Habemus Antipapam - le sédévacantisme avéré

par Pierre Mellifont
lundi 2 décembre 2019

HABEMUS ANTIPAPAM ! – LA THESE SEDEVACANTISTE ETAIT VRAIE, HELAS

La thèse sédévacantiste, qui semblait si redoutablement probable depuis plusieurs décennies, est aujourd’hui clairement avérée. Les âmes sont tombées par millions dans l’apostasie. Ainsi, le séminaire de Lille, quatrième ville de France, vient de fermer ses portes, faute de vocations, et le Vatican est aux mains d’un antipape objectif. Avant de tenter d’expliquer ce mystère d’iniquité, il nous faut expliquer ce qu’est le sédévacantisme.

Mais d’abord, en préliminaire pour ceux qui répondront à nos accusations par le devoir d’obéissance du catholique à son souverain, nous ferons remarquer que le fidèle est toutefois tenu à l’intelligence : la foi qui l’anime n’est pas subie comme un sort mystérieux, mais emporte l’adhésion de sa raison. Si donc il s’aperçoit que, pour obéir au prélat qui est censé l’éclairer, il doit violer les attendus raisonnables de sa foi, il est alors fondé à contester l’autorité du prélat, et d’autant plus lorsque celui-ci est en contradiction manifeste avec ses prédécesseurs. Ceci est justifié par saint Thomas d’Aquin, s’appuyant lui-même sur saint Augustin, et ce sont deux Docteurs de l’Eglise :

« Cependant, on doit observer que, si la foi est en danger, un sujet pourrait réprimander son prélat, même publiquement. C’est ainsi que Paul, qui était sujet de Pierre, réprimanda celui-ci en public suite au danger imminent de scandale concernant la foi et, comme le dit St. Augustin dans son commentaire sur Gal II, 11 : « Pierre donna un exemple à ses supérieurs que, si à n’importe quel moment, ils devaient sortir de la voie droite, ils devraient s’attendre à être repris par leurs sujets. » Somme théologique, IIa IIae, Qu. 33, article 4, ad2.

 

Etymologie

La racine « sédé » vient du latin « sedes » ou de l’italien « sede » qui signifie tout simplement « siège » ; quant au suffixe « vacantisme », il se comprend de lui-même comme l’état de ce qui est vacant :

Ainsi, les sédévacantistes ont fondé la thèse, peu après le concile Vatican II, que le Saint-Siège, ou siège du Vatican, est vacant depuis le décès de Pie XII le 9 octobre 1958, qui aurait été le dernier pape valide, ses successeurs supposés n’étant en fait que des imposteurs placés de force sur la chaire de Pierre au cours de conclaves menés de façon irrégulière par les manœuvres de traîtres officiellement cardinaux mais en réalité crypto-juifs ou crypto-maçons : Ils ont, pour soutenir cette thèse, plusieurs arguments très solides, à commencer par la dérive hérétique de plus en plus visible de la papauté, amorcée par le concile Vatican II et dont l’apothéose vient de se produire sous nos yeux ébahis dans les jardins du Vatican le mois dernier par l’adoration de la déesse Pachamama, constituant par là la violation la plus flagrante du premier commandement de Dieu, dans l’enceinte la plus sacrée du christianisme !

 

LA SALETTE

Tout d’abord, ils voient dans la situation actuelle la réalisation d’une prophétie dictée par Notre-Dame de La Salette (Isère) le 19 septembre 1846 :

« Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’Antéchrist. L’Eglise sera éclipsée, le monde sera dans la consternation ».

Cette éclipse se concrétise par la vacance du siège apostolique, dans la mesure où ceux qui l’occupent offrent une apparence de souveraineté pontificale mais n’en ont pas la réalité : Ils sont de fait les agents perfides d’un programme maléfique qui les dépasse et qui leur dicte leur conduite, et dont la finalité est la destruction objective du christianisme.

Cette même prophétie de La Salette trouve un écho particulièrement retentissant de nos jours, car elle contient cet autre propos attribué à Jésus-Christ : «  Les prêtres, mes serviteurs, sont devenus des cloaques d’impureté  » : On peut voir ici sans peine les innombrables affaires de pédophilie qui secouent ces temps-ci la réputation de l’Eglise, et que les pseudo-saints Montini et Wojtyla ont couvertes sans vergogne. Mais l’impureté du corps ne saurait aller sans celle de l’âme, et sur ce plan il y a au moins autant à dire.

