Kozy Song

par karquen
jeudi 14 février 2008

Comme un doute, sous une lanterne, le vent de l’Espoir s’engouffre dans la choppe d’un SDF rougeâtre. Le vent tourbillonne dans mes pensées, je m’assois sur le banc près de lui et entends chuchoter la France sous les volets, derrière tous les murs, 61 millions de suiveurs pour 50 000 décideurs. Et voici poindre sournoisement la mélopée du mondialisme : « Pas de gens, pas de prix, le pouvoir est mon mépris ! » [je suis nouveau c’est mon premier article]

N’y a-t-il pas danger à donner les clés à des politiciens qui n’en sont pas ?

L’histoire s’est arrêtée bien avant Giscard. Avant on avait des « Hommes d’Etat », qu’avons-nous eu depuis Pompidou ?

Un joaillier, un amoureux de Venise et de la camorra, un érudit en art primitif, et dernièrement « la vérité si je mens » !

Les premières dames ? L’épouse honnête (et gentille) d’un joaillier véreux, une militante des Farc, une femme honnête (très gentille aussi) à pièce jaunes, une bobo qui s’offre ses albums musicaux.

Il faudrait penser à mettre leurs femmes au pouvoir, ou presque...

Il pleut les médias comme Guignol amuse l’enfant. Derrière les volets, on entend rire et grincer des dents en même temps. Ça boit sa soupe, ça ingurgite son 20 heures, ça essaye de dormir en pensant aux factures. Ça rigole en façade, avec les amis on glisse son bon mot rigolo à la sarkosienne, mais le cœur n’y est pas. Partout ça travaille moins, car ça ferme partout. Les ANPE elles-même réduisent leurs heures d’ouverture.

Au boulot, certains parient sur ceux qui vont partir.

Le consensus veut que l’on sache que l’on nous ment : le chômage baisse de 1 % par an... donc cela fait dix ans que l’on importe des chômeurs. Version Tchernobyl, la croissance du déficit est en baisse à nos frontières. Version Gégère : l’OMC, le FMI et Bildeberg a décidé de zigouiller la France au profit d’une main-d’œuvre esclave. C’est sûr, les enfants travaillent plus pour gagner plus et espérer d’atteindre 40 ans en Inde.

On le sait tous, mais on ne le dit pas car la France est un consensus : l’opinion (comme si on en tenait compte ! J’avais pourtant dis "non" à cette Europe, et bien on a voté oui à ma place).

On est mondial aujourd’hui ! Regardez dehors, dans vos HLM délabrés, dans vos immeubles vétustes, dans vos maisons isolées comme on est mondial ! Regardez dans vos rues sales, votre mondialité rayonnante, et la jovialité des nids de poules qui déglinguent la voiture que vous n’arrivez pas à changer ou à rembourser faute d’argent...

Dormez tranquille, la litanie est là pour votre conscience, savoir c’est accepter et chanter le  « pas de gens, pas de prix, le pouvoir est mon mépris ».


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