Je vous laisse dire amen, laissez-moi dire merde !

par ptilion75
mardi 7 janvier 2014

Cela me révolte, de voir qu’au sommet de l’État, un élu se permette de nous imposer sa vision personnelle de l’humour. Cette dictature de pensée aurait pu s’imaginer d’un autre parti, mais voilà que la tentation est trop grande de faire un petit abus de pouvoir.

Si la Quenelle ne sied pas à l’oligarchie dirigeante ou ne glisse pas comme nous serions en droit de l’espérer dans une vraie démocratie, nous pouvons reprendre le doigt levé, qui nous l’espérons ne sera pas taxé d’antisémitisme. Que les hystériques de tout poil se calment et que les amputés de l’humour dont Mr Valls se fait le défenseur, cessent leur chantage d’Etat. Nos chers dirigeants s’insurgent et traitent d’antisémite un humoriste de talent, qui est mis au banc des accusés pour avoir osé dénoncé un lobby tout puissant en France.

Je pense personnellement que le comble de l’ignominie n’est pas du coté des jeux de mots certes corrosifs d’un petit humoriste mais des exactions criminelles d’un état colonisateur qui tire sur une population désarmée au vu et au su de toute la communauté internationale.

On préfère museler un comique que de réagir contre cette cruauté, cette injustice flagrante. Egratigner une communauté qui n’est pas en déficit de communication sur tous les médias de France n’est pas à mon sens un crime d’état.

Nous n’avons pas élu une équipe pour son analyse des arts, mais pour d’autres missions plus proches de leurs compétences, du moins nous l’espérons.

Mr Manuel Valls veut interdire un professionnel du rire, mais as-t-il demandé à son comique troupier de président d’arrêter ses blagounettes, lorsqu’il se gausse des Arabes en présence d’une instance Israélite ?

Un citoyen qui croit en la démocratie et à la liberté d’expression.


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