Gaïa et Marie les mères des Nations

par ddacoudre
lundi 8 juillet 2019

La nation n'a jamais été un sujet aussi chaud. Quelles réflexions peuvent nous aider à l'apaiser ?

Y a-t-il sur la planète des territoires qui seraient réservés à une population, à un peuple ad vitam eternam ?

La planète est à la disposition des êtres qui s'y développent suivant leurs spécificités qui génèrent des espèces endémiques parfaitement localisées, et celles susceptible de s'adapter à tous les territoires où elles peuvent trouver les moyens de survivre sans devoir muter.
L'homme, les fourmis, les rats, des bactéries, des microbes.
Si l'on s'en dispute les espaces c'est pour y trouver nos besoins, d'où découlent, l'aptitude au partage ou à la force pour les ajuster aux populations qui s'y sont regroupées et y croissent.

Absolument rien n'échappe à cet ordenancememt innée..

L'action humaine fut de pouvoir sur un territoire produire ce que la planète ne lui donne pas tout fait. Ce fut l'agriculture, puis l'industrie, et enfin la possession de ce qui affirmer son pouvoir ou sa puissance.

Cela a mis l'homme en marche quand la bise fut venu, en l'espèce la pénurie alimentaire.
Si des hommes par leurs histoires, leurs identités étaient Attachés à leurs territoires devenus inhospitalier à la vie, il en seraient Mort.

Nous sommes donc immondes.

Nous sommes peu humains quand nous contraignons des hommes à vivre sur des territoires où ils ne peuvent se nourrir.
Cela nous avons un mal fou à l'accepter. Car nous l'évaluons en monnaie culturel et cultuelle.
Le nationalisme sert à justifier ce rejet, pour ne pas dire en fait, c'est la loi de la jungle. Comme en économie nous disons c'est la loi du marché. La régulation de la rareté pour maintenir une puissance monétaire en lieu et place de celle politique d'antan en est le principal vecteur.
Alors quand le capitalisme devient le guide des Nations la voie vers l'humanisme se bouche pour s'ouvrir à celle de l'immonde.

CIRCULER sur la planète.

Il est donc évident que la possibilité de circuler sur la planète n'est pas soumise aux lois culturelles de l'homme. Aucun mur, aucune concertine, aucun schizophrénie humaine ne pourra arrêter le temps.
Il est d'autant plus incompréhensible que nous confions nos destinées à des malades mentaux, encore moins normal que nous perpétuions ces Castes Nationales.

Si les hommes se sont attachés à des territoires, ce n'est pas parce qu'ils étaient blanc noir rouge ou vert, mais parce qu'ils y trouvaient nourriture et protection. C'est le temps qui ensuite a forgé les identités et la culture, en retirant de ces territoires les pratiques journalières nécessaires, et la couleur et le goût de la terre où ils sont nés. Comme un sierra planté dans le bordelais, dans le beaujolais où dans les cotes du Rhône.)
Ils ont conduit à la formation de tabous et totems conformes aux l'influences que les hommes recevaient des territoires occupés et s'en accommodaient en fonction de leurs Savoirs ou Ignorances.
À savoir s'ils se comprenaient, voyaient comme des Spécificités (ethnies) ou des Absolus référentiels (comme race universelle). D'où découle l'acceptation ou le rejet des autres pour partager un territoire.

L'espace indispensable.

Il est donc utile aujourd'hui où nous rencontrons ce problème de mesurer l'espace en nombre d'habitant au Km2.
Cela donne la mesure du nombre d'habitants de plus qu'il est possible d'accepter En natalité ou immigration, mais non en fonction d'une masse monétaire, mais en fonction des terres arables disponibles capables de nourrir une population.
Cela donne une mesure à nos appréciations suggestives conduites par l'altruisme et l'huamisme où celles par l'égoïsme egotique et la xénophobie.

La culture de la guerre.

L'identification par sa culture a toujours été un ferment de guerre.


Aujourd'hui nous nous y livrons toujours par le sport interposé, qui est une renaissance de l'entraînement de combattants à la guerre.
Il représente le paradoxe de pouvoir se glisser dans la rechercher d'un apaisement entre Nation.
En pensant qu'ignorant son fondement, celui de son évolution pacifiste conduirait à des échanges productifs vers la fraternité des nations.
Mais il a aussi servi à la démonstration de la supériorité de l'une d'entre elles et déboucher sûr des dérives.
Pour paraphraser Durkheim je dirais qu'une trop forte intégration dans un Nationalisme identitaire comme nous l'entendons être défendu par ceux qui se réfère à la culture originelle catholique est suicidaire.

Il ne peut y avoir de survie que dans la réception d'autres informations venant du monde.

Elle existe aujourd'hui, mais elle ne vise et n'a pour finalité, non de faire se rencontrer des gens, mais de les exporter comme objet à produire à la rechercher du fric.

Les faibles.

Cela dénature les relations humaines, et conduit à opposer ce qui pourrait s'associer.

Les loisirs démontrent nos préférences d'accueil.
Ne sont bien acceptés que ceux qui viennent dépenser leurs argents.
Nous n'avons même plus conscience de cette dénaturation de la sociabilité de la socialision où nous acceptons l'autre que si nous pouvons l'exploiter.

