Imans et ayatollahs climatiques réunis à Copenhague

par Bernard Dugué
mardi 8 décembre 2009

Cette fois nous changeons d’ère. Il y avait un avant J-C et un après J-C. Il y aura un avant J-C et un après J-C. Jésus de Copenhague, alias Al Gore, est devenu le prophète d’une ère nouvelle. En 2010, nous serons en l’an 1 de l’ère qu’on baptisera après S-C, pour ne pas la confondre avec l’ère précédente. S-C pour sommet de Copenhague. Les climans, climatollahs et autres experts de la température terrestre se sont réunis pour une immense cène médiatique. Nous connaissons quelques apôtres de cette nouvelle religion païenne dont la singularité est qu’elle est planétaire. C’est d’ailleurs la première fois qu’une religion planétaire apparaît. Finis les christianismes, l’Islam, les Parsis, le shintoïsme, le communisme, le judaïsme. Une nouvelle religion réunit l’humanité dans son ensemble. C’est le climatisme. Avec saint Jan Arthus venu du ciel et saint Nicolas sauvé des eaux d’Ushuaia. Cette nouvelle religion est moderne. Elle a même ses émissions sur les chaînes de service public. Après le jour du Seigneur, voici le soir du Celsius, un documentaire signé saint Jan Arthus pour entretenir la foi des fidèles. Le cardinal Borloo est régulièrement invité sur les plateaux.


Cette nouvelle religion qu’on appelle climatisme n’a pas été révélé par le Dieu des Ecritures. L’ère de la parole divine est révolue. La science a engendré une nouvelle religion. Régis Debray a évoqué, en copiant un peu sur Auguste Comte, les trois âges, la logosphère, la graphosphère et la médiasphère, ou plutôt la vidéosphère. Il n’a pas tort mais ce qui est sacralisé, c’est autant l’image que le calcul. La vidéosphère est intégrée dans la technosphère. Dieu ne parle plus. Mais les ordinateurs, instances sacrées conçues dans le temple du Delphe électronique et ses circuits quantiques aux fonctions d’ondes impénétrable, ont révélé le calcul du Dieu informatique aux hommes, un chiffre livré par le Dieu du calcul avec ses algorithmes fabriquant une parole chiffrée qui maintenant, est devenue immutable, tel un Coran climatique composé de vert sets susceptibles d’être transcrits en terme de lois et règles par les Imans du climat. D’ailleurs, la taxe carbone est une interprétation des verts sets climatiques, une charia fiscale décidée par les interprètes du Coran climatique, qui ont a leur crédit la gestion des permis de polluer. Du haut de son minaret climatique, l’ayatollah Borloo nous invite à prier pour que le climat ne se dérègle pas. Et comme dans toute religion bien gérée, le denier du culte est proposé et même imposé sous forme de taxe carbone.


La charia avance. Les Etats-Unis viennent de déclarer le CO2 nocif pour la santé. Non pas qu’il soit toxique mais parce qu’il peut réchauffer la planète. La plupart des médias se réjouissent de cette annonce qui est une ineptie. Le CO2 est nécessaire à la vie. Mais pour enclencher les autres dispositions de la charia du carbone, il était nécessaire que les ayatollahs du climat interprètent en ce sens les calculs du GIEC. C’est gros comme une ficelle, encore plus que la modification de la notion de pandémie par les imans de la santé mondiale. Le mécanisme est simple. On change les instruments de bord pour passer à l’action suivante.


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La philosophie ne peut voir dans ce sommet de Copenhague qu’une folie comparable à celle qu’on a connue à d’autres époques. Les jeunes militants de l’écoclimatisme ont un cerveau guère plus évolué que celui des jeunesses en uniforme qu’on a vu défiler antan. On leur pardonnera. La jeunesse est l’âge ou on se fait manipuler. Leur sincérité a été escroquée par ces faux prophètes dont Al Gore est le prince. Ce n’est pas l’élévation de la température qui risque de rendre le monde invivable mais cette idiotie généralisée et ce mal du ressentiment expiatoire perfusé dans les âmes planétaires. Un jour, il y aura des pogroms au nom du réchauffement lorsqu’une tempête aura fait quelques dégâts et que les simples d’esprits s’en prendront à quelque bouc émissaire désigné comme coupable. Ces gens qui comme Al Gore manipulent les esprits doivent être jugé par un tribunal. Et comme dans l’affaire de pandémie, je ne crois pas qu’il y ait complot. Juste des connivences, des convergences d’intérêts, un peu comme on en trouve dans les cercles maçonniques ou les associations d’anciens élèves. La religion climatique date de deux décennies. Depuis que les Etats du G7 ont créé ce foyer sectaire qu’on appelle le GIEC. Et qui a reçu le Nobel de la paix. C’est dire si les sages d’Oslo ont fauté. Al Gore, Obama et Yunus, trois arnaqueurs décorés de la Paix, l’un pour l’escroquerie climatique, le second pour l’arnaque afghane, le troisième pour l’escroquerie économique. Il faut savoir que le micro crédit a conduit des centaines de paysans indiens au suicide et les autres à vendre leur femme ou un organe pour rembourser leur crédit. Nous sommes mal gouvernés. Le seul salut c’est un protocole de la résistance contre toutes ces tyrannies qui contraignent le corps et l’esprit en étant adossées à des pseudo-religions et pseudo-mythes. Les médias ont abandonné la raison. Pas seulement le Monde qui avec 50 journaux signe un manifeste. Après la pandémie, le climat. Le mal est d’une profondeur abyssale. On ne peut plus se débarrasser de ces ignares médiatiques. En 1756, les jésuites ont été bannis de l’enseignement. Pour le meilleur et pour le pire.


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Le climat est ce qu’il advient avec des puissances énergétiques et cosmotelluriques incommensurables avec la si petite activité physique des hommes sur cette planète. Les priorités sont toutes autres et cette frénésie contre le gaz carbonique n’est que pure folie, ce gaz carbonique sans lequel il n’y aurait pas de végétaux, et donc de vie sur terre. Les historiens du futur s’interrogeront sur les délires de ce 21ème siècle, avec les pandémies, le climat et toutes ces folies élitaires, ce délabrement des âmes planétaires lancées dans un Djihad climatique et grippal, alors que la civilisation va vers un crépuscule faute d’élan progressiste et de solidarité créative. Les âmes sont manipulées. Comme du reste les calculs sur l’impact du CO2 sur le climat. La frénésie de pouvoir a capté l’esprit des nouveaux inquisiteurs qui comme Al Gore se sont emparé de cette religion climatique pour dominer de leur Moi sans vergogne ni raison la politique mondiale. Le sommet de Copenhague est Anschluss climatique. Qui devrait aboutir à une résistance planétaire. Car l’homme mérite mieux que d’être manipulé par ces profiteurs de la peur, asservi par ces industriels prêts à collaborer au nouvel ordre écologiste pour faire du profit en trichant avec la concurrence et ces bureaucrates venant faire carrière.


Le réchauffement climatique s’inscrit dans le prolongement de la religion judéo-chrétienne. C’est la première religion planétaire qui risque de s’implanter alors que le communisme a échoué. Un nouveau péché originel a été inscrit au compte de l’humain. C’est le rejet de CO2.


Le seul espoir, c’est de penser que cette pseudo-religion s’effrite, comme ce fut le cas du communisme. Il reste néanmoins un intérêt, celui de prendre soin des réserves pétrolières, mais ce n’est pas le but recherché par la religion climatique.



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