François Hollande sur les pas d’Adolf Eichmann
par Vigie
lundi 24 octobre 2016
Ce qu’il y a d’intéressant avec Trump est qu’il est systématiquement présenté par les mass media mainstream comme l’oméga de la politique, une sorte de Hitler potentiel affublé des habits de l’incompétence. Il accède ainsi au segment hors catégorie non définissable, sans concurrent ni comparable.
Sauf que, depuis un certain temps déjà, les élites politiques françaises calent si bien leurs pas dans ceux de leurs modèles outre-Atlantique que toutes les pathologies de leur système se métastasent au nôtre… et en cela François Hollande n’est pas QUE le fruit du hasard d’un mauvais bonneteau joué en 2012.
Il est le symptôme d’un déclin qui, forcément, se traduit par une prise de vitesse de plus en plus importante sur la courbe de la médiocrité ; mais aussi d'un mal. A défaut d’inverser celle du chômage et d'en curer les effets, lui se contente de surfer sur celle non moins néfaste de son ordinaire banalité.
Une banalité affligeante composée de mièvres escapades en scooters, de bavardages de concierges avec des commères journalistes, de petits mensonges, de contradictions entre sa posture sécuritaire et son statut de chef-clown des armées… sans oublier ses aboiements ridicules à l’endroit de Vladimir Poutine.
Une banalité qui se suffirait à elle-même si elle ne rappelait pas la banalité du mal, formule d'Hannah Arendt, tant la France à travers les choix de son président, travaille à son sabordage méticuleux par ses prises de positions sur l’échiquier mondial, en Syrie et bien sûr en métropole.
Cet homme ordinaire, étriqué, propulsé autant par son arrivisme que par son carriérisme, sans convictions et autre vision que ses calculs à la petite semaine et l’admiration de son nombril, engage la France contre un banal dictateur, qui l’est d’ailleurs tout autant que le précédent en Lybie et que le suivant (en Russie ?) au nom des inévitables et banals droits de l’homme.
Son silence devant les déclarations somme toute banales de son ex-ministre des Affaires Etrangères "Bachar el-Assad ne mériterait pas d'être sur terre" et "le Front al-Nosra fait du bon boulot" octroie le peu enviable exploit au banal François Hollande de ressusciter ce concept de banalité du mal évoqué plus haut.
Comment ne pas voir entre ses deux appels au meurtre et à la violence poindre cette banalité du mal, cette incapacité à comprendre les notions de bien et de mal et d’en percevoir les différences ? L’Homme n’est plus perçu comme un être moral mais comme un pion dans un dessein politique (presque un animal dans une jungle), c'est à dire une variable dans un schéma plus global. Dès lors, cette variable comme son environnement (familial ou sociétal) peut et doit être niée pour parvenir aux objectifs fixés.
L'Homme n'a pas de place dans l'esprit de François Hollande. Lui-même s’en vante : "la France est une idée, elle n’est pas une identité". Bref, un magma en devenir avec lequel il s’amuse. François Hollande ne se voit pas comme appartenant à cette communauté qu’est la France mais comme une dynamique de progrès pour la France. En ce sens, François Hollande démontre son intention d’oublier la communauté nationale pour mieux la nier au gré de ses humeurs et caprices puérils comme avec sa pâte à modeler.
Ses décisions soufflent en ce sens et peu importe les dommages et les victimes.
La banalité du mal par François Hollande.