Hello Marx, le soleil brille ! brille ! brille !

par dan taneli
vendredi 26 février 2016

Où l'on voit que l'on n' est pas sorti de l'auberge des joyeusetés, Tripalium, Chômage, Gauche et Droite plus amoureuses que jamais... Tout est possible désormais.

 Madame Khomeri a beau sourire de toutes ses dents elle ne nous fait pas rigoler du tout. On n'en croit pas ses yeux ni ses oreilles. Et pourtant.

Dans la concoction de cette nouvelle "loi du travail" où l'on sent dans les intentions le p'tit Macron vaquant comme un petit diable, on sent encore plus les effluves dictatoriales du Medef, de la Droite et de la Gauche toutes ensemble confondues dans un érotique enlacement et préparant un avenir proche mais sans joie au "Travailleur".

Pour les "chômeurs" c'est déjà fait.

Donc, "Travailleurs, Travailleuses" ! (comme Arlette nous manque dans ce temps de guerre froide envers les ci-devant travailleurs), préparez-vous pour très bientôt aux mini-jobs allemands à 1 euro l'heure, ou au contrat zéro heure english vous tétanisant l'oreille au téléphone et pétrifiant tout projet d'avenir.

Ce pays est littéralement inconcevable.

C'est vrai qu'on nous aide à comprendre comment d'un côté, les patrons chouchoutés du KKrente addicts de parachutes dorés, de "Golden Hello", de bouclier fiscal, de stock options, et que j'te licencie par milliers, merci papa Noël n'oublie pas mon petit soulier... Qu'une poignée de "grandes familles" tiennent la France entre leurs mains manucurées...

Tandis que de l'autre côté de pauvres hères coûtent trop chers au sieur Gattaz, fils de et est-ce qu'on va encore se coltiner la dynastie entière - avant c'était les Wendel et monsieur le baron (les maîtres de forges). Il semblerait que "leur peuple" , ouf le mot est lancé coûte trop cher à entretenir pour ces baronies médiévales. Aussi éliminons-le par la précarité et l'asphyxie quotidienne.

Mais où est donc passé le peuple. On ne l'entend pas. Il n'y en a plus, il a disparu. Curieux quand même, parce qu'en démocratie il y a un peuple qui s'exprime. Hé bé non.

Ici les agriculteurs. OK. Là les uber, ici encore les profs, là les médecins...

Tout ça et le reste devrait faire un peuple. Hé bé non.

Quand on jette un oeil sur l'Espagne et Podemos, et ce que signifie cette nouvelle donne, (mais les Espagnols ont connu la dictature) et qu'on voit ce qu'il se passe chez nous - entre passivité et/ou résignation, et mes petits droits à moi, il est plus que temps de se réveiller.

L'heure est grave les braves.

Yes Sir, Yes M'am

 


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