Jeter un regard sur le monde

par Jean Keim
lundi 20 juin 2022

A quelque 10 minutes à pied de chez moi se trouve le canal du Berry, c’est une merveilleuse balade sous des platanes plus que centenaires, des gens viennent pique-niquer sous leurs ombrages et repartent en laissant leurs ordures souiller les lieux, ils ne perçoivent pas que la terre est leur maison, la crasse est dans leur conscience dévoyée.

Jeter sur le monde un regard ciblé ou essayer d’avoir une vue d’ensemble ne change rien à l’affaire, actuellement des gens œuvrent à mener la danse, eh bien... ils mènent la danse, voilà c’est tout simple.

Quand on fait rouler une boule de neige sur une pente enneigée, si la neige est bonne, en quantité suffisante, la pente bien inclinée et suffisamment longue, elle finit en une masse sphérique plus ou moins grosse, métaphoriquement la neige est le mal ou le bien, soit l’un, soit l’autre, mais pas les deux, jamais le bien et le mal vont copains comme cochons ensemble, le mal chasse irrémédiablement le bien car ce dernier de part sa nature ne cherche pas à s’imposer, sinon le bien il ne serait pas.

Actuellement dans notre monde d’humains, les gens qui agissent le font pour la plupart pour un profit qui peut être matériel et/ou psychologique, on les rencontre donc partout et notamment en politique, dans des organisations dites caritatives, etc., leur moi hypertrophié les place au centre d’un monde où les autres n’existent que pour l’utilité qu’ils peuvent avoir, quelques rares individus dans notre espèce personnifient le bien – je n’ai pas la prétention d’en faire partie mais je le sais ce qui me rend d’autant plus responsable de mes actes – seulement leur nombre est insuffisant pour faire un effet boule de neige.

Le hic est que je ne vois pas comment la situation pourrait changer, tout est sous contrôle, verrouillé, pour que les profiteurs continuent sur leur lancée ; le monde semble aller soit à sa perte, soit à autre chose que je ne perçois pas, l'être humain pourrait disparaître ou muter en une autre espèce tant l’environnement est modifié, la pensée est de plus en plus mécanique, sophistiquée, de plus en plus éloignée de la capacité de s’émerveiller d’être vivant sur une planète bleue qui file dans l’espace vers on ne sait quelle destinée.

J’ai la foi, j’ai confiance dans la source fondamentale qu’aucune religion ou autres idéologies n’ont réussi à s’accaparer ; un jour il y a bien longtemps a eu lieu un événement qui a fait éclore la conscience sur notre planète, est-il possible, est-il envisageable que nous soyons à l’aube d’un autre bond en avant, comme une nouvelle Pentecôte ?

 


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