Guerre Israël-Hamas : déconstruire le mythe du génocide dans la bande de Gaza

par Giuseppe di Bella di Santa Sofia
samedi 26 octobre 2024

Depuis les tragiques et meurtriers événements du 7 octobre 2023, la guerre entre l’État d’Israël et l’organisation terroriste du Hamas, qui dirige la bande de Gaza depuis 2007, suscite de vives réactions à travers le monde. Les accusations de génocide à l'encontre de l'État hébreu se sont multipliées, alimentées par des images de destruction et de souffrance et amplifiées sur les réseaux sociaux et par de nombreuses déclarations irresponsables de personnalités politiques ou d'élus de la République issus de l’extrême gauche, qui font parfois l’apologie du terrorisme. Un délit sévèrement par la législation française.

Le cadre juridique international du génocide

Pour comprendre pourquoi les actions israéliennes ne peuvent être qualifiées de génocide, il est crucial de se référer à la définition juridique internationale stricte du terme. Selon la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide adoptée par l'ONU en 1948, juste après la Seconde Guerre mondiale et l’extermination de plus de 6 000 000 de juifs et 500 000 Tziganes, entre autres, le génocide implique des actes commis avec l'intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux. Ils incluent le meurtre, les graves atteintes à l'intégrité physique ou mentale, et la soumission intentionnelle à des conditions d'existence visant à entraîner sa destruction.

Dans le contexte de la guerre en Israël et le Hamas, il est important de noter que l'État hébreu ne cherche pas du tout à exterminer le peuple palestinien. Cela n’a jamais été dans ses projets depuis son indépendance en 1947. Au contraire, Israël a maintenu des relations avec l'Autorité palestinienne et a proposé des solutions de paix à plusieurs reprises.

Les opérations militaires de Tsahal, l’armée de défense de l’État d’Israël, bien que souvent critiquées pour leur intensité et leurs conséquences humanitaires, sont généralement justifiées par le gouvernement israélien comme des mesures de défense contre des attaques terroristes, notamment celles perpétrées par le Hamas, qui a revendiqué des actes de violence, d’une rare barbarie, contre des civils israéliens.

Israël est en guerre contre le terrorisme , qui est une grave menace pour toutes les démocraties dans le monde, et contre l’islamisme, une idéologie mortifère qui n’épargne pas les pays européens qui ont été la cible, à de nombreuses reprises, d’attentats meurtriers condamnés sévèrement par la communauté internationale. Le Hamas n’est pas absolument pas un mouvement de résistance, comme certains membres de l’extrême gauche française veulent faire croire à l’opinion française, mais bel et bien un mouvement terroriste qui sème la mort, la désolation et le chaos.

La réalité complexe du conflit armé

Le 7 octobre 2023, le Hamas a lancé une attaque surprise contre Israël, massacrant des centaines de civils et prenant des centaines d’otages. Cette escalade de violence a conduit Israël à intensifier ses opérations militaires dans la bande de Gaza, visant des infrastructures militaires et des sites de lancement de roquettes. Dans un conflit armé, les pertes civiles sont tragiquement inévitables, mais elles ne constituent pas en soi un acte de génocide.

Les actions militaires israéliennes, bien qu'elles aient causé des pertes civiles, sont souvent ciblées contre des militants et des infrastructures du Hamas. Tsahal a également mis en place des mesures pour minimiser les pertes civiles, comme des avertissements avant les frappes aériennes. Ces actions, bien qu'imparfaites, montrent une intention de limiter les souffrances des civils, ce qui s'oppose totalement à l'intention de destruction systématique qui est la principale caractéristique du génocide.

Le rôle du Hamas et la dynamique du conflit

Il est également essentiel de considérer le rôle du Hamas dans cette dynamique. Le Hamas, reconnu comme une organisation terroriste par de nombreux pays, y compris les États-Unis et l'Union européenne, a pour objectif de détruire l'État d'Israël, seule démocratie du Moyen-Orient. En utilisant des civils comme boucliers humains et en lançant des attaques depuis des zones densément peuplées, comme les moquées, les hôpitaux ou encore les écoles, le Hamas exacerbe la situation et met en danger délibérément la vie des civils palestiniens qui vivent dans la bande de Gaza.

Les accusations de génocide doivent également être mises en perspective avec la réalité politique et sociale de Gaza. Le Hamas contrôle la bande de Gaza depuis 2007 et a été responsable de la détérioration des conditions de vie, déjà très difficiles, des Palestiniens, en détournant de nombreuses ressources, y compris l’aide humanitaire internationale, pour ses activités terroristes meurtrières plutôt que pour le bien-être de la population. Les blocus imposés par Israël et l'Égypte, bien qu'ils aient des conséquences humanitaires, sont en grande partie une réponse aux menaces sécuritaires graves posées par le Hamas.

L’impérieuse nécessité d'un dialogue constructif, en écartant le Hamas

Pour avancer vers une résolution durable du conflit, il est impératif de favoriser un dialogue constructif entre les parties, en écartant la présence de représentants du Hamas de ce processus Les accusations de génocide ne font qu'envenimer les tensions et éloigner les perspectives de paix. Au lieu de cela, il est crucial de promouvoir des initiatives qui encouragent la coexistence pacifique et la compréhension mutuelle. Seule l’Autorité palestinienne, présidée par Mahmoud Abbas depuis 2005, est légitime pour représenter les intérêts des Palestiniens, y compris ceux qui vivent dans la bande de Gaza.

Les efforts internationaux doivent se concentrer sur la promotion de la paix et de la sécurité pour les deux peuples. Cela implique de reconnaître les droits légitimes des Palestiniens tout en garantissant la sécurité d'Israël, État souverain démocratique qui bénéfice d'une reconnaissance internationale. Les solutions doivent être basées sur le respect mutuel et la volonté de trouver des compromis, plutôt que sur des accusations qui ne font qu'alimenter et amplifier la haine et la violence.

Les allégations de génocide à l'encontre de l'État d'Israël doivent être examinées avec prudence et discernement. Les actions militaires israéliennes, bien qu'elles puissent être critiquées pour leur impact humanitaire, ne répondent pas à la définition juridique internationale du génocide. Le conflit israélo-palestinien est très complexe et enraciné dans de nombreuses décennies de tensions politiques, sociales et historiques, souvent causées par l’attitude de nombreux pays du Moyen-Orient et les actions d'organisations terroristes islamistes.

Pour avancer de manière significative, il est essentiel de promouvoir un dialogue constructif et de travailler vers une paix durable, plutôt que de se laisser emporter par des accusations qui ne font qu'aggraver la situation et qui véhiculent de nombreux stéréotypes antisémites, ainsi qu’une multitude de comparaisons odieuses et nauséabondes entre l’État d’Israël et le régime nazi, qui est responsable de l'extermination systèmatique de plus de 6 000 000 de juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Les victimes d'hier ne sont pas les bourreaux d'aujourd'hui du peuple palestinien.


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