J’accuse !

par yclick
lundi 21 septembre 2009

Vers un nouveau monde ?

J’accuse la république de favoriser l’accès au pouvoir aux lobbies, en obligeant les candidats à payer eux-mêmes leur campagne électorale.
 
J’accuse les politiques de jouer le jeu des riches, en modifiant continuellement les lois en faveur des grosses fortunes de manière vicieuse et dissimulée.
 
J’accuse les industriels de n’avoir aucune éthique, de salir, piller la planète autant qu’ils peuvent pour en retirer un maximum de pouvoir. La planète n’est pas à vendre.
 
J’accuse le show business de tapiner pour les politiques et les lobbies, afin de demeurer dans le luxe dans lequel ils se fourvoient au quotidien.
 
J’accuse les médias de se transformer en haut parleur du pouvoir ; J’accuse les journalistes d’un sérieux manque de sens critique. Il est de votre devoir de ne pas tomber dans les pièges politiques, de mieux sélectionner l’information, et de briser les tabou de vos actionnaires, même si vous devez vous faire licencier pour ça. Vous avez une femme et des gosses, ok, c’est pas une raison pour oublier les quelque dizaine de millions de français qui comptent sur vous.
 
J’accuse les médias de pervertir le langage, en transformant continuellement et vicieusement le vocabulaire employé au profit de l’idéologie dominante financièrement.
 
J’accuse les forces de l’ordre de se laisser séduire par le côté lucratif de la politique du chiffre ; J’accuse le pouvoir d’être de plus en plus hautain de dédaigneux à l’égard de ses concitoyens.
 
J’accuse le peuple européen, et son bébé le peuple américain, de s’être fourvoyé dans le pillage, le crime, la luxure, l’égoïsme et la cruauté.
 
J’accuse les gens puissants de former un cercle quasi-fermé qui ne côtoie ni ne partage avec le reste du monde.
 
Je m’accuse d’avoir facilité la tâche des haut responsables véreux de tous bords, en payant des impôts, en utilisant une carte bleue, et en acceptant de manger de la merde, entre autre choses.
 
Et maintenant que j’ai reconnu mes erreurs et celles de mes semblables, j’aimerais évoluer et créer autre chose avec ceux qui le voudront bien.
 
La religion, la politique, la philosophie ne nous aiderons pas dans un contexte aussi instable que celui-ci ; Si quelque chose nous sauve, ce sera l’Humanité ; Vous et moi ; Et il serait temps qu’on admette nos erreurs pour aller de l’avant !
 
yclick.
 

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