Hommage de Dieudonné ŕ Jean-Marie : la solidarité des parias ?

par Coeur de la Beauce
samedi 17 mars 2018

Entre dissidents qui font mauvais genre, on se retrouve parfois en amitié. A l'occasion d'une entrevue à Genève, Dieudonné est revenu sur sa perception du menhir Jean-Marie Le Pen. Visiblement marqué par les épreuves, les procès et le harcèlement qu'il endure depuis plusieurs années, l'humoriste est devenu très philosophe quand il s'exprime sur ses semblables.

Autrefois adversaire du Front National à Dreux, où il a combattu notamment l'islamophobie de ses candidats, il s'est rendu compte de l'arnaque et la sournoiserie de cet anti-racisme officiel, qui n'était qu'un écran de fumée pour masquer la crise économique et sociale déclenchée par les politiques libérales des gouvernements d'alors. Dieudonné était chouchouté par les médias tant qu'il faisait allégeance à SOS Racisme et autres organisations officielles, comme d'autres devaient adhérer au parti pour pouvoir se produire sur scène, en Europe de l'est il y a trente ans.

Il a rencontré le croque-mitaine de service, car c'est par le dialogue que l'on comprend les choses. Il s'est aperçu que Le Pen, qui a trimé quelques temps dans les mines de charbon avec des ouvriers marocains dans sa jeunesse, n'était pas le vilain "raciste" que la caste politico-médiatique voulait nous vendre. Cette oligarchie qui pense d'abord à ses places de rentiers, avant le bien commun. Il a rencontré un homme d'état, avec une vision souverainiste de la société, loin d'un fou furieux d'avant-guerre. Un être humain, et rien d'autre. Les ennuis de Dieudonné ont commencé après un sketch sur l'occupation de la Palestine (on ne comprend pas en quoi c'est un délit ?) et son rapprochement avec le parrain d'un de ses gosses, l'ex-président du FN dont il ne comprend pas l'exclusion de son titre de président d'honneur.

On connait la suite... Inutile de rappeler les vannes qui lui ont valu des marées de procès alors qu'ailleurs chacun aurait haussé les épaules. En France, il règne un parfum d'ex-RDA, il est difficile de réfléchir et de penser autrement. Car le fond de la question est là : ce ne sont pas les opinions, mais la forme qui inquiète nos princes et maitres : si le peuple se met à devenir intelligent, où va-t-on ? Le théatre de la main d'or était devenu un carrefour parisien des débats et des échanges sur les sujets sensibles, où chacun pouvait exprimer un point de vue. Il va fermer ses portes comme il se doit en démocratie surveillée. De même, les permanences du FN était des lieux où le petit peuple pouvait exprimer son mécontentement, ses déboires et discuter librement de nos dirigeants et de leur politique. Elles sont peu nombreuses en France, souvent vandalisées par des "inconnus", et ne font pas long feu. C'est un autre point commun avec Dieudonné, le harcèlement "démocratique" théorisé par les cadres du parti pseudo-socialiste, qui incitait à la violence envers les dissidents.

Dieudonné fait réfléchir et débattre, donc il est dangereux. Les médias préféreront toujours abrutir le populo avec des humoristes pipi-caca comme le font tous les régimes totalitaires. Un exemple ? L'autre jour, l'auteur de l'article tombe sur un spectacle d'un certain Matthieu Madénian, retransmis sur France 4. "A l'hôtel je demande au réceptionniste si je peux avoir le petit déjeuner dans ma chambre ? Il me répond oui, vous vous servez en bas et vous montez votre plateau dans votre chambre (éclat de rire dans le public)..." Quand on tombe à ce niveau, on se dit que la liberté de penser est vraiment en danger au pays des droits de l'homme.

Dieudonné et Jean-Marie ont le mérite d'avoir une cervelle, une certaine culture et du panache, c'est ce qui les rend infréquentables dans un système capitaliste où le peuple n'est que du bétail à consommer pour permettre à une minorité de s'enrichir sur son dos. On se souviendra d'eux quand on aura oublié les politicards PS et les Madénian de service, insignifiants et inutiles...

lien vers la vidéo de l'entrevue sur youtube :

 


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