Humeur : Je n’aime pas Ernesto Guevara !

par eddofr
samedi 20 janvier 2018

Je n'aime pas Ernesto Guevara.

Je reconnais qu'il fut un temps un idéaliste, combattant pour la liberté contre un régime corrompu et vendu à une puissance étrangère.

Mais il a assez vite viré extremiste, avide de pouvoir ( pas forcément le pouvoir politique d'ailleurs, mais le pouvoir de LA Vérité, Sa Vérité imposée à tous) et assassin.

Je n'aime pas le régime Cubain.

Je reconnais que c'est pas facile de fonder une démocratie quand on est assiégé de toute part et soumis à l'embargo par une super-puissance. N'empêche, c'est pas une raison pour enfermer ses opposants, fermer les frontières ... etc ...

Je n'aime pas la révolution Soviétique.

J'ai beau chercher, rien de bien, à part le fait d'avoir lutté contre les Nazis, et encore, c'est pas de leur faute, Hitler leur a pas laissé le choix.

J'aime bien la révolution Française de 1789 ... jusqu'au 21 janvier 1793.

A partir du moment où on décide d'exécuter un pauvre type pas très malin, déjà enfermé en prison qui plus est, juste parce qu'il est né Roi (enfin, Prince héritier d"abord) ...

Je n'aime pas le marxisme.

L'idée qu'on puisse imposer le bonheur au peuple, ça me perturbe ! ... Et puis c'est con, "Dictature du Peuple", c'est une oxymore !

Je n'aime pas vraiment l'ultra-libéralisme.

L'idée qu'on puisse imaginer que le pouvoir total de quelques-uns fera la liberté et le bonheur de tous, ça c'est vraiment très con aussi.

Je n'aime pas les "people", les ultra-riches médiatiques, les vedettes de télé-réalité, les Karda-chiants.

Mais je les déteste pas. Ceux que je déteste, en fait, ce sont ceux qui les adorent, qui les idôlatrent et qui les entretiennent.

Je n'aime pas les utlra-riches.

On peut être multi-millionnaire en ayant fait que le bien, en ayant créé et partagé de la richesse. Mais on ne peut pas être multi-milliardaire sans avoir écrasés quelques droits, quelques libertés, ni sans avoir violés quelques lois ou principes moraux ...

Je déteste les héritiers, ceux qui vivent des mérites de Papa ou de Papy.

Ceux qui oublient comment grand-père à fait fortune (en vendant des armes, en pillant les biens des juifs, en vendant des esclaves, en trafiquant, ...)

Ceux qui croient que juste parce qu'ils sont nés, ils sont meilleurs et méritent la meilleure place.

Ceux qui se targuent des exploits de leur ancètres pour mépriser le peuple, alors qu'ils n'ont eux-même rien fait d'autre que de "ne pas en branler une".

J'aimes bien l'idée d'un mélange raisonnable entre libéralisme et collectivisme, ou chacun pourrait entreprendre et en tirer profit, raisonnablement, et ou le collectif s'assurerait que personne n'abuse et qu'on donne à chacun les moyens d'entreprendre ou de "vivre gentiment" en contribuant un minimum nécessaire et suffisant au bien collectif ...

Mais je ne sais pas comment on peut faire ça :

   Vu que celui qui entreprend à toujours tendance à sous-estimer la contribution de ceux qui l'ont aidé et servi et donc à sous-estimer leur part du "gateau".

   Vu que celui que n'entreprend rien à :

     Soit, l'impression qu'il mérite autant que celui qui entreprend, nonobstant le fait qu'il se soit contenté de faire "le minimum" (voire de rien branler).

     Soit, le furieuse tendance à aduler celui qui entreprend et à lui donner "le bon dieu sans confession" (parce que c'est plus facile d'obéïr que de réflechir).

J'aime pas ceux qui sont certains d'avoir raison, toujours.

Moi je ne suis jamais sûr de rien, enfin de pas grand chose (le premier tiers qui tombe le 15 février et deux trois autres trucs insignifiants).

J'ai des convictions, mais je ne suis jamais fermé à la contradiction, à la remise en question (constructive ... les épithètes et les insultes c'est pas constructif), .

Le truc que je déteste aussi c'est qu'on me prête des intentions ou des idées que je n'ai pas.

Qu'on interprète mes écrits à l'emporte pièce et qu'on m'insulte "à vide", alors qu'il aurait suffi de m'interroger et de me faire préciser ma pensée, pour m'insulter à bon escient ... ou ne pas m'insulter.

Mais le pire, celui que je déteste par dessus tout, c'est LE TROLL.

Celui qui vient pourrir un conversation intéressante en la détournant vers un sujet polémique, 

Celui qui se mèle d'une conversation alors qu'il n'a rien à dire (dès fois je me déteste parce que moi aussi, il y a des cas où je ferais mieux d'écouter et de la fermer),

Celui qui assène des slogans et ne lit ni le texte qu'il prétend critiquer, ni les réponses qui lui sont faites,

Celui qui n'a comme argument que l'insulte et le dénigrement.

Celui là, si je l'avais sous la main, je renoncerais bien à tous mes grands principes pour lui "botter le train" !


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