Hadopi, Myspace, les musiciens : phénomène socioprofessionnel

par Jbritz
mardi 19 mai 2009

 Nous découvrons à notre grande surprise que les musiciens en fait ne sont pas plus intelligents que vous et moi. Même plutôt moins. Cette idée de l’artiste éclairé n’était qu’une illusion due à un auditoire nombreux, amplifiant ainsi son influence. Accorderions-nous plus de crédit à Mika ou Manu Chao qu’à notre voisine bibliothécaire ou administrateur réseau ? Bien sur que non.
Nous ne découvrons cette évidence qu’aujourd’hui.

 Sans faire de sectarisme, nous sommes obligés de constater qu’ils sont devenus une véritable classe socioprofessionnelle spirituellement misérable. Cela n’a quasiment rien à voir avec le talent artistique lui même, bien que ça remette cette notion au final en cause. Ça vous parait fou. A moi aussi, il y a encore quelques temps, mais lisez la suite. Bien sûr HADOPI en est une démonstration mais une autre beaucoup plus manifeste vient de Myspace.

 Myspace appartient à Murdoch, concepteur de propagandes des tortionnaires faucons. Je ne parle pas des guerres scélérates réclamées par celui-ci, appuyé par son discours mensonger, (au travers entre autre de sa chaîne Fox News) dont plus personne ne conteste aujourd’hui la fourberie meurtrière.

 99 % de ceux qui produisent des enregistrements musicaux sont sur Myspace. Ainsi, ils financent les faucons américains. Comment ? Simplement via l’incontournable bandeau de pub en haut de chaque page. En effet, la simple ouverture d’une page Myspace déclenche un versement d’argent des publicitaires au site. Quand ce qui motive cette visite est la musique, alors de fait, cette musique prend exactement la valeur commerciale de ce versement publicitaire (moins les dérisoires frais d’hébergement.)

 Pour achever de relever cette Imbécilité généralisée, vu que Myspace ne leur offre qu’un lecteur flash, une messagerie et des links avec des petites photos, c’est à dire rien qu’on ne trouve déjà partout ailleurs, le seul argument qu’ils avancent pour justifier ce soutien gratifiant à News Corp est "Tous les autres sont là aussi". Je vous laisse méditer la profondeur du raisonnement. D’autant plus que ce sont les musiciens et personne d’autre qui donnent toute sa valeur à Myspace.
 
 Bien sur, Certains ne savent même pas qui est Murdoch. On ne pourra que se désoler de leur ignorance. Bien sûr, il y en a aussi de très rares qui refusent Myspace, mais mon propos ne les concernait pas.

J’attends depuis longtemps des arguments qui me porteraient à croire que je me trompe.

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