Grande cabale des médias français contre le Congo
par Christ Exauce Marsala
mardi 23 décembre 2014
Les médias français ont pris une option diabolique pour la démolition du Congo, à commencer par son Chef, le président Denis Sassou N’Guesso. Le site internet lexpress.fr, France 2 et Radio France Internationale sont peut-être en lice pour un prix sur les attaques contre la République du Congo. La dernière en date est menée par France 2 dans un complément d’enquête à visées politiciennes, diffusé le 18 décembre 2014.
Prétextant un reportage sur la gestion pétrolière du groupe hexagonal Total en République du Congo, France 2 ne l'a habillé qu’avec des tas d'immondices qui existent dans la capitale économique du Congo, Pointe-Noire, ville pétrolière par excellence.
Comme tous les Occidentaux savent toujours accomplir leurs desseins, les reporters de France 2 se sont tapés les services d’un congolais pour servir de guide vers les immondices qui pour ce groupe de pourfendeurs résument la vie dans la ville de Pointe-Noire, puisque, à en croire ce reportage dangereux, rien n’a jamais été fait au Congo, où les hommes sont présentés comme des plus misérables et Pointe-Noire brandie comme la plus sale des villes du continent ; aucun investissement public émanant des dividendes du pétrole n’y a jamais existé.
L’exagération volontairement outrancière d’un constat, pourtant commun à tous les pays africains, cache mal la volonté manifeste de nuire à l’image de la République du Congo.
En effet, peignant le présent et l'avenir du Congo en noir, France 2 a feint de ne pas jeter un regard rétrospectif sur le Congo. Elle aurait pu constater que ce pays est sorti d’un conflit très dévastateur qui a mis le pays presqu’à genou, en 1997 ce, sur tous les plans.
Dix sept ans après, une chaîne comme France 2 ne peut pas s’aligner derrière les politiques français pour diaboliser le Congo à longueur d’antenne, s’abritant derrière une enquête dont l’objet ne portait pas sur le pays, mais sur la présence d’une société pétrolière de droit français au Congo.
Pour prouver à ses téléspectateurs que son reportage ou son enquête avait un caractère partisan, France 2 n’a vu à Pointe-Noire, qu’un quartier propre ; là où vivent les expatriés, donc ses compatriotes. Quelle injure !
La chaîne publique française n’a pas voulu trahir sa ligne éditoriale, en essayant de dire qu’il y a à Pointe-Noire, un aéroport moderne Agostino Neto en reconstruction ; elle n’a daigné regarder celui de Maya Maya à Brazzaville, le premier du genre en Afrique centrale.
Nicolas Poincaré et son équipe ont forcément évité de dire que le Congo dont le budget repose essentiellement sur ses recettes pétrolières s’emploie à se métamorphoser grâce cet argent.
Pourtant, l’enquêteur ‘’avisé’’ de France 2 a très vite fait un bond sur Oyo, où il a vu un hôtel 5 étoiles, vide et un aéroport sans avion. Il considère Oyo comme un village modèle. Mais, de quoi ?
S’il est allé dans les décharges publiques à Pointe-Noire, où il a vu la moitié de la population vivre avec moins de deux dollars par jour, à Oyo, par contre, il n’a recherché ni les recoins du village, ni les pauvres. Il semble même, pour lui, que ce genre-là n’existe pas là-bas.
Se contentant des récits des politiques français qui fabriquent dans leur mémoire des dictateurs en Afrique, l’éternel enquêteur de France 2 a eu l’outrecuidance d’affirmer que « Denis Sassou N’Guesso dirige son pays d’une main de fer » et de le qualifier de « personnage sulfureux ». Il pousse loin son ignorance sur le Congo et son chef en affirmant maladroitement que Sassou « règne depuis 35 ans sans discontinuer ».
Sauf quand un journaliste français se met dans la peau d’un politique, ces qualificatifs et ses affirmations gratuites et éhontées ne relèvent pas du journalisme.
