Handicap : quel bilan ?

par eric
lundi 20 février 2006

Pourquoi ? Il a fallu les vœux du numéro un de notre Etat pour que nous, les handicapés invalides moteurs ou mentaux, fussions un jour remplis d’espoir. Mais très vite, associations et fédérations de tous bords politiques sont restées écœurées, car le pouvoir d’achat ne fait que fondre, et les aides sont insuffisantes : aucun véritable effort n’a été fait.

Quelques communes tirent profit de cette position, en améliorant les accès, mais ce n’est qu’une goutte d’eau pour acquérir de nouvelles voix aux élections. Il y a tant à faire. De notre solitude, de la souffrance de nos blessures, personne n’ose réellement parler. Nous n’avons pas accès à la dignité humaine. Si je dois prendre mon propre cas, à 37 ans, j’ai été foudroyé à mon travail par un infarctus, cela n’a pas été reconnu comme accident du travail. A cette époque, joueur de tennis classé en troisième série, je réalisais un travail éreintant.

Le cœur mis à rude épreuve, et boum, plus de 50 % de revenus en moins ! Depuis, le montant n’a même pas augmenté de 2%, et c’était en 1989 ! Est-ce normal ? Trop, c’est trop ! J’ai très largement cotisé, mais à qui tout ceci profite exactement ? Ni à moi, ni à ma famille ; à quand une véritable loi sur le handicap, qui profiterait réellement aux laissés-pour-compte ?


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