Hollande capitule devant les généraux

par Féraud
mardi 19 novembre 2013

Le président Hollande, parjure à lui-même puisqu’il avait, comme président du Conseil général de Corrèze pris position pour la réhabilitation collective des fusillés pour l’exemple a capitulé devant les généraux .

Il est vrai, qu’engagé dans des aventures guerrières au Mali et bientôt en Centrafrique et ailleurs, il a rompu avec la gauche sociale et pacifiste.

 

« Comité National d'Entente

des associations patriotiques et du monde combattant


Paris, le 14 novembre 2013

Communiqué spécial du Comité National d'Entente

Relatif à la question des "fusillés"

La commission du Centenaire a rendu son rapport concernant la question « des fusillés » proposant plusieurs options dont la réhabilitation générale, un nouveau jugement des condamnés au cas par cas et une forme de statuquo. Les médias, ces dernières semaines, ont favorisé une thèse visant à la réhabilitation. Le Comité National d’Entente, par les associations signataires de la lettre du 5 juillet 2013 adressée au ministre délégué aux anciens combattants, avait fait savoir « qu’il n’était pas favorable à une réouverture de dossiers de fusillés en cette année du Centenaire ».

Le Président de la République dans son discours du 7 novembre a pris position. Il n’y aura pas de réhabilitation générale, ni de nouveaux jugements car le temps est passé. Il a décidé que les dossiers de ces personnes seront numérisés, comme les documents des autres combattants. De plus une place sera réservée à l’histoire des fusillés aux Musée de l’Armée.

 

Le Comité National d’Entente prend acte d’une décision dictée par la raison et le souci que ces temps troublés de la Grande Guerre soient simplement intégrés à la mémoire en dehors de toute polémique préjudiciable à la cohésion nationale.

 

Le Général de corps d’armée (2s) Dominique DELORT

Président du Comité National d’Entente

 

Le Souvenir Français

SMLH (Société des Membres de la Légion d’Honneur)

Fédération Nationale André Maginot (FNAM)

ASAF (Association de Soutien à l’Armée Française)

Union des Aveugles de Guerre (UAG)

UBFT « Les Gueules Cassées »

La Saint-Cyrienne (Association amicale des élèves et anciens élèves de l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr)

L’Epaulette (Association des Officiers de recrutement interne et sous contrat)

Association des anciens élèves de l’Ecole Navale (AEN)

Association des anciens élèves de l’Ecole de l’Air (AEA)

Le Trèfle (Elèves et anciens élèves de l’Ecole des officiers de Gendarmerie)

Association Nationale des Officiers de Carrière en Retraite (ANOCR)

Association des Combattants de l’Union Française (ACUF)

Union Nationale des Officiers de Réserve (UNOR)

Cercle d’Etude et de Réflexion sur la Défense (CERD)

Union Nationale de l’Arme Blindée Cavalerie et Chars (UNABCC)

Fédération Nationale du Train (FNT)

Fédération pour le rayonnement et l’entraide des soldats de montagne (FRESM)

 « Ceux de Cherchell » (ANCCORE)

Les Amis de Saint-Cyr et Coëtquidan

Fédération Nationale des Anciens d’Outre-mer et Anciens Combattants des Troupes de Marine (FNAOM/ACTDM)

Fédération des Sociétés d’Anciens de la Légion Etrangère (FSALE)

Union Nationale des Anciens Combattants d’Indochine, des TOE et d’AFN (UNACITA)

Fédération Nationale des Anciens Combattants résidant hors de France (FACS)

La Fraternelle (Officiers sortant du rang en activité militaire ou de réserve)

Union Nationale des Associations de l’ALAT (UNAALAT)

ANORGEND (Association Nationale des Réservistes de la Gendarmerie)

FNAC (Fédération Nationale des Amicales de Chasseurs à pied, alpins et méca)

Promotion VICTOIRE »

 

Il n’y aura pas de réhabilitation collective.

Les familles attendront.

Comme en 14, comme en 16, c’est l’union sacrée avec les militaires, les marchands de canons et le capital qui prime.

Il y a aujourd’hui une union nationale « patriotique », chauvine et guerrière , à nous de construire dans l’unité un mouvement pacifiste anti guerre.

Nous boycotterons les cérémonies officielles…..

Nous rendrons hommage à tous les sacrifiés, envoyés à l’abattoir ou fusillés.

Jean Féraud


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