Il est nécessaire d’anéantir les études d’art (pour sa survie)

par feelgood333
vendredi 3 octobre 2008

Un ensemble de bourgeois sans talents et sans culture.

Dans quel moment de l’humanité, dans quel instant fantasmatique, un artiste, au sens poétique et pur du terme, a-t-il eu besoin des leçons d’un professeur en sachant légèrement plus que lui sur une théorie issue d’une masturbation intellectuelle devenue bientôt séculaire ?

Car cet attroupement d’analphabète sans culture, se proclamant de telle ou telle veine artistique ne sont que des parasites du système. Oui, je parle de toi, Ô brillantissime étudiant d’arts, plastiques, ou modernes, ou de n’importe quelle option que l’on ait pu t’offrir (ou inventer) pour assouvir ton fantasme d’être un jour, quelque part dans l’univers, un artiste.

Quel artiste ? Dites-moi ? Rimbaud, a-t-il attendu le résultat de ses partiels pour écrire ? Le premier homme de Lascaux, de même, avait-t-il un professeur préhistorique pour lui enseigner que, dans le passé, les animaux avaient une forme picturalement graphique différente ? (haaaa… je rigole bien de cet oxymore qui doit hérisser les cheveux des plus assidus d’entre vous…).

Vous n’avez rien d’artistes, la preuve en est dans votre pitoyable quête du statut en question.

Un ensemble de dictionnaire, plus ou moins clairs, plus ou moins complets

Car lire des livres et les admirer ne suffit pas. Il est également important de les comprendre.

Vous ne semblez pas vouloir donner vos vies à l’art, ce qui fait de vous, étudiants parasites, de braves moutons aptes à ingurgiter la somme de connaissances, d’informations, qui feront de vous, au mieux, si vous avez une bonne famille, un dictionnaire presque admirable d’auteurs et de titres d’œuvres (ça peut aider à Questions pour un champion), et dans un moindre mal, un candidat valable au Capes (ensemble expérimentalement démontré, vous êtes 4 000 en arts plastiques, pour 400 places… ça résonne de comique). Oui, vous n’êtes de que le bas fond de l’art, celui qui croit que ceci s’apprend dans une institution publique, financée par l’Etat.

Non, jeunes enfants trop gâtés, l’art ne s’apprend pas, pas dans ce genre de conditions. Si jamais vous aviez un brin de fibre artistique, vous ne seriez pas là, au milieu de fantoches de la culture ignorants, tout bons à vous gaver, comme des oies, de ce qu’ils ont appris, et que vous apprendrez avec aveuglement et ignorance.

Car si vous étiez artistes… si seulement...

Le milieu financier de l’art serait dépourvu d’ignorants incultes pour entretenir un marché réglé comme du papier à musique. Vous signez des pétitions, comme vous apprenez machinalement le passé, le présent et le futur de l’art, navrants d’imagination, vous protestez contre ce dont vous êtes acteurs. Car si vous étiez artistes : il n’y aurait ni facultés ni professeurs ni même de pétitions. Vous donneriez votre vie, votre âme, votre avenir et votre passé à l’art. En lieu et place de Zola, Rimbaud, Bukowsky, Van Gogh, Mozart, tous pseudo-clochards dans la vie, méprisés et loin d’avoir voulu apprendre, nous obtenons en sortie d’une institution qui vous formate, les futurs dirigeants de l’intelligentsia à la française. Avec un peu de modification spatio-temporelle (si vous arrivez à vous projeter, je sais c’est dur, mais essayez), vous signeriez, dans le futur, les pétitions contre vous-même.

Cesser, nous vous prions, cessez d’exister, ou faites-le vraiment, véritablement, humainement

Cessez de prêter allégeance au système qui fera de vous les futurs décideurs de l’art, les critiques haineux, aptes à mettre leur pseudo-talent à l’épreuve d’une ligne directrice bien établie. Je parle évidemment des deux ou trois qui sauront sucer correctement, pour les restants, ce sera Capes ou… rien, manutention, intérim, l’occasion de dessiner sur des cartons peut-être.

Le respect viendra avec la fermeture des facultés

Car si vous étiez de véritables artistes, vous sauriez rechercher l’information, la comprendre, l’embellir et faire évoluer l’art au fur et à mesure de sa transmission. Je suis pour la fermeture de ces lieux d’abrutissement culturel dans lesquels vous vous masturbez collectivement avec un peu d’alcool et de cannabis (quoique j’en fume également) sur la beauté de tel ou tel artiste, dont vous n’auriez même pas connu l’existence d’ailleurs, s’il ne faisait pas partie de votre programme vital, celui-là même qui vous permettra de devenir professeur de collège sans talent, mais avec, c’est vrai, une culture solide (si jamais trois citations, quatre titres et cinq noms d’auteurs font la culture).

Ayez du courage

Si vous êtes de véritables artistes, si vous en avez la prétention et le courage, la volonté, alors abandonnez toutes institutions, n’entretenez pas le système contre lequel vous êtes révoltés (mais je souris, car la révolte ne se lit jamais ni dans les mots ni dans l’attitude ni dans les situations, pire ! … ni dans la création !), car d’un point de vue extérieur, cela devient comique. Abandonnez tout, ayez le courage d’admettre que vous faites partie du cercle d’artistes, de donneurs de corps, pour l’humanité, que de votre vivant vous ne jouirez d’aucune reconnaissance, d’aucune richesse, et que votre âme, votre talent, votre vie seront servis sur un plateau aux générations futures. Devenez clochards pour l’humanité…

Toute autre forme d’apprentissage de l’art n’est que du parasitisme social dont on doit se débarrasser rapidement, car il s’agit-là d’un système d’autodestruction pour l’art, et d’un point de vue plus pragmatique : je préfère que mes impôts nourrissent un Rmiste en lieu et place d’un petit étudiant, bourgeois ou non, mais inutile et surtout prétentieux.

Ayez du courage, ou abandonnez !


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