L’amère de Paris

par Christian
samedi 22 janvier 2022

Madame HIDALGO votre place est ici

N’y a-t-il donc personne au PS pour ramener HIDALGO à la raison avant  que son stérile pari ne prononce la funèbre oraison de la maison socialiste. Que fait Olivier FAURE. Comment peut-il contempler le naufrage qui s’annonce avec autant de passivité. Au-delà du piètre résultat promis à sa candidate, le PS joue sa survie dans cette élection. 

 Si madame HIDALGO n’atteint pas 5% des suffrages, comme les sondages semblent l’accréditer, il n’y aura pas de remboursement des frais de campagne. Comment le parti espère-t-il éponger cette putative dette. La caution de SOLFERINO n’est plus. Les adhésions en chute libre ne suffiront pas à y répondre. Sauf à lancer une souscription façon SARKOTON, pour éponger son antichrèse, l’avenir du parti de MITTERRAND, semble bien incertain, pour ne pas dire compromis.

En 2012 nous avions l’amère de Lille en la personne de Martine AUBRY et son fameux « Quand c’est flou, c’est qu’il y un loup  ». Voici venir l’amère de Paris, versant des larmes de crocodiles sur l’impossible union autour d’une primaire, qu’elle a elle-même refusée en son temps, et dont elle aurait pu se saisir pour sortir par le haut du marécage boueux dans lequel elle entraîne son parti. en tout état de cause, son obstination sera fatale au socialisme institutionnel. Fidèle à sa stratégie de l’excuse, elle désigne déjà comme responsable de sa déroute électorale, Christiane TAUBIRA, accusée de diviser la gauche. Un mauvais remake de 2002, sauf qu’à l’époque, sans TAUBIRA, JOSPIN était au second tour. Alors qu’aujourd’hui, le PS, avec ou sans TAUBIRA, ne sera pas acteur de cette élection mais devra se contentera du rôle de simple figurant.

Madame HIDALGO finira d’achever la belle histoire de ce grand parti progressiste auquel, au demeurant, elle doit sa carrière politique. Que ne se retire-t-elle pas. Que Olivier FAURE n’ait pas l’intelligence de l’humilité en reconnaissant que les Socialistes n’ont pas la dimension nécessaire pour participer utilement à cette Présidentielle. Et laisser chaque électeur libre de son choix de vote. Le PS pourrait sortir grandi s’il acceptait de se remettre en question, au lieu de se ridiculiser comme il en prend le chemin.

 Ce parti est usé par trop de changements de caps au fil de son cheminement  idéologique. Il est temps pour lui de passer son tour pour mieux renaître dans une coalition de gauche plurielle, dût-il en abandonner le leadership à une figure d’autre obédience. Restent les législatives où les candidats PS pourront redorer un peu leur blason. Mais là encore, un cuisante défaite de leur  candidate sera un préjudiciable fardeau. Madame HIDALGO, retirez-vous dignement dans l’intérêt du PS, et consacrez-vous à l’exaltante mission de réussir les JO de 2024. La Maire de Paris vous êtes, restez-le.

 

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