Ils ne déliraient pas tous, mais tous étaient frappés... d’hystérie anti Russe

par politzer
mercredi 12 octobre 2022

DEFENSE DE LA RUSSIE

La Russie est devenue l’ennemi numéro 1 dans l’espace occidental, personnalisé par V. Poutine accablé de tous les maux, sinon mangeur du moins tueur de « petits nenfants » selon saint bh levy. Quelle disproportion dans l’indignation ! Pensons aux 500000 enfants irakiens, morts à cause de l’embargo américain justifié par M. Albright la secrétaire d’Etat d alors, qui n'ont pas fait l’objet de l'attention portée aux 13 malchanceux civils qui se sont malencontreusement trouvés sur le chemin de missiles destinés à l’ennemi. Quand Poutine retient l’armée, elle est dite moribonde, mais quand il lance la réponse du berger à la bergère elle est criminalisée ! Ce ne sont pas les contradictions qui vont soucier la propagande à la McCarthy !

Les médias rampants soumis à l’idéologie décadente made USA n’ont pas trouvé les mots pour qualifier cette tuerie massive de 500 000gosses (orientaux ?) contrairement aux propagandistes de plateau bien discrets alors. Après les guerres américaines impérialistes de Serbie, d’Irak, de Libye, etc ; et leurs centaines de milliers de morts écrabouillés sous les tapis de bombes, le complexe militaro-industriel avait besoin d’un nouveau débouché pour abonder l’économie de guerre, dont sont friands les porteurs d’actions de la sphère occidentale et les gouvernants en butte à un chômage dangereux pour la stabilité des pays.

La fabrication de l’ennemi terroriste-islamiste se révélant insuffisante pour faire accepter le coût, de son « élimination » supposée, aux contribuables américains, les stratèges néocons liés à l’industrie d’armement, ont transformé le concurrent économique russe en ennemi, pour toucher les dividendes de la guerre (sans engager de troupes) et entamer la réalisation du « siècle américain » situation où les USA débarrassés du contrepoids soviétique, domineront la planète, en commençant par le « Heartland » position géopolitique stratégique définie par Brzesinski, dans son œuvre majeure le « Grand échiquier ».

A cette fin il fallait tendre un piège à la Russie, comme cela a été fait contre l URSS, embourbée et affaiblie par son intervention en Afghanistan, qui a contribué à sa chute.


Ce fut la marche otanienne vers l’Est toujours plus proche de la frontière russe (dénoncée par Kissinger et de nombreuses autres personnalités politiques US qui prévoyaient la réaction de défense russe), de façon à la mettre à portée de missiles nucléaires tactiques (dont l’utilisation est prévue après que la doctrine de la dissuasion fut discrètement remplacée par la doctrine de la première frappe gagnante) et par-dessus le marché, faire passer la Russie pour l’agresseur, alors qu’elle n’avait pas d’autre choix que d’intervenir pour sauver les Russes d’Ukraine, en danger de disparaître physiquement ou/et culturellement, et empêcher que ce pays limitrophe ne soit transformé en base de l’OTAN, menaçant Moscou situé à 5mn d’un missile nucléaire tactique.

 Poutine « le Maudit », a dû prendre la décision d’intervenir militairement dans l’urgence, à la veille d’une attaque ukrainienne dans le Donbass, préparée de longue date par la coalition des militaristes ukrainiens, largement gangrénés par les néo-nazis, et probablement, à l’incitation des stratèges néocons anglo-américains.

La suivante guerre américaine par procuration pouvait commencer. L’OTAN se mit en branle à coups de sanctions économiques et d’armements de plus en plus meurtriers, livrés aux militaristes ukrainiens (infestés de régiments néo-nazis), au détriment des peuples européens, russes et américains.

Beau coup des Néocons : ils ont contraint les Russes à entrer en guerre contre l’Ukraine dans le but de rééditer le scénario de la fin de l’Urss, la première fois par Afghanistan interposé et la seconde par l'Ukraine.

 

La propagande de guerre de la presse occidentale impérialiste hystérique qui se déchaîne a l’air de se régaler de ses outrances, jouissant de ses gros mensonges impudents, n’hésitant pas à terroriser tout opposant ou simple critique dans un renaissant McCarthysme effréné, revenu des années 50, à la mode européenne.

 Des TV françaises se sont même métamorphosées en porte-parole ukraino-ricaine telles BFMTV et LCI. La terreur exercée sur les medias tant soit peu critiques comme « Sud-Radio » a même contraint son modérateur à présenter la Russie comme l’agresseur avant de pouvoir faire passer un message plus proche de la réalité !

Pourtant, l’agresseur c est l'Ukraine qui a lancé son attaque contre les russophones de Crimée ( plus de 50 morts, brûlés vifs dans la maison des syndicats d'odessa) et du Donbass à l'instigation des néonazis , après le coup d’état du Maïdan. Coup d'Etat destiné à remplacer un chef d’état pro russe contre un pro OTAN, dont les premiers décrets sont dirigés contre la minorité russophone. Les russes ont décidé de venir à leur secours, d’où l’annexion de la Crimée 1ere étape du piège ; la seconde étant le sabordage des accords de Minsk dans l’indifférence, voire avec la complicité de ceux qui en étaient les garants ( France et Allemagne) et les bombardements contre le Donbass. C’est l’exécution du plan américain mis au point par le polono-américain Brzezinski.

 

Ne nous y trompons pas, la Russie est le dernier pays occidental défenseur de la civilisation européenne contre l’idéologie décadente US fabriquée pour diviser les populations sous couvert d’élargissement des libertés et de défense des droits de l’homme - comme en Irak, Libye, Serbie ?

Les dirigeants occidentaux complices des néocons ricains jettent de l’huile sur le feu et leurs populations dans la tourmente, en pleine période d’inflation, signe du dérèglement monétaire du système capitaliste, déstabilisé par les politiques du crédit et de la dette. Elles paieront les frais de l’économie de guerre et des retours de bâtons des sanctions (on va crever de froid, voir s’accroître la dette et chuter notre niveau de vie) au profit de l'impérialisme US qui veut « saigner la Russie » et affaiblir le concurrent UE du même coup ! Forts les néocons !

 


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