Henri Guaino : L’homme qui chuchote à l’oreille du Président

par gruni
mercredi 14 décembre 2011

Henri Guaino n'est pas simplement la plume de Nicolas Sarkozy, il est bien plus que cela ! Le conseiller très spécial est aussi l'inspirateur du Président de la République. Le discours de Dakar c'est lui, les références à Hugo, Jaurès, Blum et Guy Môquet, la liquidation de mai 68, c'est encore lui. Ce n'est pas un homme c'est un réservoir, un puit insondable et énigmatique où le chef de l'Etat étanche sa soif d'idées.
Henri Guaino est l'homme qui chuchote à l'oreille du Président, mais en tête à tête que peut-il lui dire, si ce n'est :
 


"Gardons notre sang-froid " comme dans son meeting au Pont-du-Casse, lorsque l'ancien économiste du Crédit Lyonnais évoque la perte possible du triple A de la France. D'ailleurs Nicolas Sarkozy, lorsqu'il prétend que l'abaissement par les agences de notation de la note française "ne serait pas insurmontable", ne prépare-t-il pas déjà les cigales que nous sommes à l'inéluctable.



Henri Guaino n'est plus seulement la plume, mais il est aussi la voix du locataire provisoire de l'Elysée que tous les sondages donnent perdant en 2012. Selon Guaino que les études d'opinions n'intéressent pas, les Français expriment une mauvaise humeur parfaitement compréhensible. Mais le jour du vote ils feront le bon choix, car selon lui Nicolas Sarkozy dans une période difficile a fait ce qu'il fallait et mérite d'être défendu. 

Et les manifestations contre l'austérité de ce mardi organisées par les syndicats sont d'avance vouées à l'échec, n'est-ce pas Monsieur Guaino ? C'est juste un mouvement de colère passager de quelques hurluberlus de gauche irresponsables, comme dirait François Fillon de François Hollande, qui n'ont pas encore compris qu'il n'y a pas d'autres solutions que l'option Sarkozy à la prochaine présidentielle.
Des pauvres fous incultes qui ne respectent même pas la trêve des confiseurs de Noël, des inconscients qui ne comprennent pas que la cure d'austérité imposée justement par le pouvoir, n'est que le hors d'oeuvre. Le plat de résistance est prévue l'année prochaine. Le deuxième mandat de Sarkozy s'il était élu dans quelques mois, serait une "grande bouffe" pantagruélique de nos acquis sociaux dont nous pouvons déjà imaginer la faim fatale.
 

Et lorsqu'on lui pose la question évidemment essentielle, qui taraude jour et nuit l'esprit de tous les Français impatients de savoir quand Nicolas Sarkozy entrera officiellement en campagne électorale. Henri Guaino répond, alors que le suspense atteint son comble, avec ce petit côté hautain que certains lui reprochent parfois, "Vous le saurez le moment venu". Que l'on pourrait traduire par cela ne vous regarde pas ! Certes, Henri Guaino n'a pas le talent d'orateur de Nicolas Sarkozy, l'éminence grise du chef de l'Etat serait plutôt un bonimenteur tiède, mais lui et le Président sont le même corps, l'un est la tête, l'autre les jambes et ils parlent d'une même voix.


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