minutes que le socialisme est apparu sur nos 10 000 ans de travailleurs.
Tout juste 468 minutes que le monothéisme et né pour essayer de domestiquer "le vieil homme" primitif qui nous habite.
Sans succès, y a même sombré, encore aujourd'hui.
Mammon le dieu du "vieil homme" s'est imposé sur terre.
C'est dire s'il est difficile à faire taire ce " vieil homme" ou à le guider pour sélectionner le flux d'énergie qui donne la vie.
Le capitalisme a tout juste 60,68 minutes d'existence et en une heure il a pollué la planète, causé en deux guerres plus de morts qu'en 6500 ans d'histoire, et s'est doté des moyens de détruire la vie sur terre.
Un résultat dont il peut être fier.

Notre histoire replacée dans le temps de l'homme au travail doit nous interroger différemment que de savoir d'où viennent et où sont nos racines.
Il faut laisser celà à ceux qui sont perdus.
L'avenir est ailleurs qu'à côté des peurs du "vieil homme".
Il a toutefois aussi quelque chose de merveilleux, une conscience, mais elle est toujours à instruire.

Que comprendre des possibilités de notre conscience, qui me permet de vous offrir ce comparatif historique.
Pour mesurer dans le temps historique, ce que personne ne fait, derrière le merveilleux de nos réalisations, le nombre de mort sur lesquels elles reposent.
Hubert Reeves disait, notre histoire humaine dans celle du temps cosmique est de l'épaisseur d'un papier à cigarette.

Je n'ai rien contre le confort sauf il ne dure que depuis 15,36 minutes sur les 60,68 minutes du capitalisme.
1 heure de merveilles sur tous les méfaits déjà décrit.
Quel est l'avis de tous ceux qui soutiennent la loi du marché sans réserve et qui, par soucis de puissance dans la lutte pour le grand remplacement des USA, s'y sont engagé, la Chine, la Russie et l'Inde et poursuivre ainsi l'auto destruction écologique.

Vous imaginez en un quart d'heure de pseudo modernité qui ont caché le "vieil homme" tapis dans la cupidité ou dans l'ignorance de la mesure de nos actes.

Pourtant nous avons été prévenue par le Club de Rome en 68 et René Dumont en 74 en France.
https://www.lanceurdalerte.info/

Or toutes ces alertes ne sont pas relayées dans le public, qui plus est ferme les yeux à une nécessaire décroissance qui effraie les citoyens.
Ils la traduisent comme un retour vers la pauvreté là où il s'agit de produire autrement.

Enfin, nous vivons dans un monde imaginaire produit de notre cerveau.
Nous avons devancé depuis longtemps les réalisateurs de mondes virtuels ; Sauf que nous le croyons réel.
C'est notre cerveau qui a défini des concepts pour permettre aux dominants bêta, les dominants de deuxième rang, de s'enrichir par le droit de salarier leurs dominés.

Le droit de l'homme interdit l'asservissement article 4 tout en définissant les conditions du salariat. Ce contrat qui lie le salariés à l'employeur dans des conditions inégalitaires où l'employeur s'enrichit en exploitant le salarié. Il est impossible de démontrer le contraire de cela.
Dans le Deutéronome nous trouvons cela.
Vous devez être juste avec vos ouvriers 24/14.
Être bon pour les pauvres et respecter les étrangers 24/17 .
Les commerçants doivent être honnêtes 25/13.
Des hommes ont lu cela durant des siècles et nourri les ouvriers une misère, comme le fait le capitalisme en recherchant en permanence la réduction des charges, une autre stupidité.
En quelques minutes nous avons presque détruit notre monde, et c'est au "vieil homme" que le monde confie encore son avenir, comme nous l'entérinerons aux élections 2022. 

L'on ne peut pas changer d'un coup de baguette magique encore plus quand on a peur.

Article 4
Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude ; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.
Article 23
3. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu'à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s'il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.

Dans l'avenir ce qui doit guider nos choix c'est la recherche, l'éducation, et la faisabilité non polluante et abondante, SANS tenir compte d'un prix qui n'existe aujourd'hui que pour répartir la rareté en reposant sur une valeur IMAGINAIRE.
La réalité du prix d'un produit ou service n'est que le besoin de consommation des hommes pour se nourrir afin d'avoir l'énergie nécessaire pour exécuter un travail.
Ceci sera la référence monétaire du futur car elle est juste, équitable et universelle.

Pourtant quand l'on regarde toutes les élites des plus grandes écoles du monde, elles s'accrochent pour défendre le " vieil homme" préhistorique accro à se gaver de capitaux imaginaires.
Incapable d'imaginer un monde où la feignantise domestiquée est un atout pour économiser de l'énergie humaine, de la pénibilité pour vivre et non passer sa vie au travail s'il peut être fait par des robots

Ils soutiennent une monnaie imaginaire qui ne vaudrait RIEN si l'on n'en voulait pas, car nous sommes capables de faire le même travail sans elle.

A-t-on vu un billet pousser une brouette. ?
Mais pour le faire comprendre cela au " vieil homme" feignant et goinfre qui nous habite.

Cet homme que le capitalisme met en exergue, jurant qu'il ne peut en être fait autrement, malgré la visibilité de ces méfaits et croyances.

Jurant que Sans capital l'on ne peut entreprendre et qui restreint et rejette toutes les activités qui n'ont pas un but lucratif qui ne rapportent pas de profits, mais sont utiles.

Il faut lui faire fermer sa gueule.


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