C'est tellement entré dans nos moeurs par la comptabilisation de l'existence, que nous ne nous rendons même pas compte que nous ne sommes Inhumains qu'avec les Faibles.
Nous chassons de nos bancs de nos rues, de nos villes, de nos pays ceux qui ont besoin de fraternité, que nous appelons assistanat, pour justifier de les rejeter, au nom d'un inhumanisme justifié par l'incommodite qu'ils génèrent.

Car ceux qui considèrent qu'ils n'ont pas à partager ou être solidaire d'eux utilisent les diversités pour se rejeter au nom de leur identité réciproque.
Quand les droits de l'homme stipulent que celui-ci peut circuler librement d'un pays à l'autre et même changer de nationalite.

C'est la reconnaissace d'une évidence. Où qu'il se rende l'homme s'assurera de ce qui lui procure son épanouissement.
Mais comme depuis des millénaires c'est lui qui les délimite, les Territoires de production sont devenus l'objet de conquêtes avant de passer à des échanges commerciaux qui respectent les espaces qui se sont historiquement stabilisés par l'auto reconnaissance de leurs frontières par les pays, la communauté internationale.

Aujourd'hui les conquêtes de ressources se font par des échanges commerciaux et des accords. Les difficultés persistent, non à cause des échanges, au travers d'eux d'une position de domination egotique des nations.

Quel est le territoire de l'homme qui né ?

C'est celui où il s'attache pour trouver nourriture affection et protection.
C'est le sein de sa mère, son corp pour s'y blottir à sa chaleur, ses bras pour se sentir protégé.
Les Grecs anciens la nommaient Gaïa, la terre qui enfante la vie, la terre nourricière, la terre qui protège.
Dans d'autres civilisations nous retrouvons ce schéma.
Dans la civilisation chrétienne ce paradigme existe et il a fait l'objet de querelles.
Celles autour de la mère qui donne la vie.
L'histoire raconte que l'esprit saint vint sur la vierge Marie et qu'elle fut recouverte de son ombre pour enfanter le Fils De Dieu.
Un joli conte poétique qui rend hommage à la femme qui enfante l'humanité, et il redonne la première place à la femme que la genèse avait mise comme subalterne de l'homme, (la côte), alors que l'homme n'est qu'esprit qui recouvre de son ombre.

Celui dont l'on ignore tout et qui est sans nom.
Celui que chacun peut appeller suivant sa culture ou le nommer Athée.
Plus "animalierement " celui qui baise et qui s'en va, ne sachant même pas qu'il participe à la vie, une ombre.

N'imaginons pas que les évangélistes étaient assez incultes pour croire en une vierge Marie enfantée par dieu.

Marie le monde.
Ses fils la Nation.
Les enfants, les êtres de chaque nation qui se sont installés sur un territoire. Ils sont les fils de la terre qui les met au monde et les fait vivre, Gaïa, puis Marie, chacune enfantée par l'esprit qui les recouvrent de son ombre. Les hommes ont "masculinisé" Dieu car la compréhension du monothéisme c'est comprise à une époque où l'homme dominait la société.
Marie ne pouvait pas enfanter d'une fille.
La femme avait déjà été réduite ramenée au rang de complément de l'homme, de compagne, dans la genèse.
Il a donc fallu la réintroduire dans sa puissance créatrice.
Celle qui donne la vie, parce que le grand architecte naturel de la création divine a laissé planer l'ombre de son esprit sur sa terre. Il a laissé les hommes libres se mettre sous cette ombre pour s'inspirer à leur tour de son esprit pour habiter les Nations.

Dans ce déroulement, si Marie est la terre d'où l'on retire la vie, l'on peut comprendre que chaque nation est Abel et Cain ses fils et que nous nous comportons exactement comme eux.
Ce n'est donc pas la Nation en soi qui est un danger, c'est l'égotisme de ceux qui se cachent derrière l'immobilisme et qui voudraient réduire les autres à ce qu'ils sont, des mort en sursis

Chaque Nation fait cela encouragée par une économie de guerre, dont les généraux, dont les entreprises et la chair à canon, les salariés

Même les chrétiens n'ont pas compris cela, et les athées il faut pas en parler des boeufs.

La Nation ce nest pas pour s'enfermer dans une boîte de conserve au nom du pays qu'elle porte et dont l'on sait qu'avec le temps l'on chope le botulisme, et l'on en meurt.

C'est en cela que le nationalisme Tue. Le nationalisme c'est le botulisme, ce n'est pas celui qui protège c'est celui qui étouffe.

S'Il n'est pas anormal que l'on s'attache au lieu où l'on naît, l'on s'y accroche s'il nourrit, aime, protège.
L'on ne s'attache pas à un pays pour son histoire dont l'on s'accorde pour justifier d'en rejeter les autres.
Si l'histoire nous raconte un parcours passé qui a conditionné notre présent. C'est que l'on s'arrange d'un biais pour la commencer arbitrairement à une date qui nous arrange.
Sans ce préoccupe des "Nations"(groupes, états pays, bref les limites dans lesquelles il définissaient leurs territoires) auxquelles nous nous sommes substitués.

La Nation n'est ni esclave de son histoire, de sa religion, de sa culture, de son ethnie (race), de sa langue, ni du cours des fleuves, de la hauteur des montagnes et l'étendue des plaines.

La Nation c'est l'agrégation d'hommes sains d'esprit, grands de coeur qui créaient une conscience morale unificatrice qu'on appelle, Nation.


'k'


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