 

Le chanoine défroqué ROCA

Les prophéties du XIXe siècle reçoivent en écho les prédictions des adversaires de l’Eglise : Roca fut un prêtre de l’Eglise Catholique, qui défroqua pour adhérer à la franc-maçonnerie et se lança alors dans des publications furieusement hérétiques et anticléricales, au point que lors de son décès, en 1893, l’Eglise lui refusa les funérailles catholiques. Roca rêvait de voir détruire l’Eglise qu’il avait reniée, prenant fait et cause pour l’impie Révolution française qui lui inspira, en 1889, un ouvrage dithyrambique duquel est extraite la citation suivante, que l’on peut aujourd’hui considérer comme une « prophétie » annonçant le concile Vatican II :

« Une immolation se prépare : La papauté succombera sous le couteau sacré que forgeront les pères du dernier concile » (Roca, « Glorieux Centenaire », 1889).

Il nous reste à voir qui sont ces « pères du dernier concile », et qui sont leurs enfants.

 

Angelo RONCALLI (JEAN XXIII – 1958-1963))

C’est sous le qualificatif rassurant de « bon pape » dont l’avait gracieusement affublé la presse mondaine, qu’Angelo Roncalli fut présenté aux fidèles du monde entier, sous le nom de Jean XXIII : Dans le choix de ce nom, déjà, il y avait une ironie flagrante, car le nom de Jean XXIII avait été celui d’un antipape du Moyen-Age. Ironie encore lorsqu’il osa prétendre que c‘était l’Esprit-Saint qui lui avait dicté la décision de convoquer le second concile du Vatican (alias Vatican II), qu’il inaugura en octobre 1962, alors qu’en fait d’Esprit-Saint, il s’agissait plus prosaïquement du collège des plus hautes instances judéo-maçonniques, qui étaient venus lui annoncer dès 1954, alors qu’il était nonce apostolique à Paris, où il menait une vie bien plus mondaine que mystique, qu’il avait été choisi pour être le prochain pape.

En effet, le « bon pape » Jean, s’avère à l’examen être un franc-maçon membre d’une des 36 UR-LODGES, sorte d’état-major de la F.M, inscrit dans les années 30 sous le nom de « Frère Jean », lors de sa nonciature en Turquie. Déjà, dès les années 20, il avait été suspendu de son enseignement au séminaire de Rome, l’Athénée du Latran, pour y avoir introduit des doctrines fumeuses, sans toutefois prétendre y adhérer mais leur faisant tout de même une publicité suspecte.

 

Jean-Baptiste MONTINI (PAUL VI – 1963-1978)

Roncalli lui ayant préparé la place, Jean-Baptiste Montini, alias Paul VI, né d’une mère juive, Judith Aghitsi, convertie juste la veille de son mariage et dont la tombe est ornée de symboles maçonniques, put mener à bien le travail entamé : il conduit le concile Vatican II jusqu’à son terme destructeur, le 8 décembre 1965, et entame aussitôt la ruine des dogmes et des us, jetant les fidèles dans l’hébétude et la consternation, dont la plupart ne purent sortir qu’en quittant l’Eglise. En 1969, le cardinal Bugnini, franc-maçon avéré, fait promulguer la nouvelle messe, où le prêtre tourne le dos au tabernacle, puis Montini opère le bouleversement du calendrier, la destruction programmée du clergé régulier, aujourd’hui réduit à peau de chagrin, le découragement des clercs séculiers entrainant le « défroquage » de nombreux prêtres et de religieuses dans les années 60 et 70, et enfin l’apostasie massive qui fait qu’aujourd’hui, la France jadis catholique est peuplée en grande majorité de païens n’ayant plus d’autre connaissance du christianisme que le prêt-à-penser vulgaire et simpliste que leur sert une presse à peine moins ignorante qu’eux. On peut dire que Paul VI a fait du bon travail… c’est pourquoi « François » l’a canonisé sans vergogne, en dépit des archives de la police de Milan qui regorgent de notes sur ses frasques dans les bordels homosexuels lorsqu'il était archevêque de cette ville entre 1954 et 1963. Si nos ultramodernes militants LGBT ne voient rien de mal à cela, c’est normal, mais il est normal également qu’en revanche les catholiques y trouvent à redire.

De plus, au moins aussi ironique que Jean XXIII, Paul VI n’hésita pas à porter l’Ephod en plusieurs occasions : Il s’agit d’un ornement réservé au Grand Prêtre du judaïsme antique lors des solennités, et notamment par Caïphe lors de la condamnation de Jésus. Une photo de Paul VI portant l’Ephod, certes petit et discret, mais non moins Ephod, caractérisé par ses douze carreaux symbolisant les douze tribus d’Israël, fut publiée par Paris-Match le 29 août 1970.

