L’ancien monde va s’effondrer et les sages seront là

par Sirius
lundi 18 novembre 2019

Réponse à : https://www.agoravox.fr/actualites/international/article/le-monde-ne-va-pas-s-effondrer-219235

Il n’est pas chose aisée de répondre à un article quand un auteur voit tout par le prisme de l’individu. Qui fait de l’individualisme non plus une science, un art, mais carrément une religion. Avec ses catégories spéciales, s’enfermant toujours plus sur son identité.

Vous me direz la philosophie ne fait rien d’autre qu’interpréter, c’est rare qu’elle forge.

Notre époque ne serait pas pétrie par une économie qui viendrait ravager terres et mers. L’humanité n’aurait aucun impact sur le globe, elle ne serait pas en interaction constante avec la biosphère. L’État est neutre, les médias aussi, le capitalisme avec etc. Les relations, la romance, le couple ne seraient pas atomisées devant un capital, qui même dans l’amour, le sentimental vient chercher ses parts de marché.

Quand l’appétit va tout va, si l’âme va tout va. Le corps et l’esprit ne penchent pas trop vers des forces obscur la mise est sauve et l’univers est sauvé.

On croirait entendre les réactionnaires beuglant à qui veut l’entendre : À la frontière tous les problèmes se résolvent. Certains raisonnent en terme de frontière tangible, qui serait la solution à une multitude de problèmes. D’autres en barrière de l’esprit fait de formes et de symboles, le sujet n’est qu’esprit, âme, il n’est pas pétri par son environnement ; ni social, encore moins culturel, économique n’en parlons pas, par la force de l’esprit tout finit par s’arranger, croyez-y, croyez-le.

Les conneries les plus subtiles sont souvent dites par les humains ô combien diplômés. Et toutes ces années sous le soleil du capital a rendu un grand nombre aveugles, les anciens, les boomers, leurs enfants semblent les plus atteints.

 

Espérant grappiller les maigres miettes des Trente glorieuses, la place chaude, le post, la retraite, après eux le chaos.

 

Heureusement que l’âge ne fait pas la forme des idées, ni même des pensées, encore moins celle de l’action. Combien d’anciens ont apporté et apportent. Plus nombreuse encore la jeunesse qui s’engage, souvent naïve, la direction est mauvaise, la base reste juste. L’optimisme doit régner, optimiste bien sûr il faut l’être mais avec un sens des réalités et de l’époque, sans synthèses la direction c’est la tombe.

 

Dans ce grand foutoir, fait d’individus et de catégories spéciales, de couche-social, de communautés bien à elles. Chacun y va de sa quête à la catégorie spéciale pour espérer une place au chaud.

 

 

 

 

Passons les gauchiste, les racialiste-réactionnaires ou le lumpenprolétariat qui s’ensauvage à coup de drogue et de Booba et de violences urbaines. (Laissons de côté Soral et son antisémite forcené qui a gangrené les quartiers en même temps que l’antisémitisme Islamique avec son ami Dieudonné).

 

Ils ont tous en point commun : Communautarisme, individualisme, nihilisme, vision romancée du monde etc.

 

Quant au véganisme, idée juste s’il en est, qui se fait manger pour le moment par une vision communautariste. Faisant du véganisme n’ont plus une démarche solide, mais un sous-produit de consommation, une mode. Putréfiée qu’elle est par le gauchisme et l’antispécisme, qui préfère voir une question d’ordre sociétale là où il y a une question sociale et de rupture. Les animaux seraient victimes de « préjugés », ce n’est plus des marchandises, transformés en d’autres marchandises, exécutés et gérés dans la logique implacable du capitalisme.

Mais la rupture vous semblez pas aimer, comme d’autres, remettre en cause l’ordre du monde et le sien, son rapport aux milliards d’animaux, à tous ceux qui crèvent dans les abattoirs, les laboratoires, dans les élevages de fourrures, le zoo, le cirque sans parler de la chasse, de la corrida et du reste et des refuges qui deviennent des mouroirs.

C’est l’agriculteur le plus important, le vendu aux intérêts du productivisme, protecteur du terroir, de la chasse et du pinard. Si leurs intérêts étaient du côté de Monsanto on en mangerait à chaque étage. Ces mêmes agriculteurs qui de par le monde fait face à la « peste porcine », s’en-vont enterrer vivant des milliers de cochons.

Peste porcine, tout comme la grippe aviaire en son temps, est liée à l’exploitation des animaux qui est sans commune mesure. La production de viande qui en 2018 était à 338 579 milliards de tonnes par ans dans le monde... Mais il faut rester bien au chaud entre blanquette de veau et raclette aux fromages, malgré ses conséquences éthiques, écologiques et humains.

