Grèce : le retour des 300 ?

par kb
mercredi 15 juillet 2015

Quelqu’un s’est-il jamais posé la question de savoir ce que doit l’Europe à la Grèce ?

Mais il est vrai que dans le meilleur des mondes construit par la troïka, les objecteurs de consciences n’ont pas trop leur place tant l’argent y représente la valeur suprême dans l’idéal européen…

Au moment de raquer, l’Europe s’en tape qu’Aristote, père fondateur de l’épistémè, fut Grec. Tout comme elle s’en bat les roubignoles de savoir que toute la philosophie occidentale n'est qu’une suite de notes de bas de page aux dialogues de Platon qui considérait le modèle du « bien en soi » pour bâtir une cité juste…

Oui, au moment d’encaisser, l’Europe à géométrie variable s’en contrefiche qu’Euclide posa les jalons de cette discipline, réduisant ainsi tout l’art des mathématiques à sa quote-part comptable

Archimède ? Pensez-vous, un charlatan qui s’est trompé dans son axiome revisité par les grands esprits calculateurs de l’union : tout Etat plongé dans l’union reçoit une poussée de haut vers le bas dont le poids est égal au montant multiplié par 50 de sa dette…

Que reste-il donc de tous ces préceptes et concepts offerts généreusement par le premier berceau de l’humanité ? C’est en Grèce que ce mot « Humanité » prit tout son sens constitutif à dimension morale et si le lieu de l’apparition de l’homme reste encore sujet à caution, il ne fait aucun doute que l’humanité, dans l’idéal de sa conception moderne, est bien née en Grèce.

Cette humanité est en train d’être assassinée par la mise sous le joug d’un peuple sous le poids des valeurs bancaires par une Europe soumise elle-même à une grave crise de valeurs humaines et qui vient saper, en Grèce, les fondements de ce qui fit son rayonnement en matière d’équité de justice et de droit.

Dans un tel contexte, Il n’est pas étonnant que les spartiates reprennent les armes pour recouvrer leur dignité humaine spolié par les argentiers de l’union…


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