Lors de la clôture du concile Vatican II, il conclut ses travaux par cette déclaration éloquente :

« Reconnaissez-lui [l’Eglise] au moins ce mérite, vous, humanistes modernes, qui renoncez à la transcendance des choses suprêmes, et sachez reconnaître notre nouvel humanisme : nous aussi, nous plus que quiconque, nous avons le culte de l'homme. »

Ce culte de l’homme, qui remplace donc le culte divin, nous a menés par étapes graduées jusqu’à l’hérésie décomplexée d’un Bergoglio, caricature dérisoire de l’autorité pontificale.

 

Albino LUCIANI (JEAN-PAUL Ier - 1978)

Ce malheureux a peut-être fini assassiné, mais nous n’en avons pas de preuve formelle. Toujours est-il que son règne n’ayant duré que 30 jours, il n’a eu le temps de faire à l’Eglise ni bien, ni mal. Nous lui laisserons donc le bénéfice du doute.

 

Karol WOJTYLA (JEAN-PAUL II - 1978-2005)

Etoile de première grandeur dans la destruction de l’Eglise, son pontificat accélère le processus entamé par Paul VI. Ses encycliques révèlent une théologie douteuse, subtilement insinuée à coups de «  en quelque sorte  », ou « d’une certaine manière », faisant finalement de chaque homme un alter ego du Christ, c'est-à-dire un dieu : cela n’est pas anodin, car il s’agit d’une insinuation de sacerdoce universel directement issue des influences théosophiques de sa jeunesse, et qui aboutit à la destruction des sacrements, et donc du sacerdoce. Un super-protestantisme, « en quelque sorte ».

Il se fait ensuite le serviteur zélé du noachisme, cette religion talmudique voyant dans le peuple juif une race sacerdotale qui a pour rôle de diriger le bas-peuple que constitue le reste du genre humain en l’encadrant dans une religion syncrétique qui vise à adorer le Dieu juif à travers les Juifs eux-mêmes, que les Gentils doivent voir comme personnes sacrées, c'est-à-dire comme prêtres.

Au service de cette hérésie grossière sortie tout droit du Talmud, Wojtyla proclamera, et fera répéter cette formule jusqu’à la plus humble paroisse, l’abomination suivante : « les Juifs sont nos frères aînés dans la foi ». Il va sans dire que cette formule est une négation totale de la foi catholique. On peut dire, à la rigueur, que les Juifs, ceux d’avant le Messie, « furent » nos frères aînés dans la foi, mais dire que ceux d’aujourd’hui le « sont » c’est véritablement tenir pour rien le sacrifice du Christ.

Après ces prouesses dialectiques, Wojtyla s’est attaqué pour de bon au sacré : En 1986 , il fit mettre des statues de Bouddha sur les autels des églises d’Assise, au prétexte de promouvoir la paix : il fait ainsi entrer le syncrétisme, théorisé par les papes authentiques sous le nom d’indifférentisme, qu’ils ont tous condamné sans aucune hésitation :

Ainsi, Grégoire XVI :

« Nous voulons dire l’indifférentisme, ou cette opinion funeste répandue partout par la fourbe des méchants, qu’on peut, par une profession de foi quelconque, obtenir le salut éternel de l’âme, pourvu qu’on ait des mœurs conformes à la justice et à la probité »

(Grégoire XVI, encyclique « Mirari Vos », 15 aout 1832)

 

Il ne manqua pas de réitérer ces abominations en 1999 et en 2002, ce qui nous permet de bien voir que l’épisode de 1986 ne fut pas un égarement passager. En 1999 toujours, il embrassa littéralement le Coran, ce qui fit dire à de nombreux musulmans qu’il s’était converti à l’islam. Il se plaisait d’ailleurs à leur dire qu’il avait le même Dieu qu’eux, à quoi on peut déduire qu’il ne croyait pas au Dieu incarné.

 

Joseph RATZINGER (BENOIT XVI – 2005-2013)

Joseph Ratzinger fut le bras droit de Wojtyla durant tout son pontificat. Il fut également un des ténors du salmigondis conciliaire, jeune prêtre allemand alors en vue et déambulant dans les allées du concile en tenue de « clergyman » en un temps où la soutane était pourtant la règle vestimentaire du clergé séculier. Complice des venimeux Bea (juif et franc-maçon affilié au B’nai B’rith et déguisé en catholique), König, du même moule, qui rédigea sur demande du B’nai B’rith la déclaration de Vatican II sur le judaïsme, et Küng, sorte de syncréto-gnostique anti-catholique quoique prêtre, tous trois théoriciens zélés de la destruction de l’Eglise. Joseph propagea leurs idées durant le concile, les étayant du mieux qu’il put. Il en fut récompensé, puisqu’il devint rapidement cardinal, et finalement monta lui aussi sur la chaire de saint Pierre.