Ce terme le véganisme, ne fut pas inventé par un agriculteur mais par un paysan (deux termes qui n’ont rien à voir), Donald Watson en 1947, qui du fond de sa campagne a vu le sort réservé aux animaux. Et il sera repris non dans une communauté, de mode ou de genre, mais par l’ensemble du prolétariat Français, qui aura compris ô combien cette idée va en finir une bonne fois pour toute avec le massacre, l’horreur que vivent les animaux, qui est devenu le terrain favoris du capital.

Je doute qu’un monde puisse vivre en paix, charriant dans son rivage des rivières de sang et de cadavres, de souffrance et de désespoir.

 

Mais tout va bien la technologie va nous sauver, elle fera l’herbe plus verte, le ciel plus bleu, vous êtes dans l’air du temps. En ligne directe avec les petit-bourgeois, la classe moyens, les gilets jaunes cette couche sociale qui poussent des cris de frayeur avant leur disparition. Espérant accaparer tout ce qui n’est pas eux, écologie, précarité, véganisme, mais tout ce que l’autre a de plus vil, beauferie, racisme, antisémitisme, complotisme.

 

 

 

 

Mettez leur un chèque de 1000 euros par mois, le sourire haut les cœurs et y aura plus personne avec un gilet. Et s’ils n’ont pas leur petit chèque les voilà de rejoindre les rangs de l’extrême droite en bons populistes qu’ils sont.

Faut dire si il y a jonction, un pont ce n’est pas entre le communisme et le fascisme ennemis s’il en est. Mais entre ultra-gauche, extréme-gauche et extrême-droite, tous les trois portent ce même goût pour la métaphysique, ce romantisme du terroir, ce retour aux valeurs, cette envie de faire tourner la roue de l’histoire à l’envers.

 

Quant à la démocratie, elle est là, c’est une idée juste, mais elle est dans la main des bourgeois.

 

On n’est pas dans les années 1930, c’est vrai ?

 

 

 

 

 

On va chez consœur comme on va au Macdo, choisir un menu, en prendre un autre, pour changer voir l’effet.

 

Le fascisme c’est pas la politique au pouvoir, c’est la fin de la politique.

 

C’est pas la bande à gangsters au pouvoir, comme le voudraient les délirants anarchistes, trotskistes, faux-maoistes plus rouge que rouge, qui ne voient que la forme, car cela fait longtemps qu’ils n’ont plus de fond, comment diable pourraient-ils le voir chez l’autre.

La gauche devient un cadavre, le socialisme l’a tué, l’extrême-gauche et Mélenchon finissent de l’achever dans sa foire au ratissage, communautaire, post-moderniste, féministe libérale etc. C’est dur de faire tenir des contraires qui poussent les contradictions à l’extrême.

 

Alors dans tout cet ensemble où sont les sages ? Ils sont pas du coté des petit-intellectuels, ils sont pas avec vous.

 

 

 

 

La liste est longue, le sage ne se trouve pas là.

 

Alors où est-il, ce fameux sage ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Qui le soir venu, réfléchissent, échangent, refusant en bloc, le nihilisme, le fanatisme, la froideur de l’individu qui ne peut se réchauffer et trouver sens qu’avec le collective.

 

 

 

 

 

 

Qui ne reporte plus à demain, s’instruit, réfléchit, car de l’idéologie vient l’action qui elle seule peut donner la bonne direction. Refusant la forme sans fond mais acceptant le fond pour qu’une forme émerge.

De la sagesse du prolétariat qui permettra l’avant-garde des hommes et des femmes d’acier, ne cédant pas un pouce devant l’adversité, d’où qu’elle vienne. Sur les principes à toutes ces catégories spéciales, ces couche sociale, à ces êtres du genre, de l'individualisme, de la sombre nuit etc. qui sont déjà dans les poubelles de l'histoire.

En défense de la vie, des animaux et de la biosphère. Et qui savent que ces principes portent en leurs seins compassion et empathie et combien il en coûte de les défendre.

2020 verra naître ces hommes et ces femmes d’acier qui iront à la conquête non de la boue de petit- bourgeois mais des étoiles. Car quand le petit-bourgeois se laisse distraire par la fange à ses pieds de ses illusions, il ne voit pas le sage prolétariat qui regarde le ciel et ses pléiades.

 

« Les prolétaires n'ont rien à perdre que leurs chaînes. Ils ont le monde à gagner. Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! »

Karl Marx

 


Lire l'article complet, et les commentaires