Se situant dans le sillage de son président impopulaire au pays mais qui espère puiser le succès en Afrique, Nicolas Poincaré a manqué d’élégance dans ces commentaires qui « sont libres », ne prenant nullement soin de présenter les faits qui « sont sacrés », dans son métier.
Ainsi, croit-il, Denis Sassou N’Guesso est peu fréquentable. Certainement par lui. Si non, il peut retrouver dans ses archives, les images du président congolais à l’Elysée en 2013 et à deux reprises, en Chine avec Xi-Jimping, en mars à Brazzaville et en juin 2014 en Chine, aux USA avec Barack OBAMA, ou encore avec le MDEF (à Paris). Bref, ce n’est pas la mauvaise déguisée en règle professionnelle qui va effacer le charisme de Denis Sassou N’Guesso que l’envoyé du président français, François Hollande, Jean-Yves Le Drian a visité à trois reprises, en moins de cinq mois, courant 2014.
Cette cabale médiatique contre le Congo maquillée en enquête sur Total au Congo est l’évidence d’une démarche qui tend à relayer les positions élyséennes hostiles à Brazzaville. C’est ni plus, ni moins première étape d’appui aux opposants congolais claironné par le locataire actuel de ce palais parisien.
Et France 2 n’est pas le seul média français dans cette orchestration qui affiche au monde, contre leur volonté, l'étendue du plan de torpille du Congo mis en place par les politiques au pouvoir en France.
Vingt-quatre heures auparavant, c’est l'Express qui a chargé le Congo et son président d’opprobre, faisant preuve de cécité professionnelle, ce site a décrit les infrastructures et les services publics congolais comme « en mauvais état », en même temps qu’il a souligné « de fortes inégalités dans la répartition des revenus pétroliers »
D’une part, avec une bonne dose de malhonnêteté, l’Express banalise la situation économique du Congo pour mettre l’accent sur les inégalités, comme si tous les Français ont le même niveau de vie et, d’autre part, ce quotidien français ne se rappelle pas que quand son pays a quitté le Congo après l’avoir rendu exsangue du fait de la colonisation, Brazzaville, capitale de la France libre n’avait aucune infrastructure digne d’une capitale ; ce qui est tout le contrarie des colonies anglaises et portugaises.
En outre, après la crise qu’il a connu, le Congo n’a reçu aucune aide extérieure pour se refaire la santé économique et sociale que lui valent des tirs croisés des médias français aujourd’hui. Et, que depuis lors, le président de la République s’appelle Denis Sassou N‘Guesso à qui ces médias et leurs mentors demandent de développer le pays en 20 ans, quand ils ont fait plus d’un siècle pour y parvenir.
Les véhicules de l’opprobre sur le Congo et son chef doivent retenir ce propos de Denis Sassou N’Guesso : « … C’est l’évidence. Jamais auparavant, nous n’avons construit, bâti et équipé notre pays à un rythme aussi soutenu qu’aujourd’hui ». Quelque chose se fait au Congo. Non pas pour le plaisir des politiques et des médias français, mais pour le bien des Congolais qui touchent du doigt ces réalités.
Une telle approche loin d’être journalistique relève plutôt de la politique politicienne maniée habituellement par l’occident quand elle prépare le désastre dans les pays africains.
À l'évidence, ce document qui est tout, sauf une surprise pour les congolais. Il est supporté par deux idées maîtresses : la volonté de noircir l'image d'un président porté par ses compatriotes, d'une part, et l'obsession manipulatrice de la France, d'autre part ; François Hollande ayant promis son soutien aux insurrections dans les pays africains.
Ce qui est sûr, c’est qu’à force de le peindre en noir, à tort, en croyant le torpiller, ses détracteurs rendent, chaque jour davantage, Denis Sassou N’Guesso héros aux yeux de ses compatriotes qui ne sont ni dupes, ni ingrats.
Et, il n'est pas difficile de deviner le comportement ultérieur de ces médias français fabriquant de l'intox, multiplicateurs de ce genre de pamphlets au fur et à mesure que les échéances électorales approchent.