Il faut balayer tout cela !?

par CHALOT
dimanche 14 février 2016

 Destruction imminente de la partie sud du camp de Calais et de l'école laïque du chemin des dunes !

 

Hollande et Valls n’ont pas de pitié.

Ils poursuivent, aujourd’hui, comme hier leur œuvre anti sociale.

Alors que de nombreuses associations humanitaires et sociales accompagnent et aident les migrants installés dans le camp de Calais ;

Alors qu’une école laïque a été construite par Solidarité Laïque pour que l’instruction et l’éducation puissent être apportées aux enfants ;

Le gouvernement a donné ses ordres au Préfet : il faut balayer tout cela !

Que vont devenir les familles alors que tien n’est prévu pour le relogement ? : 

La Préfète du Pas-de-Calais, Fabienne Buccio vient d’annoncer qu’elle donnait une semaine aux migrants qui campent dans la partie sud du bidonville pour dégager.

 

Solidarité Laïque a décidé de relayer la pétition initiée par l’association « L’auberge des migrants ».

Merci de la signer et de la relayer le plus possible à tous vos proches.

« Engagés auprès de l’école laïque qui accueille enfants et familles, nous sommes particulièrement soucieux de leur sort dans le cadre de ce démantèlement et nous nous mobiliserons afin de demander des garanties pour que ces personnes aient accès à des conditions de vie décentes et dignes respectueuses des droits humains. »

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Premier_Ministre_Valls_Ministre_de_lInterieur_Cazeneuve_Prefete_Buccio_Arretez_la_destruction_de_la_Jungle_de_Calais

 

Cette décision inique va à l’encontre de textes internationaux et notamment de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant du 20 novembre 1989.

Des centaines de personnes dont de très nombreux enfants sont menacées par cette destruction voulue et programmée.

« L’Ecole Laïque du Chemin des Dunes (ELCD) est sur cette partie du camp. Sa destruction relève du mépris des initiatives des réfugiés et des organisations qui les soutiennent »

 

Les associations et organisations qui apportent un soutien humanitaire et social à cette population ont demandé et continuent à demander qu’une solution réfléchie, partagée et socialement acceptable soit trouvée avec tous les acteurs concernés.

Le bulldozer ne doit pas avoir le dernier mot !

Jean-François Chalot


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