Jordan Bardella face à Laurence Ferrari sur le procès de nos « compatriotes » en Irak

par Coeur de la Beauce
mercredi 5 juin 2019

Ce lundi 3 juin 2019, en début de soirée, Jordan Bardella était invité par Laurence Ferrari afin de faire le point sur le procès des jihadistes titulaires d'une carte d'identité française en Irak. Comme il fallait s'y attendre, l'échange fut orienté et orchestré de manière à faire dire au jeune premier du Rassemblement National ce qu'il n'est pas permis de penser.

Ces quelques minutes d'entrevue sont l'illustration parfaite du chef d'oeuvre d'Ingrid Riocreux sur les Marchands de nouvelles. Vocabulaire détourné, tentative de faire passer un message. Ce n'est pas Bardella qui était la vedette du sketch, mais Laurence Ferrari, dans le rôle de la maitresse d'école donneuse de leçons. Durant dix minutes, la journaliste a relancé la même question, en tentant d'amener Bardella sur le terrain de ce qu'elle considère comme l'extrêmisme :

Etes-vous favorable à la peine de mort pour les français jugés en Irak pour jihadisme ?

Etonnant de maitrise de soi, lucide et courtois, le jeune souverainiste a su remettre les points sur les "i". Les jihadistes sont avant tout les ennemis de la république, il ne s'agit pas de vulgaires criminels, mais de terroristes. Ils ont une carte d'identité française, héritée des réformes irresponsables du droit de la nationalité qui fait prévaloir le droit du sol sur celui du sang, y compris pour les individus qui nous crachent à la figure et qui refusent nos traditions et nos valeurs. Mais dans leur tête et dans leurs actes, ils ne sont pas "français". Ils se sont rendus coupables de haute trahison en allant servir une armée ennemie, ce qui valait le peloton d'exécution en d'autres temps. Bardella ne fait que rappeler des évidences qui ne servent de sujets de dissertation qu'à une poignée de bourgeois nevrosés, quand le peuple appelle à une légitime justice envers les fous qui ont tué deux cents innocents dans nos rues depuis quatre ans.

Non, les jhadistes "français" ne sont pas nos frères, ni nos compatriotes. A moins d'être sado-masochiste, il est impensable de les défendre. Qu'ils se débrouillent avec la justice irakienne, comme l'a fort justement sermonné Bardella. A eux d'assumer leur extrêmisme et leur bêtise. Ils ne sont que des français de papiers, pas des citoyens. Merci aux irakiens de nettoyer ces crapules qui sont une insulte aux valeurs de notre civilisation.

Alors où est le problème pour Laurence Ferrari ? C'est la fameuse "peine de mort", supprimée par les bobos du parti socialiste en 1981. Afin d'apaiser le débat, et surtout par lassitude, Bardella finit par déclarer qu'il est contre (!) alors que la majorité de ses électeurs est pour. On se demande bien en quoi le sort des assassins peut apitoyer nos journalistes ? Surtout quand il s'agit de tortionnaires, violeurs et poseurs de bombes ? Hormis les gogos pseudo-humanistes des sectes maçonniques et quelques bénis oui-oui qui interprêtent les évangiles à leur sauce, la majorité des gens sont pour la chaise électrique afin de se débarrasser des dingos fanatisés.

Mais le clou du débat n'est pas là. Pour Laurence Ferrari, il s'agissait de faire endosser le rôle du méchant assoiffé de vengeance au représentant du RN. Il fallait lui faire assumer le discours qu'il est interdit de tenir, comme Jean-Marie Le Pen il y a vingt ans. Penser comme l'ultra-droite, c'est penser mal...

Laurence Ferrari a toutefois oublié que les temps ont changé, et que désormais le peuple ne se laissera plus dicter la morale par des journalistes millionnaires qui le méprise cordialement, en lui vendant de la publicité et du baratin. Chacun est libre de détester les terroristes, et de ne pas vouloir du retour de leurs enfants endoctrinés dans nos écoles, avec les risques que cela comporte. Les droits de l'homme ne sont pas les droits du cinglé. Il n'y a pas besoin d'être sympathisant du RN pour le penser, le bon sens s'adresse à tout le monde, n'en déplaise nos journalistes vedettes.

Dorénavant, assister à un débat télévisé va devenir un jeu : trouver où les journalites veulent en venir, comment cherchent-ils à nous manipuler et nous influencer. Un divertissement que j'éviterai pour ma part. Je vous confesse que c'est par accident que j'ai zappé sur C-News et que je suis tombé sur cette entrevue d'anthologie (mes chaines en option, dont Mezzo et National géographic étaient bloquées hier soir...). Toutefois, on ne peut pas tourner la tête en permanance face à l'hypocrisie et nous avons le droit à une information juste et sans jugement de valeur. Libre à Laurence Ferrari d'aller débattre sur la peine de mort à la télévision irakienne, pour convaincre les populations locales de l'humanité des jihadistes. Mais qu'on nous laisse détester ces derniers et penser qu'ils ne méritent que d'aller griller en enfer. Pour "l'extrêmisme", on repassera...

 


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