Hydroxychloroquine : La série statistique du Lancet ne prouve rien…
par republicain
dimanche 24 mai 2020
LES JOURNALISTES N’ONT TOUJOURS PAS APPRIS A LIRE
La série statistique du Lancet ne prouve rien…
22 mai – Une étude rétrospective Mehra et al., non randomisée, sans placébos ni double aveugle, ne peut pas affirmer que l’HCQ, couplée ou non à un macrolide [tel que l’AZ], soit efficace chez des patients hospitalisés.
Problème les données ne permettent pas de comparer la situation des malades au début du traitement.
Il ne s’agit pas d’une véritable étude mais de données statistiques compilées, il ne s’agit pas de malades aux premiers symptomes mais gravement atteints.
Les malades soignés à l’hcq semblent en bien plus mauvais état que les autres ; on découvre ainsi qu’ils sont trois fois plus nombreux que les autres à être ventilés
On peut manifester une certaine surprise en constatant que les diabétiques, les malades de bronchite chronique (copd) et ceux qui souffrent d’hypertension ont à peine plus de risques que les autres de décéder... Les Asiatiques seraient deux fois moins à risque que les noirs…
Les statistiques sont elles sérieuses ?
Les malades africains soignés à la chloroquine auraient quatre fois plus de risques de décéder …
Tout ce que nous savions sur les comorbidités s’effondrerait
Les deux derniers tableaux sont tirés d’une étude britannique qui fait l’unanimité. Elle démontre qu’asiatiques et blacks ont les mêmes risques, que les diabétiques sont deux fois plus exposés…
Comparez les deux études et posez vous les bonnes questions : les stats du Lancet sont-elles représentatives ?
https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.05.06.20092999v1
Quel crédit apporter à des statistiques qui démontreraient qu’une bronchite chronique ne représente pas un risque évident ?
Pierre Cohen Bacrie et Corinne Réverbel analysent cette série sous un angle méthodologique, la seule étude qui porte, elle (contrairement à Mehra et al.), sur des patients non hospitalisés, et qui soit presque parfaitement conforme au protocole de l’IHU de Marseille, est la grande étude américaine lancée le 14 mai par les NIH (National Institutes of Health) dirigés par le docteur Anthony Fauci. https://bit.ly/-afauci et à la publication originale annonçant cette étude : « NIH begins clinical trial of hydroxychloroquine and azithromycin to treat COVID-19 » https://bit.ly/-nih14 ;
De plus cette étude est menée par le DR Mandeep R Mehra qui sait très bien que l’action des antiviraux doit être menée en phase d’infection précoce, il a publié un article là dessus.
Enfin les auteurs ajoutent « En raison de la conception de l’étude observationnelle, nous ne pouvons pas exclure la possibilité de facteurs de confusion non mesurés…nous n’avons pas mesuré les intervalles QT, ni stratifié le schéma d’arythmie (comme la torsade de pointes) » « Nous n’avons pas non plus établi si l’association d’un risque accru de décès à l’hôpital à l’utilisation des schémas thérapeutiques est directement liée à leur risque cardiovasculaire, ni effectué une analyse dose-réponse médicamenteuse des risques observés……Une relation de cause à effet entre la pharmacothérapie et la survie ne doit pas être déduite » Bref les auteurs disent eux-mêmes qu’on ne peut pas conclure une relation de cause à effet entre le traitement suivi et la survie.
Conflits d’intérêts : -étude soutenue par le Brigham and Women’s Hospital (Boston) qui mènent 2 études sur le #Remdesivir -MRM a des liens avec Abbott, Medtronic, Janssen, Mesoblast, Portola, Bayer, Baim Institute, NupulseCV, FineHeart, Leviticus, Roivant & Triple Gene
New York ; division par trois de la mortalité ; la presse ne vous en parlera pas
Participants : Du 19 mars au 30 mars 2020, cinquante-quatre patients, résidents de trois ESLD à New York et diagnostiqués ou présumés atteints de Covid-19 (2 des 54 patients n’avaient pas été testés) ont été inclus dans cette analyse. Tous ces patients ont reçu une thérapie combinée DOXY-HCQ avec la norme de soins.
Mesures de résultats : Les caractéristiques des patients, le rétablissement clinique, les améliorations radiologiques, les effets secondaires des médicaments, le transfert à l’hôpital et le décès ont été évalués comme mesures des résultats.
Résultats
Les cinquante-quatre patients à haut risque, qui avaient développé un début soudain de fièvre, de toux et d’essoufflement (SOB) ont été traités avec une combinaison de DOXY-HCQ.
– 85% (n = 46) des patients ont eu une récupération clinique définie par : une résolution de la fièvre et de la SOB, ou un retour au réglage minimal de l’oxygène.
– 11% (n = 6) des patients ont été transférés dans des hôpitaux de soins en raison d’une détérioration clinique
– 6% (n = 3) patients sont décédés dans les établissements.
Ces résultats sont significativement meilleurs que ceux rapportés dans le MMWR (26 mars 2020) pour un établissement de soins de longue durée dans le comté de King, Washington, où 57% des patients ont été hospitalisés et 22% des patients sont décédés.
Conclusion : L’expérience clinique de cette série de cas indique que le traitement par DOXY-HCQ chez les patients à haut risque COVID-19 est associé à une réduction de la récupération clinique, une diminution du transfert à l’hôpital et une diminution de la mortalité. https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.05.18.20066902v1?fbclid=IwAR3eonk5laCofL9XRfE2vnNecUHWHL0ouj3-97_4nQD60rUOuXYJjHwGg4o