Fillon décrète la guerre... civile en France !
par Napakatbra
vendredi 7 mars 2008
Les municipales 2008 laisseront des traces. Il va en falloir des années de psychanalyse pour rattraper tout ça ! Jusqu’à présent, Fillon semblait garder ses nerfs, à défaut de garder ses troupes. Mais lui aussi a lâché ! Il voit la gauche faire régner un « climat de quasi-guerre civile » !
Tenez-vous le pour dit, Ségolène Royal a troqué son tailleur "Paule Ka" pour un magnifique ensemble treillis camouflage et rangers. Jack Lang entasse des cocktails molotov par centaines, dans le backdoor de sa cave à vin. Et François Hollande affûte ses silex.
A Rennes, mercredi 5 mars, lors d’une réunion de soutien au candidat UMP Karim Boudjema, François Fillon a déclaré : "Il y a un énorme décalage entre le climat de quasi-guerre civile que fait régner la gauche dans le pays à l’occasion de ces élections municipales (...) et ces partenaires sociaux qui s’entendent". Jégo a évoqué les "méthodes staliniennes" utilisées par des "revanchards" qui font du "terrorisme intellectuel". Karoutchi a assimilé les "attaques" contre Nicolas Sarkozy à celles subies par Jean Zay "mi-juif, mi-protestant" cible de la presse d’extrême droite sous le gouvernement de Vichy, c’est "du fascisme rampant", a-t-il déclaré. Françoise de Panafieu a taxé Bertrand Delanoë de "tocard"... et aujourd’hui, la gauche fait régner un "climat de quasi-guerre civile" ! Si on n’est pas en plein dans le syndrome de la Tourette version politique, ça y ressemble sérieusement !
François Fillon a aussi défendu l’idée d’une alternance. Arguant que trente années de pouvoir du maire PS sortant Edmond Hervé étaient bien assez, il a plaidé "la démocratie, c’est l’alternance". Mais saura-t-il seulement s’en souvenir aux prochaines présidentielles ? ... Si toutefois la France, d’ici-là, ne sombre pas dans le chaos...
Les émeutes de 2005 ? Un simple "problème" pour Nicolas Sarkozy au JT de Claire Chazal pendant la campagne présidentielle. Par contre, cette campagne électorale-là... une vraie guerre civile ! Donc, si pour un simple "problème", le gouvernement a décrété l’état d’urgence, gageons que pour une situation de guerre civile, il fasse appel aux forces de l’ONU... !? A moins qu’il ne s’agisse d’un subterfuge pour que le peuple se rue sur les étals de sucre et de farine, histoire de relancer la croissance ?!
J’entends d’ici les bruits de bottes, c’est vrai que j’habite dans une contrée à feu et à sang, où le second tour des élections municipales opposait à la dernière votation... deux communistes ! Je coupe de suite la ligne pour ne pas me faire repérer, chut...
Les mots ont un sens... mais finalement, on s’en fout ?