France : la loi Veil sur l’IVG est en réalité due à un homme

par hommelibre
samedi 28 juillet 2018

Des affiches « Merci Simone » sont visibles actuellement à Paris. On rappelle régulièrement que la loi légalisant l’avortement a été portée au Parlement par Simone Veil en 1974.

Elle ne l’a cependant pas inspirée. Avant elle deux hommes ont été au pouvoir et l’ont rendue possible. D’une part Jean Lecanuet, premier ministre de l’époque, qui était pressenti pour la présenter aux députés.

Lecanuet avait déjà soutenu la loi sur le divorce par consentement mutuel. Mais s’il a accepté que la légalisation de l’IVG soit débattue au Parlement, il s’est récusé et ne l’a pas défendue lui-même pour des raisons éthiques (il était catholique pratiquant).

En deuxième choix, l’avortement a été alors confié à une femme : Simone Veil.

Mais qui est l’autre homme ayant permis à cette loi d’exister et d’être votée ? Valéry Giscard d’Estaing. Le candidat avait fait cette promesse électorale, le Président l’a tenue.

 

Ainsi après De Gaulle, qui avait voté l’ordonnance sur le droit de vote et d’éligibilité des femmes, ce sont encore des hommes – de droite – qui ont été à l’avant-garde du progrès et de l’égalité des droits entre femmes et hommes.

Il manque donc une affiche à Paris : « Merci Valéry ». Ou une variante : « Merci les hommes ».

Valéry le libéral, défenseur des libertés individuelles, a initié politiquement cette évolution considérable des moeurs. Simone n’aurait rien fait sans lui.

Avortement, divorce par consentement, doit de vote et d’éligibilité : qu’est-ce qu’on dit ? Merci les hommes, et merci le libéralisme !

 


Lire l'article complet, et les commentaires