Insolvables et en grande vadrouille. Des millions d’entrées dans le boxon office
par Gérard Faure-Kapper
vendredi 29 septembre 2017
Insolvable. Le mot n’est pas très connu chez les citoyens qui n’y mettent qu’un sens très vague.
Par contre, c’est le cauchemar des banques et des organismes de crédits terrifiés à l’idée que leurs clients découvrent qu’ils le sont.
La définition de l’insolvabilité est très simple. Ni les revenus, ni le patrimoine ne permettent plus de faire face aux engagements.
Conséquences pour la banque ou l’organisme de crédit. Le tribunal va prononcer l’insolvabilité, le client n’a plus de dettes et celles-ci passent à pertes et profits (au rayon pertes)
Nous avons vu beaucoup de dossiers passer entre nos mains, notamment pour des demandes de rachat de crédits ou de dossiers de surendettement. C’était peine perdue puisque les revenus plaçaient la personne en insolvabilité.
Pour savoir si vous êtes insolvable, regardez les seuils financiers sur Google.
Autre cas de figure courant. Lors de sa demande de crédit, les éléments donnés par le client au banquier indiquaient clairement l’insolvabilité.
La banque aurait alors dû refuser de prêter.
Mais elle l’a fait quand même. En effet, sachant que la personne était en difficultés et allait s’enfoncer encore plus, la banque pourrait alors se servir sans limite en frais et commissions.
Et ça, ça ne pardonne pas devant les tribunaux.