Fin 2011, où allons nous ?
par Gabriel
jeudi 24 novembre 2011
L’ablation du poumon de la planète (forêt amazonienne) s’effectue dans l’indifférence quasi générale. Un peu partout sur terre un feu anti-écologique, alimenté par une minorité guidée par la cupidité, la bêtise, l’ignorance voir les trois à la fois, consume notre écosystème. Quelques bonnes volontés, un verre d’eau à la main, tentent vainement d’enrayer sa propagation sous les quolibets et les insultes ou dans le meilleur des cas sous l’œil indifférent d’une majorité assistant au spectacle de sa mise à mort.
Quelques dirigeants mégalomanes fabriquent, sur le dos de leur population, leur petite bombinette nucléaire qu’ils rêvent de faire péter chez leurs voisins, donnant ainsi un prétexte à ceux qui, sous couvert d’une pseudo liberté des peuples, rêvent de les envahir afin d’en piller les richesses naturelles. La peur répandue par les terroristes ou les dictateurs mis en place par les pays dit (Démocratique) permet aux dirigeants de ces derniers de déclencher des guerres qui sont un excellent business pour leur portefeuille et pour leurs amis les marchands de canons.
Les banquiers, avec la complicité bienveillante des dirigeants nationaux, jouent chaque jour à la roulette russe avec la stabilité des pays en entraînant les populations dans la misère avec l’assistance et la protection de la rigueur policière. Les indignés, manifestants pacifiques se font chargé et maltraité par les forces de l’ordre sensées, à l’origine, protéger la démocratie et les citoyens contre les injustices.
Les cultures chimiques ont pris l’aval sur les cultures naturelles pour le plus grand bonheur des firmes semencières et des laboratoires producteurs de placebo ou de pilules assassines. Il est maintenant devenu naturel d’appeler restaurant ces mangeoires transgéniques que sont les Mac do et autres Quick.
La destruction du bouclier social, progrès incontestable de la condition humaine, c’est faite au bénéfice d’une poignée de financiers étranglant le monde sous des dettes fictives qu’ils ont eux-mêmes créé par le biais de produits boursiers véreux. L’emballement de la paupérisation ainsi provoquée, afin d’asseoir leurs pouvoirs totalitaires, déclenche un peu partout les feux de la révolte. Cela leurs permet d’installer une dictature politique et donner quitus pour l’utilisation de la force armée afin de canaliser les récalcitrants sous couvert de sécurité nationale.
Politiquement parlant, ce n’est guère plus brillant. Les élus de tous bords s’accrochent à leurs fauteuils et s’arc-boute sur leurs acquits, s’engraissent aux lobbies en s’assoyant vaillamment sur ce pourquoi ils ont été élus. Les quarante voleurs sièges aux assemblés. Les écologistes échangent des postes contre des centrales nucléaires, la droite n’en fini pas de taper sur les plus faibles quant à la gauche socialiste, elle aussi, a fait allégeance aux marchés et n’a plus de social que le nom … Messieurs les politiques sachez que pour étayer ses propres espoirs, il faut savoir en donner aux autres et non comploter que pour sois même, mais vous êtes plus hommes à rechercher les effets qu'à vous préoccuper des conséquences. Votre éloquence, tout comme la prostitution ne doit l’étendue de son effet qu'à l'usage de certains artifices. Vos jugements sont catégoriques, chaque chose porte une étiquette soigneusement libellée, à votre niveau vous n’avez que des certitudes. Fasse qu’à défaut de nuances vous puissiez avoir le sens de la mesure en méditant cette phrase de J. Hendrix : « Lorsque le pouvoir de l’amour dépassera l’amour du pouvoir alors le monde vivra en paix. »
Les individus se sont laissés berner durant des années. Hypnotisés par les discours des dirigeants politiques, relayés par les médias distillant le poison des fausses nouvelles dans l’information afin de conditionner le téléspectateurs abreuvés d’émissions débiles, de jeux frisant la crétinerie et des sacro-saints sports de divan (Foot, tour de France, Open de tennis ect…) ont suivi tels des ovins le berger, expert dans l’art de jouer de la flûte et du pipeau, qui les guidait doucement vers l’abattoir de la misère. Pour éviter de tels drames, des mesures cœrcitives comme l’interdiction de passer plus d’une heure par jour devant un écran quel qu’il soit, auraient sans doute dues être prises afin d’évité la perte du contact et du dialogue humain. Combien ne regarde plus leur femme, leur ville, ne parle avec leurs enfants le nez dans leur ipad V3, le Iphone V5 collé à l’oreille ou les yeux rivés devant cette arme de déstructuration massive qu’on appelle la télévision ?
Il parait qu’Allah Akbar bien que l’on tue encore en son nom, qu’à Pâque Urbi et Orbi sont dans le même bateau et qu’il est interdit de le remettre en question, que le Yom Kippour devient de plus en plus sélectif surtout en Palestine et que le seul maître devant lequel les hommes se prosternent et que nous voyons régner aujourd’hui sans partage, s’appelle le marché monétaire. Quant à Dieu, il est bien pratique, il est l’alibi justifiable à l’injustifiable. Le besoin de trouver un coupable à l’inexplicable. Les astrologues mettent bien leurs délires sur le dos des planètes, il faut bien trouver des responsables. La faculté de l’homme à se dédouaner des effets produits par ses actes est sans limite. L’individu, n’a aucune excuse car croyance ou pas, la nature nous l’a dotée à la naissance de deux présents qui sont premièrement : le libre arbitre, car on a toujours le choix, même si celui-ci n’est pas facile et deuxièmement : une conscience. On peut mentir à tout le monde, ses amis, sa famille etc … Mais on ne peut mentir à soi-même car, nous savons tous intérieurement quand ce que nous faisons est bon ou mauvais.
Je cite encore un fois Hemingway : « Le monde est un endroit merveilleux et il faut tout faire pour le sauver… » Comment ne pas être d’accord avec la seconde partie de la citation ? Il serait temps de s’y mettre !
"Et moi, je me suis retourné pour voir tous les actes d’oppression qui se commettent sous le soleil, et, voyez les larmes des opprimés, mais ils n’avaient pas de consolateur ; et du côté de leurs oppresseurs il y avait la force, de sorte qu’ils n’avaient pas de consolateur. Et j’ai félicité les morts qui étaient déjà morts plutôt que les vivants qui étaient encore en vie." Extraits de l’ecclésiaste