Juristes pour l’enfance demande le retrait de la circulaire Blanquer relative ŕ l’identité de genre dans les écoles

par Juristes pour l’enfance
mardi 27 septembre 2022

Juristes pour l'enfance dépose un recours auprès du Conseil d'Etat pour demander le retrait de la circulaire "Blanquer" du 29 septembre 2021, édictée "pour une meilleure prise en compte des questions relatives à l'identité de genre en milieu scolaire".

Après une première demande de retrait restée sans réponse depuis le 27 mai 2022, Juristes pour l'enfance a déposé ce samedi 24 septembre 2022 un recours auprès du Conseil d'Etat. 

En effet, ladite circulaire porte atteinte à l’intérêt supérieur de l’enfant pour plusieurs raisons : 

En réalité, elle ajoute au droit en énumérant une liste de mesures claires et précises à l’intention de la communauté éducative : "utilisation du prénom et des pronoms de genre revendiqués par l’élève, respect des choix liés à l'habillement et à l'apparence, assurance d’un accès aux lieux d’intimité correspondants (...) prévoir les implications administratives et matérielles de l'expression de la diversité des identités de genre, avec par exemple la mise en place d'un processus facilitant la substitution ou l'ajout d'un prénom d'usage dans les documents qui relèvent de l'organisation interne".

Juristes pour l'enfance rappelle que selon les études scientifiques, 77% à 94% des enfants en questionnement de genre soutenus psychologiquement en bénéficiant d’un accompagnement prudent (sans transition sociale à l’extérieur de leur cadre amical et familial) déclarent finalement se sentir en cohérence avec leur sexe de naissance une fois arrivés à l’âge adulte. 

Or, la transition sociale officialisée par l’école fige l’élève dans le ressenti qui est le sien à un moment de son développement. Elle engage très majoritairement l’enfant vers une transition médicale qu’il n’a plus la pleine liberté de questionner et qu’il pourra regretter plus tard. 

Juristes pour l'enfance rappelle que le Code civil interdit aux mineurs non émancipés de s’engager dans un processus de changement de sexe avant leur majorité dans un souci de protection de leur état de vulnérabilité, parce que la loi prend acte de ce que l’enfant, et l’adolescent, n’ont pas la capacité de donner un consentement en connaissance de cause.

Juristes pour l’enfance considère que : 


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