A sa décharge, on peut le soupçonner d’un repentir tardif, qui expliquerait d’une part son motu proprio de juillet 2007 par lequel il autorise à nouveau la messe traditionnelle, et sa démission en 2013, probablement pour n’avoir pas voulu accepter les nouvelles lignes du programme qu’on lui imposait : De fait, la Banque centrale italienne avait bloqué, depuis le 1er janvier 2013, tout paiement ou retrait d’espèces émanant de la banque du Vatican. Ce blocage fut levé dès le lendemain de l’annonce de sa démission. Les voies de la franc-maçonnerie ne sont pas si impénétrables à qui veut bien faire l’effort de s’en informer.

 

Le meilleur pour la fin…George BERGOGLIO (FRANCOIS 1er – 2013-)

Dans ce feu d’artifice, voici le bouquet final : Bergoglio ! Plus juif que les juifs, plus maçon que les maçons, plus protestant que les protestants, plus musulman que les musulmans. Mais bien sûr, en vertu de l’adage bien connu « On ne peut contenter tout le monde et son père », la seule religion qu’il refuse d’honorer, c’est le catholicisme.

Dès le début de son pontificat, il a réussi la prouesse de tenir à l’ONU un long discours où pas une fois n’apparaît le nom de Jésus-Christ.

De nombreux fidèles n’ont pu manquer de remarquer qu’il ne bénissait plus les foules : Pas de signe de croix, pas de formulation « au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit », mais juste un vague « Que le Seigneur vous bénisse » en levant les bras au ciel suivi d’un « Priez les uns pour les autres ».

Il n’y a alors plus à s’étonner de sa réponse au matérialiste Scalfari, sûrement aux anges :

«  Je crois en Dieu. Pas en un Dieu catholique, il n’existe pas de Dieu catholique, il existe Dieu  »

(Entretien avec Scalfari, « la Repubblica », 24/09/2013)

 

Autre pépite de ce même entretien à « La Repubblica » :

« Chacun de nous a une vision du Bien, et aussi du Mal. Notre tâche est d’inciter chacun à aller dans la direction de ce qu’il estime être le Bien ».

Autrement dit, pas de révélation divine, l’Eglise n’est pas un guide, cherche en toi-même et tu trouveras : C’est la première chose qui est enseignée au candidat à la franc-maçonnerie, sous l’acronyme V.I.T.R.I.O.L.

 

Sa vidéo du nouvel an 2016, clairement indifférentiste, dans laquelle, après avoir désigné les principales religions, il les déclare toutes égales en affirmant :

« Il n’y a qu’une certitude, c’est que nous sommes tous enfants de Dieu »

 

Il oublie par là que Jésus a condamné ceux qui refusent de le suivre :

« Jésus leur dit : Si Dieu était votre Père, vous m'aimeriez, car c'est de Dieu que je suis sorti et que je viens ; je ne suis pas venu de moi-même, mais c'est lui qui m'a envoyé. » (.Jn, 8,42)

 

Ainsi, pour lui, contrairement à ce qu’affirme le symbole de Nicée, l’Eglise n’est ni une, ni sainte, ni catholique, ni apostolique. D’ailleurs, il a troqué le substantif « apostolat » pour celui de « prosélytisme », de connotation péjorative. Pour lui, convertir un juif, un protestant ou un musulman, cela ne se fait pas : Chacun doit rester dans sa religion d’origine. 260 papes se retournent dans leur tombe en entendant cela ! La maxime cardinale de l’Eglise affirmant « Hors de l’Eglise, point de salut » n’est pour lui qu’une vieille lune : Selon lui, nul besoin de suivre Jésus pour être sauvé. A quoi bon, dans ce cas, en effet, convertir ceux de l’extérieur, puisque leur religion est aussi bonne que la nôtre ? Tout est à l’avenant, dès que s’exprime cet antipape débridé.

Quand des catholiques, même éminents (évêques, cardinaux, théologiens), lui font part de la profonde blessure qu’ils ont ressentie à l’audition ou à la lecture de ses propos hérétiques, nulle charité chrétienne ne le pousse à leur répondre fraternellement en quoi ils se trompent dans leur interprétation.

Il faut ici reconnaître qu’il est arrivé à un stade de déconstruction théologique où nul faux-semblant ne peut plus donner d’apparente justification catholique à ses élucubrations. C’est pourquoi Il n’a cure de chercher à justifier ses errements répétés, car il sait qu’au point où il est rendu, la justification théorique est impossible : « On » lui a donné un programme, qu’il applique docilement. Il sait aussi que ses véritables maîtres se montreraient bien plus impitoyables que des cardinaux effarouchés s’il s’avisait de dévier de la ligne qui lui a été dictée.

