Florange : la stèle des promesses non tenues...

par Guy BELLOY
jeudi 25 avril 2013

 

        Ce mercredi en début d'après-midi à Florange une stèle à la mémoire des "promesses non tenues de F. Hollande faîtes aux ouvriers et à leurs familles" a été découverte sur laquelle il était gravé : "Ici reposent les promesses de changement faites aux ouvriers et à leurs familles par François Hollande le 24 février 2012"

        Stèle semblable à celle posée après la fermeture de l’aciérie proche de Gandrange en 2009 rappelant les engagements non tenus de Nicolas Sarkozy, qui avait promis qu’"avec ou sans Mittal l’Etat investira à Gandrange ". 

        Il y a donc un peu plus d'un an le candidat Hollande au haut d'une tribune improvisée, déclarait : "Je suis candidat à l'élection présidentielle. J'étais encore il a peu à Gandrange où des promesses n'ont pas été honorées. Je viens donc prendre ici, devant vous, des engagements. Je ne veux pas être élu un jour sur une promesse et ensuite ne pas revenir parce qu'elle n'auraitpas été tenue (suivez mon regard...)... Le premier engagement est que nous défendions notre filière métallurgique... ici se produit le meilleur acier d'Europe et c'est la raison pour laquelle les constructeurs allemands et autres viennent ici acheter leur acier.

        Je suis venu vous dire que si Mittal ne veut plus de vous, je suis prêt à ce que nous déposions une proposition de loi qui dirait (et je veux que ce soit ici comme pour d'autres sites) : quand une grande firme ne veut plus d'une unité de production mais ne veut pas la céder, nous ferions obligation pour que des repreneurs viennent et puissent donner une activité supplémentaire."

        Applaudissements chaleureux dans l'assistance, visages tout à l'heure encore crispés par l'inquiétude qui, soudain, se détendent et sourient ; bras qui se tendent "Hourra !", regards reconnaissants maintenant braqués vers le Messie au micro.

          En ce qui concerne les accords de compétitivité, ils ne verront pas le jour. Je ferai en sorte que les syndicats puissent négocier dans de bonnes conditions sans remettre en cause la durée légale du travail parce que c'est ça qui est recherché (pas naïf notre ex-candidat président)

       Applaudissements toujours nourris... 

          "Je ne suis pas venu ici vous faire des promesses que je ne serais pas capable de tenir" martèle l'orateur en levant le bras.

       Et pour finir : "Je ne suis pas venu un matin, je suis venu à l'heure du repas, manger la merguez

       Ici, c'est le délire : ovations, cris enthousiastes, applaudissements nourris pour celui qui est venu modestement partager l'humble repas de l'ouvrier...

       "Ce qui compte c'est de parler et de tenir parole".

        Les mots de la fin... 

 


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