Nous pourrions remplir cent pages de ses propos indiscutablement hérétiques, mais le dernier épisode de la pitoyable farce que constitue son « pontificat » suffira à montrer le désastre moral et intellectuel que représente ce triste souverain :

Dans les jardins du Vatican, il a participé à une cérémonie de prosternation devant les statues de Pachamama, divinité païenne d’Amérique du Sud. Il a organisé une procession de cette idole dans une pirogue à l’intérieur de la basilique Saint-Pierre, il en a autorisé l’exposition de plusieurs statues dans diverses églises de Rome et, comble de la perfection, lorsqu’un fidèle catholique n’y tenant plus s’est fait un devoir d’enlever ces statues pour les jeter dans le Tibre, pensez-vous qu’il se soit excusé d’avoir heurté la sensibilité des catholiques par les sacrilèges qu’il avait encouragés ? Non, bien entendu, c’est aux idolâtres qu’il a adressé ses excuses, osant même se dire choqué du geste catholique consistant à sortir les idoles du sanctuaire !

Saint Matthieu, dans son Evangile, rappelle pourtant clairement le premier commandement de Moïse :

 " C’est le Seigneur, ton Dieu, que tu adoreras, et à Lui seul tu rendras un culte " (Mt 4,10)

Et ensuite, Jésus prend la peine de préciser :

« Celui qui n'est pas avec moi est contre moi, et celui qui n'assemble pas avec moi disperse.

C'est pourquoi je vous dis : Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l'Esprit ne sera point pardonné. » (Mt 12,30-31)

A quoi Bergoglio rétorque :

« Le pluralisme et les diversités de religion, de couleur, de sexe, de race et de langue sont une sage volonté divine, par laquelle Dieu a créé les êtres humains. ». (Bergoglio, 4 fév. 2019).

N’est-il pas étonnant qu’un homme occupant la fonction de pape ait à ce point perdu toute retenue contre l’orthodoxie de la foi ?

Mais nous avons été prévenus à La Salette :

« Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’Antéchrist. L’Eglise sera éclipsée, le monde sera dans la consternation ». (déjà cité)

Nous sommes donc arrivés au cœur du mystère d’iniquité  : celui que l’on nomme pape est de parfaite évidence un ennemi de la religion universelle, et pourtant la plupart de ceux qui se disent catholiques ne le voient pas :

Mystère !

Au stade où nous sommes rendus, pourtant, une intelligence même médiocre, et même légèrement inférieure, devrait suffire à constater que cet homme n’est qu’un autre Judas, et pourtant tout continue : c’est à peine si quelques évêques, quelques cardinaux et quelques intellectuels protestent poliment, c’est à peine si quelques fidèles crient leur colère et leur chagrin :

Voilà ce qui est mystérieux.

Mais Le Christ avait bien annoncé, durant son ministère et dans son apocalypse, cet épisode qui se déroule sous nos yeux, où l’on voit qu’il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, ni pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.

« Et ils l’adoreront [la Bête], tous ceux dont le nom ne se trouve pas écrit, dès l’origine du monde, dans le livre de vie de l’Agneau égorgé » (Apocalypse, 13,8)

Il nous reste à livrer aux éventuels catholiques qui nous ont lus cette sentence du pape Paul IV (1555-1559) :

« ...Si jamais il advient qu'un évêque, même ayant fonction d'archevêque, de patriarche ou de primat ; qu'un cardinal de l'Église romaine, même légat ; qu'un souverain pontife même, avant leur promotion ou leur élévation au cardinalat ou au souverain pontificat, ont dévié de la foi catholique ou bien sont tombés dans quelque hérésie, la promotion ou l'élévation, même si cette dernière a eu lieu avec l'assentiment unanime de tous les cardinaux, est NULLE, INVALIDE, VAINE... » (Paul IV, bulle " cum ex apostolatus ", 15 février 1559).

Voilà des propos clairs, et clairement pontificaux, que nous soumettons à la réflexion des hommes de bonne volonté.

Et terminons cette complainte par une prophétie du pape Léon XIII :

« Là où fut institué le Siège du Bienheureux Pierre et la Chaire de la Vérité, là ils ont posé le Trône de leur abomination dans l'impiété, afin que le Pasteur étant frappé, le troupeau puisse être dispersé »(Léon XIII, encyclique Humanum Genus, 1884)

 

Pierre Mellifont.


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